Alors qu'il était relégué en CFA depuis plusieurs saisons, Alain Traoré vient d'exploser aux yeux du monde du football. En l'espace d'un quart d'heure de bonne qualité face au grand Real Madrid et d'une partie aboutie face à Arles-Avignon, le Burkinabé a semble t-il marqué des points aux yeux de Jean Fernandez. Après de longues années de galère, Traoré semble, à 21 ans, sur la bonne voie pour enfin lancer sa carrière.
Une saison blanche puis le Real Madrid. L'enchaînement à de quoi étonner. C'est pourtant ce que vient de connaître Alain Traoré, le milieu de terrain offensif de l'AJ Auxerre. Le jeune Burkinabé n'avait jamais vraiment convaincu son entraîneur, Jean Fernandez, de lui donner sa chance. Remis dans le droit chemin, le jeune homme de 21 ans a remis de l'ordre dans sa vie et fait désormais partie intégrante des plans de l'ancien technicien de l'OM.
Homme du match pour sa première
Treize minutes pleines d'audace face au plus grand club du monde ont fait connaître Alain Traoré à l'Europe du football. Entré en jeu en fin de match face au Real Madrid pour le compte de la deuxième journée de Ligue des champions 2010-2011 (0-1), l'Etalon du Burkina-Faso a convaincu qu'il méritait du temps de jeu. Titulaire au Parc des Sports d'Avignon face à l'ACAA pour le compte de la huitième journée de Ligue 1, dans un inhabituel poste de meneur derrière l'attaquant, Traoré a livré une prestation pleine qui laisse augurer de bonnes choses pour la suite de sa saison.
Avec 89 ballons joués, il a devancé Benoît Pedretti, le métronome de l'AJA et n'a été dépassé sur le terrain que par son homologue provençal Camel Meriem (91). Omniprésent dans le jeu, il a réussi plus de huit passes sur dix et récupéré presque une vingtaine de ballons, performance rare pour un joueur placé si haut sur le pré. Auteur en sus du premier but des Bourguignons, il a parfaitement lancé son équipe sur le chemin de la victoire. Les mots de Jean Fernandez après la rencontre se sont révélés élogieux: "Il a été bon offensivement et dans le repli défensif", à jugé l'intransigeant entraîneur icaunais.
"Soit tu te bouges, soit tu baisses les bras"
La carrière d'Alain Traoré semble donc pouvoir enfin décoller. Passé professionnel en 2006, il n'avait connu qu'une seule fois la joie d'une titularisation en Ligue 1 avant cette rencontre face à Arles-Avignon. Quelques bouts de matches en quatre ans, c'est tout ce à quoi aura droit notre homme, à part le temps d'un prêt de six mois à Brest lors de la saison 2008-2009. Comment expliquer alors que sa carrière n'ait pas décollé plus tôt? Tout tient dans cette phrase que lui a adressé Jean Fernandez: "Maintenant, soit tu te bouges pour devenir un bon joueur de Ligue 1, soit tu baisses les bras, et tu deviendras un joueur de Ligue 2 ou National."
Cette sentence, qui date de l'intersaison, relayée par le journal L'Yonne Républicaine, résume en effet le sentiment qu'inspirait le Burkinabé à son boss. Ce qu'il confirmait d'ailleurs lui-même. "Le coach n'était vraiment pas content de moi. En sortant de son bureau, j'étais presque gêné", expliquait-t-il, avant de préciser que ces remontrance lui ont été utiles: "J'ai vraiment pris conscience que je l'avais trahi. S'il ne me donnait pas ma chance, c'est que je ne faisais pas tout pour jouer. Je suis conscient d'avoir perdu au moins deux ans et je repars à zéro." Ses deux bonnes prestations avant la trêve internationale plaident pour lui, mais il devra maintenant confirmer qu'il a bien décidé de changer d'attitude envers le football de haut niveau. Après tout, mieux vaut tard que jamais.
Une saison blanche puis le Real Madrid. L'enchaînement à de quoi étonner. C'est pourtant ce que vient de connaître Alain Traoré, le milieu de terrain offensif de l'AJ Auxerre. Le jeune Burkinabé n'avait jamais vraiment convaincu son entraîneur, Jean Fernandez, de lui donner sa chance. Remis dans le droit chemin, le jeune homme de 21 ans a remis de l'ordre dans sa vie et fait désormais partie intégrante des plans de l'ancien technicien de l'OM.
Homme du match pour sa première
Treize minutes pleines d'audace face au plus grand club du monde ont fait connaître Alain Traoré à l'Europe du football. Entré en jeu en fin de match face au Real Madrid pour le compte de la deuxième journée de Ligue des champions 2010-2011 (0-1), l'Etalon du Burkina-Faso a convaincu qu'il méritait du temps de jeu. Titulaire au Parc des Sports d'Avignon face à l'ACAA pour le compte de la huitième journée de Ligue 1, dans un inhabituel poste de meneur derrière l'attaquant, Traoré a livré une prestation pleine qui laisse augurer de bonnes choses pour la suite de sa saison.
Avec 89 ballons joués, il a devancé Benoît Pedretti, le métronome de l'AJA et n'a été dépassé sur le terrain que par son homologue provençal Camel Meriem (91). Omniprésent dans le jeu, il a réussi plus de huit passes sur dix et récupéré presque une vingtaine de ballons, performance rare pour un joueur placé si haut sur le pré. Auteur en sus du premier but des Bourguignons, il a parfaitement lancé son équipe sur le chemin de la victoire. Les mots de Jean Fernandez après la rencontre se sont révélés élogieux: "Il a été bon offensivement et dans le repli défensif", à jugé l'intransigeant entraîneur icaunais.
"Soit tu te bouges, soit tu baisses les bras"
La carrière d'Alain Traoré semble donc pouvoir enfin décoller. Passé professionnel en 2006, il n'avait connu qu'une seule fois la joie d'une titularisation en Ligue 1 avant cette rencontre face à Arles-Avignon. Quelques bouts de matches en quatre ans, c'est tout ce à quoi aura droit notre homme, à part le temps d'un prêt de six mois à Brest lors de la saison 2008-2009. Comment expliquer alors que sa carrière n'ait pas décollé plus tôt? Tout tient dans cette phrase que lui a adressé Jean Fernandez: "Maintenant, soit tu te bouges pour devenir un bon joueur de Ligue 1, soit tu baisses les bras, et tu deviendras un joueur de Ligue 2 ou National."
Cette sentence, qui date de l'intersaison, relayée par le journal L'Yonne Républicaine, résume en effet le sentiment qu'inspirait le Burkinabé à son boss. Ce qu'il confirmait d'ailleurs lui-même. "Le coach n'était vraiment pas content de moi. En sortant de son bureau, j'étais presque gêné", expliquait-t-il, avant de préciser que ces remontrance lui ont été utiles: "J'ai vraiment pris conscience que je l'avais trahi. S'il ne me donnait pas ma chance, c'est que je ne faisais pas tout pour jouer. Je suis conscient d'avoir perdu au moins deux ans et je repars à zéro." Ses deux bonnes prestations avant la trêve internationale plaident pour lui, mais il devra maintenant confirmer qu'il a bien décidé de changer d'attitude envers le football de haut niveau. Après tout, mieux vaut tard que jamais.