Alou Diarra et Charles Kaboré sont en concurrence pour une place de titulaire au sein du milieu de terrain de l'OM. Une situation qui ne conviendrait pas forcément aux deux hommes. Le Mercato d'hiver pourrait trancher.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le week-end dernier, et auteur d’un très bon match contre Arsenal (0-0, 4eme journée de la phase de poules de Ligue des Champions), mardi soir, Alou Diarra, le milieu de terrain récupérateur de Marseille, relève progressivement la tête après un début de saison extrêmement décevant. « Il revient, explique Didier Deschamps, l’entraîneur des coéquipiers de Steve Mandanda, en conférence de presse. Il peut toujours faire mieux. Mais ce qu'il a fait, c'est déjà beaucoup mieux que ce qu'il a fait avant. »

En concurrence avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui avait failli changer d’air l’été dernier avant d’être finalement retenu, l’ancien Bordelais a notamment l’air de profiter de la meilleure atmosphère au sein de l’équipe, qui permet à certains joueurs de mieux s’exprimer. Aujourd’hui, les deux hommes sont à la lutte pour une place de titulaire dans l’entrejeu de l’actuel neuvième du championnat de France. Une saine émulation pour certains, une situation vouée à l’échec pour d’autres. Même si Alou Diarra et Charles Kaboré peuvent être associés dans certaines configurations ou si l’ex-joueur de Libourne Saint-Seurin peut aussi évoluer au poste de latéral droit.

Selon une source proche du club du président Vincent Labrune, les deux hommes ne vivent pas forcément très bien cette concurrence. Alors que l’avenir de Didier Deschamps semble toujours s’inscrire en pointillés, il ne serait pas étonnant de voir l’un des deux migrer sous d’autres cieux lors du prochain Mercato d’hiver. Même si les Phocéens vont en priorité essayer de trouver une solution pour recaser André-Pierre Gignac. Dans cette optique, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] apparait comme la victime désignée, Alou Diarra (30 ans), dont les intérêts sont gérés par Jean-Pierre Bernès, n’étant arrivé qu’il y a quelques mois moyennant le versement d’un chèque de près de cinq millions d’euros pour un bail de trois ans (et un salaire estimé à 320 000 euros par mois). Mais compte tenu du contexte actuel, il est difficile d’avoir des certitudes sur la Canebière