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descriptionPitroipa, le symbole et l’énigme de l’attaque rennaise EmptyPitroipa, le symbole et l’énigme de l’attaque rennaise

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Bonjour,

Un article sur Pitroipa, sur le site stade-rennais-online.

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Jonathan Pitroipa est l’une des révélations de la saison dernière. Dribbleur, dynamiteur des surfaces, avec lui c’est la haine ou l’amour, le joueur capable du meilleur comme du pire, à l’exemple même de l’équipe rennaise. Retour sur ce joueur qui s’est parfaitement adapté au style de jeu breton, peut-être trop.

Le Burkina Faso, petit pays enclavé dans l’ouest africain dont le championnat reste assez faible : peu de joueurs burkinakés évoluent au haut niveau en Europe : Charles Kaboré, Alain Traoré et Bakary Koné en sont les rares et uniques exemples. Jonathan Pitroipa a lui fait ses classes dans un centre de formation aujourd’hui disparu, Planète Champion. Pourtant, la tâche était loin d’être facile, les journées de détection attirant des milliers de jeunes burkinabés, la sélection est donc rude : « Je n’avais aucun espoir d’être sélectionné, puisqu’environ 3000 autres garçons provenant des quatre coins du Burkina Faso participèrent à la période d’essai. Initialement, 100 joueurs devaient être sélectionnés, mais nous n’étions plus que 10 ou 15 joueurs lors de la sélection finale. Ce fut très difficile. [...] J’ai réussi la période d’essai. [...] C’est là que j’ai reçu la formation qui m’a permis d’atteindre l’Europe. »

Grâce à cet encadrement, il acquiert donc les moyens de pouvoir se faire repérer par les recruteurs européens. En 2004, après un essai infructueux à Auxerre (son physique ne convainc pas le staff bourguignon), ce sont les observateurs de Fribourg qui apprécient son style et sa physiologie atypique. Qui aurait cru qu’un joueur si discret physiquement renfermait un amour sans borne du ballon ? Cette faiblesse, le Burkinabé en fera une qualité : développant son talent de se faufiler dans les défenses pour y semer le trouble à grand renfort de dribbles, profitant des petits espaces et allant systématiquement au duel pour donner le tortocolis à ses adversaires : « J’essaie de toujours jouer les un-contre-un. Quand je vois que le défenseur vient sur moi, j’ai bien envie de le passer. C’est comme un défi. »Une volonté du contact qui peut surprendre de prime abord, mais qui piège aisément les défenseurs.

Si son style spectaculaire peut impressionner, son adaptation au jeu européen se fait progressivement, avec une première saison quasi blanche où il ne peut que regarder son club descendre en deuxième division. Pour s’adapter à la vie Outre-Rhin, il reçoit l’aide de son compatriote Wilfried Sanou, avec qui il tissera des liens très forts [1]. Un environnement qui favorisera son temps de jeu : sur ses deux dernières saisons à Fribourg, il cumule 16 buts en 67 matchs, un rythme qui correspond à celui qu’il tient en Bretagne [2].
Des statistiques et un style de jeu assez qui suscitent l’intérêt d’Hambourg, en Bundesliga. S’il y fait 97 apparitions, Pitroipa est moins décisif et ne marque que 6 buts. Philippe Redon, ancien adjoint de Dréossi résume parfaitement bien son profil : « Pitroipa est le style de joueur qui n’apporte une plus-value que lorsque le collectif est bien rôdé, que le ballon circule et que l’équipe joue bien. Si l’équipe est en difficulté, il devient alors tout aussi dur pour lui de faire la différence, il dépend de l’équipe dans laquelle il joue ».

L’épanouissement en Bretagne

Malgré tout, le staff rennais garde un œil sur cette pépite : c’est le genre de joueurs dont Frédéric Antonetti a besoin pour regonfler son attaque après une difficile saison 2010-2011. Une intégration en Bretagne qui se fait bien plus rapidement qu’en Allemagne : la campagne européenne contraint les rennais à plonger très tôt dans des matchs à enjeux, et les valeureux Géorgiens de Rustavi l’apprendront à leurs dépens. Pour son premier match en Rouge et noir, Pitroipa offre un doublé aux Bretons et des promesses d’une attaque retrouvée cette saison. Et les chiffres le montrent : 81 buts cette saison dont 53 en Ligue 1. Le bilan aurait pu être plus satisfaisant si le quart d’entre eux n’avaient pas été inscrits sur quatre matchs [3]. Une statistique qui est donc à relativiser, d’autant que si l’équipe a eu tendance à encaisser plus de buts, l’attaque est elle restée irrégulière.

Après l’ouverture de la saison en Géorgie, une victoire sans appel à Dijon (5-1) soulage les Rennais. Et le festival offensif de Pitroipa continue en Ligue 1 puisque, dès le premier match à domicile contre Paris, il offre l’égalisation sur un contre ne laissant aucune chance à l’arrière garde parisienne. Vif et rapide, il correspond tout à fait au style que Frédéric Antonetti veut donner à son attaque. Capable de jouer dans un mouchoir de poche, le Burkinabé surprend par sa technique, à l’image d’un but improbable mais somptueux marqué en fin de saison contre Nice.
L’attaquant harcèle les défenses, subissant 118 fautes quand les défenseurs sont contraints de le stopper à la manière forte. Un chiffre impressionnant, surtout quand on sait qu’il a appris chez les Allemands à rester debout, à éviter les fautes pour servir le jeu collectif et ne pas casser le rythme. Mais ce feu-follet des surfaces ne donne pas d’autre choix à ses adversaires qui, passée la surprise, parent ses attaques en le laissant le venir.

Les limites d’un style de jeu, et la difficulté des attaques placées

Car si Pitroipa et l’attaque stadiste démarrent la saison sur les chapeaux de roues, ils peinent à confirmer sur le long terme. Les entraîneurs adverses continuent d’étudier le schéma offensif breton pour mieux le contrer. Les ailiers du milieu de terrain sont des joueurs de ballon, des milieux offensifs, mais ne sont finalement pas ces ailiers purs longeant la ligne de touche pour centrer. Comme Pitroipa, ils repiquent souvent vers l’intérieur du terrain pour se mettre face au but.
Frédéric Antonetti les utilise en fait pour leur conservation de balle, le porteur du ballon faisant ainsi remonter toute l’équipe pour créer des espaces à ses coéquipiers qui, mis à part Montaño et Boukari, ne sont pas des joueurs de couloir ou de profondeur. Ils ne peuvent multiplier les appels et à raison : c’est une tactique qui n’est guère efficace contre des équipes bien regroupées. Et les ailes sont en fait occupées par les arrières latéraux dès que les espaces le permettent. On observe alors deux schémas offensifs différents : les traditionnels contres, où Pitroipa excelle grâce à sa rapidité, et les attaques placées.

Ce dernier schéma est bien plus compliqué à mettre en place, puisqu’il s’agit pour l’attaque d’amener une situation de but, de pénétrer dans la surface de réparation sans attendre une erreur de la défense adverse. Pour cela il faut des joueurs en forme avec des automatismes de la première heure. Et c’est un véritable travail de fond qui est réalisé à l’entraînement par le staff rennais pour les développer. Mais cela devient évidemment une toute autre affaire de pouvoir le concrétiser en plein match. Les équipes de Ligue 1 (et d’Europe) ne les pratiquent pas forcément, ou peu, et se basent souvent sur la première méthode, les contres, à travers un buteur providentiel pour lequel toute l’équipe joue. Finalement, peu importe le système de jeu car si les attaques placées fonctionnent, le but ou l’occasion de but est souvent à la clé. Les attaques placées représentent un summum pour les tacticiens. Ce projet est ambitieux, mais justement les critiques envers l’équipe bretonne lui reprochaient ce manque d’ambition qui freinait la progression du club.
Là ou le pressing et l’impact athlétique gênaient considérablement les adversaires, certaines équipes trouvent finalement la parade et déjouent ces duels, dans lesquels les rennais excellent.

Les adversaires auront tendance alors à organiser leur défense en deux temps : ils effectuent d’abord un marquage de zone pour garder un rideau défensif et des lignes serrées, laissant ainsi venir les attaquants dans un piège qui va se resserrer autour d’eux. Une fois que le porteur du ballon est assez proche, les défenseurs s’attachent à le submerger au lieu de chercher un duel en un-contre-un qui aura plus de chances d’être perdu. L’adversaire récupère régulièrement le ballon de la sorte, et peut ainsi se mettre en position de contre.

Les enchaînements entre Kembo, Féret et Pitroipa ravissent le public breton et, dans ce système, ils sont logiquement les trois meilleurs passeurs et buteurs du club. Alors que le Briochin marche quasiment sur l’eau au printemps, cela n’empêche pas une baisse de forme courant mars pour les deux autres. Pitroipa, bien conscient de ses capacités, reste lucide et espère bien progresser : « J’ai beaucoup évolué mais je dois travailler pour être plus décisif. Tu ne peux pas être décisif tous les matchs ou réussir tous les dribbles. Ce n’est pas pour autant que je vais changer ma manière de jouer. Je dois être lucide et mieux observer le jeu. Le coach me corrige sur ces points. »
Car cela semble si facile pour le Burkinabé d’éliminer son vis-à-vis que cela peut en devenir exaspérant quand il ne réussit pas. Trébucher sur la dernière marche et oublier son coéquipier pour la dernière passe est un mal bien répandu chez les joueurs de ce profil. La qualité des individualités ne faisant pas tout, il faut savoir construire un collectif. Hors, dans ce cas, le joueur se greffe sur un collectif déjà existant plus qu’il n’y ajoute. Pitroipa n’a certes pas un sens tactique très développé, mais son talent et son abnégation sur le terrain compensent aisément ces manques, pour l’instant.

Par conséquent, l’attaque rennaise était bien souvent dépendante de l’état de forme de ses milieux offensifs. Car devant, pour être honnête, n’existait pas ce tueur des surfaces, ce finisseur que sera peut-être Erding, pour tirer vers le haut le collectif et les prestations des Rouge et noir. Encore fallait-il donc rajouter de l’intelligence de jeu, de la tactique pour compléter tout ce talent technique parfois gâché.

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courage Pitroipa, va de l'avant!!!!!!!!!!

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Car cela semble si facile pour le Burkinabé d’éliminer son vis-à-vis que cela peut en devenir exaspérant quand il ne réussit pas. Trébucher sur la dernière marche et oublier son coéquipier pour la dernière passe est un mal bien répandu chez les joueurs de ce profil. La qualité des individualités ne faisant pas tout, il faut savoir construire un collectif.

Tres bonne remarque que PIT doit prendre en compte pour une eventuelle progression.
Du courage et bonne chance a lui.

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Je pense aussi que PIT doit en équipe nationale changer de poste et jouer dans l'entrejeu au milieu car latéralement il a tendance à aller tout le temps vers l'aile et ses centres n'arrivent pas aux attaquants et aussi il faut que ses dribbles soient utiles(pas de pertes de balles)
il va apprendre mais soyons patients avec lui c'est un futur grand de ce monde

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pit est efficace lorsqu'il joue dans l'axe comme soutien a dagano cette position le permet de destabiliser facilement la defense par rapport aux cotes.

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