Charles Kaboré n'a pas forcément été toujours à son avantage à l'OM, souvent cantonné à un rôle de remplaçant. Mais depuis la reprise et l'arrivée d'Elie Baup, le Burkinabé a changé de statut.
« Je jouerais gardien de but s’il le fallait ». Cette petite phrase signée Charles Kaboré donne le ton de son interview accordée dans les colonnes de La Provence. Comme à son habitude, c’est donc tout sourire et en toute décontraction que le milieu de terrain a répondu aux questions. Il faut dire qu’en même temps, le Burkinabé a tout pour être heureux. Qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations avec sa sélection, il est aussi et surtout apparu à quatorze reprises en quatorze matches sous le maillot de l’Olympique de Marseille en cette saison. Longtemps considéré comme un simple remplaçant, le natif de Bobo-Dioulasso a vu le vent tourner depuis l’arrivée d’Elie Baup.
Un nouveau statut que l’homme de 24 ans savoure : « J’essaie de profiter de la confiance du coach, de celle de mes partenaires. Même si ça n’a pas été toujours le cas, j’essaie d’apporter un plus à cette équipe qui m’a tant donné, à ce club qui a tout fait pour moi. Ce n’est plus pareil. C’est la confiance. Sans confiance, un joueur n’est rien. Si tu n’es pas en confiance, tu ne peux pas faire de projets, prendre des initiatives pour grandir. Le coach m’a donné sa confiance. Ce n’est pas quelqu’un qui parle beaucoup, sauf pour corriger les erreurs, donc on n’a pas forcément échangé sur ça. Il sait que je serais toujours là pour le combat. Moi, je suis content de ma situation aujourd’hui. C’est quelque chose d’extraordinaire. Mais vous savez, j’aimerais pouvoir jouer tous les matches jusqu’à la 38e journée ! »
Et s’il apprécie son nouveau rôle, ne lui dîtes surtout qu’il est désormais le chouchou du coach à la casquette : « Non ! Qui vous a dit ça ? Les relations sont différentes avec chaque personne. Mais bon, c’est vrai que je m’entends bien avec le coach. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, qui sait comment parler à l’humain. C’est important car, si on joue avant tout pour le club, on peut aussi se dépasser pour un entraîneur. C’est une façon de rendre la confiance à celui qui t’a mis sur le terrain. Ça ne peut pas s’expliquer. Je suis toujours pareil. Pour moi, le plus important est de jouer. Mais je ne vais pas changer d’attitude parce que je joue davantage. La vie est trop courte pour ne pas en profiter. Je n’aime pas être triste, je profite des moments présents. C’est magique de vivre de sa passion, de prendre du plaisir à jouer devant des supporters aussi merveilleux, d’être reconnu par le monde du football ». Un discours simple et sain, dont certains feraient bien de s’inspirer.
« Je jouerais gardien de but s’il le fallait ». Cette petite phrase signée Charles Kaboré donne le ton de son interview accordée dans les colonnes de La Provence. Comme à son habitude, c’est donc tout sourire et en toute décontraction que le milieu de terrain a répondu aux questions. Il faut dire qu’en même temps, le Burkinabé a tout pour être heureux. Qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations avec sa sélection, il est aussi et surtout apparu à quatorze reprises en quatorze matches sous le maillot de l’Olympique de Marseille en cette saison. Longtemps considéré comme un simple remplaçant, le natif de Bobo-Dioulasso a vu le vent tourner depuis l’arrivée d’Elie Baup.
Un nouveau statut que l’homme de 24 ans savoure : « J’essaie de profiter de la confiance du coach, de celle de mes partenaires. Même si ça n’a pas été toujours le cas, j’essaie d’apporter un plus à cette équipe qui m’a tant donné, à ce club qui a tout fait pour moi. Ce n’est plus pareil. C’est la confiance. Sans confiance, un joueur n’est rien. Si tu n’es pas en confiance, tu ne peux pas faire de projets, prendre des initiatives pour grandir. Le coach m’a donné sa confiance. Ce n’est pas quelqu’un qui parle beaucoup, sauf pour corriger les erreurs, donc on n’a pas forcément échangé sur ça. Il sait que je serais toujours là pour le combat. Moi, je suis content de ma situation aujourd’hui. C’est quelque chose d’extraordinaire. Mais vous savez, j’aimerais pouvoir jouer tous les matches jusqu’à la 38e journée ! »
Et s’il apprécie son nouveau rôle, ne lui dîtes surtout qu’il est désormais le chouchou du coach à la casquette : « Non ! Qui vous a dit ça ? Les relations sont différentes avec chaque personne. Mais bon, c’est vrai que je m’entends bien avec le coach. C’est quelqu’un qui a beaucoup d’expérience, qui sait comment parler à l’humain. C’est important car, si on joue avant tout pour le club, on peut aussi se dépasser pour un entraîneur. C’est une façon de rendre la confiance à celui qui t’a mis sur le terrain. Ça ne peut pas s’expliquer. Je suis toujours pareil. Pour moi, le plus important est de jouer. Mais je ne vais pas changer d’attitude parce que je joue davantage. La vie est trop courte pour ne pas en profiter. Je n’aime pas être triste, je profite des moments présents. C’est magique de vivre de sa passion, de prendre du plaisir à jouer devant des supporters aussi merveilleux, d’être reconnu par le monde du football ». Un discours simple et sain, dont certains feraient bien de s’inspirer.