Les Etalons affrontent ce samedi 6 septembre 2014 au stade du 4-août à Ouagadougou les Crocodiles du Lesotho pour le compte de la première journée des phases de poules des éliminatoires de la CAN Maroc 2015. Parmi les joueurs convoqués par le sélectionneur national Paul Put, figurent de nouveaux venus dont Yves Benoit Bationo, sociétaire du club de Parme, Série A italienne et prêté pour cette saison 2014-2015 au club de Nîmes en ligue 2 française. Avec Fasozine Yves Benoit Bationo parle de ses débuts en football et son intégration en équipe nationale.
Fasozine.com: Comment pouvez-vous résumer votre parcours?
Yves Benoit Bationo: J’ai fait mes premiers pas dans un centre de formation au quartier Williamsville à Abidjan en Côte d’Ivoire avant de rejoindre le centre de formation de Parme en Italie, club dont j’ai intégré l’équipe réserve où j’étais le capitaine. J’ai été prêté au club d’Empoli en deuxième division italienne avant de retourner à Parme puis prêté à nouveau à une grande équipe, Peroda actuellement en série D. Blessé, j’ai rejoint un club slovène en prêt où j’ai remporté la coupe de la Slovénie et je suis retourné à Parme. Pour cette saison 2014-2015, je suis avec le club français de ligue 2, Nîmes.
Comment ce sont passés les premiers contacts avec la sélection nationale burkinabè?
Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) m’a contacté dans un premier temps mais, j’étais un peu dans l’embarras du choix parce qu’un jeune se sent à l’aise là où il a grandi. Avec les conseils des ainés et surtout ceux de mon grand frère Aristide Bancé, je n’ai plus hésité un seul instant à accepter de jouer pour mon pays le Burkina Faso. Le président de la FBF qui est venu chez moi à trouvé les mots justes.
Avez-vous été tenté de jouer sous les couleurs de la Côte d’Ivoire?
Ce sont les Ivoiriens qui s’intéressaient à moi et m’ont même appelé. Il y a deux ans environ, ils m’ont convoqué au sein des Eléphanteaux juniors mais, je n’ai pas répondu parce que j’avais subi une intervention suite à une fracture à la main.
Comment avez-vous été accueilli dans le groupe des Etalons?
Sincèrement, mes camarades au sein de l’équipe nationale m’ont bien accueilli et je me sens en famille, déjà habitué aux uns et aux autres. Et comme il y a de nombreux joueurs qui ont grandi en Côte d’Ivoire, cela m’a également facilité les choses. Cela me fait énormément plaisir de venir jouer pour mon pays d’origine. J’ai beaucoup suivi les Etalons surtout lors de la CAN 2013 en Afrique du Sud où ils ont fait très bonne impression. Aujourd’hui, ce n’est plus une petite équipe puisqu’elle fait partie des meilleures du continent.
A l’issue de ces quelques jours de préparation, pensez-vous être rentré dans le dispositif du coach et pouvoir jouer ce match?
Je suis un compétiteur et je me mets toujours à la disposition de l’entraineur en m’appliquant comme il le demande. C’est à lui maintenant de décider de me faire jouer ou pas. Mais, je dis à mes frères Burkinabè qu’ils auront le temps de me connaitre.
Jean De la Croix Ouattara
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Fasozine.com: Comment pouvez-vous résumer votre parcours?
Yves Benoit Bationo: J’ai fait mes premiers pas dans un centre de formation au quartier Williamsville à Abidjan en Côte d’Ivoire avant de rejoindre le centre de formation de Parme en Italie, club dont j’ai intégré l’équipe réserve où j’étais le capitaine. J’ai été prêté au club d’Empoli en deuxième division italienne avant de retourner à Parme puis prêté à nouveau à une grande équipe, Peroda actuellement en série D. Blessé, j’ai rejoint un club slovène en prêt où j’ai remporté la coupe de la Slovénie et je suis retourné à Parme. Pour cette saison 2014-2015, je suis avec le club français de ligue 2, Nîmes.
Comment ce sont passés les premiers contacts avec la sélection nationale burkinabè?
Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) m’a contacté dans un premier temps mais, j’étais un peu dans l’embarras du choix parce qu’un jeune se sent à l’aise là où il a grandi. Avec les conseils des ainés et surtout ceux de mon grand frère Aristide Bancé, je n’ai plus hésité un seul instant à accepter de jouer pour mon pays le Burkina Faso. Le président de la FBF qui est venu chez moi à trouvé les mots justes.
Avez-vous été tenté de jouer sous les couleurs de la Côte d’Ivoire?
Ce sont les Ivoiriens qui s’intéressaient à moi et m’ont même appelé. Il y a deux ans environ, ils m’ont convoqué au sein des Eléphanteaux juniors mais, je n’ai pas répondu parce que j’avais subi une intervention suite à une fracture à la main.
Comment avez-vous été accueilli dans le groupe des Etalons?
Sincèrement, mes camarades au sein de l’équipe nationale m’ont bien accueilli et je me sens en famille, déjà habitué aux uns et aux autres. Et comme il y a de nombreux joueurs qui ont grandi en Côte d’Ivoire, cela m’a également facilité les choses. Cela me fait énormément plaisir de venir jouer pour mon pays d’origine. J’ai beaucoup suivi les Etalons surtout lors de la CAN 2013 en Afrique du Sud où ils ont fait très bonne impression. Aujourd’hui, ce n’est plus une petite équipe puisqu’elle fait partie des meilleures du continent.
A l’issue de ces quelques jours de préparation, pensez-vous être rentré dans le dispositif du coach et pouvoir jouer ce match?
Je suis un compétiteur et je me mets toujours à la disposition de l’entraineur en m’appliquant comme il le demande. C’est à lui maintenant de décider de me faire jouer ou pas. Mais, je dis à mes frères Burkinabè qu’ils auront le temps de me connaitre.
Jean De la Croix Ouattara
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