Ils sont nés entre 1994 et 1995, ils ont remporté pour la première fois de l'histoire du football bukinabé la CAN U17 de 2011 au Rwanda, ils ont par conséquent participé à la cinquième coupe du monde cadettes des étalons quelques mois plus-tard. Aujourd'hui, qu'est devenue une des générations les plus prometteuses du Burkina ?
Si à l'image de leur capitaine de l'époque, Abdel Sanou, certains joueurs ne font plus parler d'eux  depuis leur titre, d'autres ont réussis a confirmé parfois même au plus haut niveau.
Beaucoup sont restés au Burkina après leur belle épopée, avec plus ou moins de réussite. Si Inoussa Zidnaba (EFO) a continué sa carrière au pays, il a en revanche disparu des différentes équipes nationales. Romaric Pitroipa (EFO) etOusman Nana (ASFA) qui n'était plus appelé avec une équipe nationales depuis la CAN 2011, ont eux récemment fait leur retour avec les étalons U23, qualifiés pour les jeux africains de cet été. Ismaël Bande ou Issouf Paro, respectivement au RCK et à l'EFO, n'ont quant à eux, jamais quittés les équipes des espoirs nationaux (sans pour autant compter la moindre sélection avec les A). Parmi ses joueurs évoluant toujours dans le Fasofoot, le plus prometteur est peut-être Séni Ouedraogo. Grand espoir des équipes jeunes, il est sans conteste l'un des gardiens de buts le plus doué de sa génération au Burkina. Si il évolue toujours a l'US Ouagadougou, ses bonnes performances ne devrait pas tardé à le faire remarquer sur la scène internationale, lui qui rêve d'Europe.
Si l'Europe est encore un rêve pour certain, d'autres ont déjà tenté l'aventure de l'autre côté de la méditérranée. Et là encore la réussite est inégale. Certain sont arrivé en France et évolue avec la réserve ou les équipes jeunes de club professionnel : Rashade Sido fait partie de l'effectif de l'équipe B du SC Bastia depuis deux saisons et effectue quelques rares entrées en jeu. Hassim Traoré(actuellement blessé aux ligaments croisés) est un peu dans la même situation à l'AS St Étienne. Zaniou Sana, lui, c'est au FC Toulouse qu'il continu sa formation, lui aussi en effectuant des bouts de matchs avec l'équipe réserve. Parmi les réservistes, le joueur qui s'en sort le mieux a l’heure actuelle est certainement Faiçal  Ouedraogo. Milieu offensif avec l'équipe bis de Brest, club de Ligue 2, il est depuis le début de saison titulaire indiscutable.
Même si ils sont peu nombreux, quelques étalons de cette génération ont réussi a se faire une place parmi les équipes unes de club européen.
Patrice Zoungrana a choisit une destination exotique et est partit pour le NK Neretavac en troisième division croate, qui n'est certes pas le championnat le plus visible pour se faire repérer mais qui lui permet d'avoir du temps de jeu. Yaya Bamba évolue lui dans un championnat au niveau guère plus élevé mais avec une visibilité plus grande puisqu'il est a l'heure actuelle a Gondomar, petite ville proche de Porto, qui joue en troisième division portugaise. Le milieu de terrain y est titulaire et peut  prétendre a joué à plus haut niveau. Abdul Aziz Kaboré a lui réussit à ce faire une place parmi l'effectif de Valencienne club de Ligue 2. Le jeune milieu défensif joue depuis cette saison avec l'équipe première avec laquelle il arrive régulièrement à avoir un statut de titulaire.
Mais parmi tous ces joueurs, un dépasse tout les autres par son talent et ses performances, je veux bien sur parler de l'incontournable Bertrand Traoré. A 19 ans seulement, il appartient déjà a un des meilleurs clubs d’Europe, Chelsea. Prêté au Vitess Arhem depuis deux saisons, il explose littéralement cette année. Un des meilleurs espoirs du football de tous le continent africain, il est le seul joueur de cette promotion a avoir déjà joué avec l’équipe nationale des Étalons.

Quatre ans après leur titre peu de joueurs ont réussit a confirmer a haut niveau. Mais cette génération de footballeur est pleine de talent et si elle peine encore a éclore, elle est encore jeune et leur avenir n'est pas encore tracé. C'est maintenant à eux de faire les bons choix.