Elimination des Etalons
Quelques remplaçants s’expriment
mardi 26 janvier 2010
Après l’élimination des Etalons, nous avons approché quelques seconds
couteaux de l’équipe pour recueillir leur sentiment sur comment ils ont
vécu la CAN sur le banc et savoir s’ils avaient l’impression de pouvoir
apporter quelque chose à l’équipe si Duarte les jetait dans le bain.
Aziz Nikièma : « Je respecte les choix de l’entraîneur »
Ce n’est pas facile pour un joueur d’assister à une compétition comme
la CAN sur le banc de touche. Mais c’est dommage, tout le monde ne peut
pas jouer. Nous sommes 23 et c’est à l’entraîneur de faire ses choix et
je les respecte.
On n’est pas en club mais en équipe nationale donc il faut penser à
l’intérêt du pays. Je suis déçu parce qu’on ne s’est pas qualifié mais
pas déçu pour n’avoir pas foulé l’aire de jeu. C’est vrai, tout joueur
aimerait jouer lors d’une CAN, mais je prends ça avec philosophie.
Ce qui me peine c’est qu’on avait l’opportunité de se qualifier et
on n’en a pas profité. Je suis encore jeune et j’aurais l’occasion de
disputer d’autres CAN. On a toujours l’impression sur le banc que si on
rentre on peut toujours apporter quelque chose à l’équipe. Mais sur le
terrain, ce n’est pas pareil. Si l’entraîneur me donnait la chance
d’entrer, peut-être que j’aurais pu apporter le plus escompté.
Wilfried Sanou : « C’est frustrant de n’avoir pas eu une minute de temps de jeu »
Pour un professionnel, il faut prendre les choses positivement. Ça fait
mal au cœur de voir ses coéquipiers jouer et toi dehors. Laisser ton
club et venir c’est déjà un grand sacrifice que tu fais. Mais c’est le
choix de l’entraîneur et par rapport à cela, on ne doit pas trop jaser.
C’est fini il n’y a rien à faire, il faut continuer à travailler et
j’espère qu’on aura la chance de se qualifier pour une prochaine CAN.
En tant que joueur qui a déjà disputé une CAN, je pouvais apporter
quelque chose à l’équipe si j’étais aligné. Malheureusement, ça n’a pas
été le cas. Je ne reproche rien au coach, c’est lui qui est à la tête
de l’équipe et il faut respecter ses décisions. En tant que
compétiteur, je peux l’en vouloir car tu ne peux pas venir passer trois
semaines en équipe nationale et ne même pas avoir une minute de temps
de jeu. Pour moi, c’est déjà fait il faut maintenant regarder vers le
futur.
Wilfried Benjamin Balima : « Je voudrais maintenant postuler pour une place de titulaire »
C’est ma première année avec l’équipe nationale senior et en plus,
c’est le choix de l’entraîneur. Il a estimé que ce sont les meilleurs
du moment qu’il a alignés. C’est au joueur de prouver qu’il peut
apporter un plus si l’occasion s’offre à lui.
Du banc, j’étais persuadé que si je rentrais, je pouvais apporter un
plus. Mes amis m’ont même confirmé que j’étais très en forme à
l’entraînement et que si je rentrais tôt, je pouvais faire gagner
l’équipe.
Je continuerais toujours à me battre car après avoir disputé mon
premier match avec l’équipe nationale et surtout en CAN, cela donne des
ailes et je voudrais maintenant postuler pour une place de titulaire.
Propos recueillis par
Béranger ILBOUDO
Quel avenir pour Paulo Duarte ?
Plus qu’une rumeur, la nouvelle s’est installée et semble être une
réalité. Le sélectionneur national du Burkina Faso, Paulo Duarte, est
convoité par le Mali pour coacher son équipe-fanion et par la Tunisie
où un club a besoin de ses services.
Depuis, les supputations vont bon train. Lié sous contrat avec le
Burkina jusqu’en mars prochain, l’avenir du technicien portugais au
Faso est en pointillés. Depuis son arrivée au Burkina il y a 2 ans,
Paulo Duarte a apporté énormément aux Etalons surtout sur le plan
tactique. Aussi, il a pu asseoir une rigueur de travail et une
discipline dans le groupe Etalons.
De cet ordre, plus d’un ne souhaite que le coach des Etalons
abandonne le navire en si bon chemin, nonobstant leur courte aventure à
la CAN 2010. Certainement que les autorités sportives s’apprêtent à lui
proposer un nouveau contrat. Quid de cela, des interrogations fusent.
On le sait, l’atmosphère dans le groupe Etalons à un certain moment
n’est pas enviable et la récente déclaration d’Aristide Banssé dans la
presse en est une preuve.
Aussi, entre l’entraîneur et certains joueurs, ce n’est pas non
plus le parfait amour. Et que dire de ces polémiques qui existeraient
entre certains joueurs ? Des aléas qui ne sont pas de nature à
favoriser ou à permettre à Paulo Duarte de travailler sereinement s’il
veut poursuivre l’aventure.
Outre ces petits couacs, force est de reconnaître que le technicien
portugais a maintenant une assez bonne connaissance du football
burkinabè. La mentalité des joueurs, des dirigeants, des supporters et
même de la presse.
Il a réussi à se trouver un noyau. Le laisser partir ne serait pas
un retour à l’éternel problème de changement d’entraîneurs ? Qui du
reste peut couper l’élan amorcé et enverra son remplaçant à consacrer
un bon moment pour reconstruire et s’adapter. Surtout si l’on sait que
les éliminatoires de la prochaine CAN seront entamées dès le mois de
septembre de cette même année.
Alors, une bonne décision sur l’avenir de Paulo Duarte à la tête des
Etalons est de mise. A moins que celui-ci ne veut jouer sur la base du
plus offrant !
Yves OUEDRAOGO
Quelques remplaçants s’expriment
mardi 26 janvier 2010
Après l’élimination des Etalons, nous avons approché quelques seconds
couteaux de l’équipe pour recueillir leur sentiment sur comment ils ont
vécu la CAN sur le banc et savoir s’ils avaient l’impression de pouvoir
apporter quelque chose à l’équipe si Duarte les jetait dans le bain.
Aziz Nikièma : « Je respecte les choix de l’entraîneur »
Ce n’est pas facile pour un joueur d’assister à une compétition comme
la CAN sur le banc de touche. Mais c’est dommage, tout le monde ne peut
pas jouer. Nous sommes 23 et c’est à l’entraîneur de faire ses choix et
je les respecte.
On n’est pas en club mais en équipe nationale donc il faut penser à
l’intérêt du pays. Je suis déçu parce qu’on ne s’est pas qualifié mais
pas déçu pour n’avoir pas foulé l’aire de jeu. C’est vrai, tout joueur
aimerait jouer lors d’une CAN, mais je prends ça avec philosophie.
Ce qui me peine c’est qu’on avait l’opportunité de se qualifier et
on n’en a pas profité. Je suis encore jeune et j’aurais l’occasion de
disputer d’autres CAN. On a toujours l’impression sur le banc que si on
rentre on peut toujours apporter quelque chose à l’équipe. Mais sur le
terrain, ce n’est pas pareil. Si l’entraîneur me donnait la chance
d’entrer, peut-être que j’aurais pu apporter le plus escompté.
Wilfried Sanou : « C’est frustrant de n’avoir pas eu une minute de temps de jeu »
Pour un professionnel, il faut prendre les choses positivement. Ça fait
mal au cœur de voir ses coéquipiers jouer et toi dehors. Laisser ton
club et venir c’est déjà un grand sacrifice que tu fais. Mais c’est le
choix de l’entraîneur et par rapport à cela, on ne doit pas trop jaser.
C’est fini il n’y a rien à faire, il faut continuer à travailler et
j’espère qu’on aura la chance de se qualifier pour une prochaine CAN.
En tant que joueur qui a déjà disputé une CAN, je pouvais apporter
quelque chose à l’équipe si j’étais aligné. Malheureusement, ça n’a pas
été le cas. Je ne reproche rien au coach, c’est lui qui est à la tête
de l’équipe et il faut respecter ses décisions. En tant que
compétiteur, je peux l’en vouloir car tu ne peux pas venir passer trois
semaines en équipe nationale et ne même pas avoir une minute de temps
de jeu. Pour moi, c’est déjà fait il faut maintenant regarder vers le
futur.
Wilfried Benjamin Balima : « Je voudrais maintenant postuler pour une place de titulaire »
C’est ma première année avec l’équipe nationale senior et en plus,
c’est le choix de l’entraîneur. Il a estimé que ce sont les meilleurs
du moment qu’il a alignés. C’est au joueur de prouver qu’il peut
apporter un plus si l’occasion s’offre à lui.
Du banc, j’étais persuadé que si je rentrais, je pouvais apporter un
plus. Mes amis m’ont même confirmé que j’étais très en forme à
l’entraînement et que si je rentrais tôt, je pouvais faire gagner
l’équipe.
Je continuerais toujours à me battre car après avoir disputé mon
premier match avec l’équipe nationale et surtout en CAN, cela donne des
ailes et je voudrais maintenant postuler pour une place de titulaire.
Propos recueillis par
Béranger ILBOUDO
Quel avenir pour Paulo Duarte ?
Plus qu’une rumeur, la nouvelle s’est installée et semble être une
réalité. Le sélectionneur national du Burkina Faso, Paulo Duarte, est
convoité par le Mali pour coacher son équipe-fanion et par la Tunisie
où un club a besoin de ses services.
Depuis, les supputations vont bon train. Lié sous contrat avec le
Burkina jusqu’en mars prochain, l’avenir du technicien portugais au
Faso est en pointillés. Depuis son arrivée au Burkina il y a 2 ans,
Paulo Duarte a apporté énormément aux Etalons surtout sur le plan
tactique. Aussi, il a pu asseoir une rigueur de travail et une
discipline dans le groupe Etalons.
De cet ordre, plus d’un ne souhaite que le coach des Etalons
abandonne le navire en si bon chemin, nonobstant leur courte aventure à
la CAN 2010. Certainement que les autorités sportives s’apprêtent à lui
proposer un nouveau contrat. Quid de cela, des interrogations fusent.
On le sait, l’atmosphère dans le groupe Etalons à un certain moment
n’est pas enviable et la récente déclaration d’Aristide Banssé dans la
presse en est une preuve.
Aussi, entre l’entraîneur et certains joueurs, ce n’est pas non
plus le parfait amour. Et que dire de ces polémiques qui existeraient
entre certains joueurs ? Des aléas qui ne sont pas de nature à
favoriser ou à permettre à Paulo Duarte de travailler sereinement s’il
veut poursuivre l’aventure.
Outre ces petits couacs, force est de reconnaître que le technicien
portugais a maintenant une assez bonne connaissance du football
burkinabè. La mentalité des joueurs, des dirigeants, des supporters et
même de la presse.
Il a réussi à se trouver un noyau. Le laisser partir ne serait pas
un retour à l’éternel problème de changement d’entraîneurs ? Qui du
reste peut couper l’élan amorcé et enverra son remplaçant à consacrer
un bon moment pour reconstruire et s’adapter. Surtout si l’on sait que
les éliminatoires de la prochaine CAN seront entamées dès le mois de
septembre de cette même année.
Alors, une bonne décision sur l’avenir de Paulo Duarte à la tête des
Etalons est de mise. A moins que celui-ci ne veut jouer sur la base du
plus offrant !
Yves OUEDRAOGO