Ali Rabo (Al Shorta/ Egypte)
« Que les dirigeants de l’ASFA-Y s’entendent pour le bien de l’équipe »
14 novembre 2011, par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Arrivé en
début de saison en Egypte au sein de la formation de El Shorta, l’ex
sociétaire de l’ASFA-Y, Ali Rabo, n’a pas mis du temps à s’imposer dans
ce club. Titulaire indiscutable, il a profité de la petite trêve que
connait le championnat égyptien pour revenir se ressourcer au bercail.
Il a accepté se confier à Sidwaya Sport.
Quelles sont les raisons de votre présence au bercail ?
Je suis là juste pour 7 jours. Il y a
une trêve en Egypte à cause d’un regroupement des footballeurs de ce
pays dont la plus part évolue dans le championnat local. Ainsi après
notre dernier match victorieux du 8 novembre dernier contre le Zamâlek,
le coach était très content et il a accordé aux 3 étrangers du club,
dont moi 7 jours de repos. Je n’avais pas eu cette opportunité parce
qu’après mon test concluant avec ce club, j’avais voulu revenir mais le
coach a préféré que j’y reste pour entamer la préparation avec l’équipe.
Et là j’ai eu l’occasion et je n’ai pas hésité à revenir voir les
miens. Je repars jeudi.
Comment se passe votre saison ?
J’allais dire très bien. Depuis que je suis dans ce club, j’ai disputé
toutes les rencontres. Que ce soit en championnat ou en coupe
nationale, je n’ai jamais été remplacé. Je ne doute pas de mes qualités
mais je reconnais que le coach m’a aimé dès mon premier entrainement
avec l’équipe. Il connait Mohamed Koffi pour l’avoir déjà entrainé la
saison passée à Petrojet. Et souvent il demande l’après lui. Et lorsque
je l’informe qu’il est convoqué en équipe nationale, il me demande et
moi ? Je lui réponds que mon jour viendra inch‘Alla. Pour vous dire que
ça se passe bien. Je prie seulement Dieu pour ne pas contracter une
blessure.
Vous occupez la même position sur le terrain comme à l’ASFA-Y ?
J’évolue dans le secteur médian. Souvent comme milieu défensif ou seul à la défense.
Comment cela s’est –il passé pour que vous vous retrouviez en Egypte ?
C’est par l’intermédiaire d’un agent de
joueurs. Il a pris tous les documents nécessaires notamment un CD de mes
prestations qu’il a envoyé et l’équipe m’a envoyé une invitation pour
un test. Je suis parti et ça été concluant.
Beaucoup de footballeurs burkinabè, partis en Egypte, sont revenus sur la pointe des pieds. Comment expliquez-vous cela ?
Je n’ai pas d’explication. Je mets cela
au compte du facteur chance. Je vous disais tantôt que dès mon premier
entrainement, le coach m’a aimé. Ce qui veut dire que le facteur chance a
aussi fait son travail . Il pouvait ne pas aimer ma tête, ce qui allait
compliquer les choses. Sinon tous les joueurs burkinabè qui étaient en
Egypte et qui sont revenus avaient des qualités. C’est la chance qui
leur a manqué.
Quelles sont vos relations avec les joueurs burkinabè d’Egypte ?
Actuellement à part Mohamed Koffi, je
n’ai pas de relation avec un footballeur burkinabè évoluant, à ma
connaissance, en Egypte. Pour parler de Mohamed Koffi, il est un bon
grand frère pour moi en Egypte. Je dirai que ce joueur est un exemple à
travers ses bons conseils qu’il m’a toujours prodigués. Quand je suis
arrivé, il m’a pris comme son petit frère. Nous sommes logés côte à côte
et souvent je me repose chez lui avant de rejoindre chez moi.
Avez-vous gardé des relations avec votre ancien club l’ASFA-Y ?
Oui. J’ai appelé Armand Beouindé quand
je suis arrivé. J’ai tenté de joindre le PCA Antoine Zoungrana mais ça
ne passait pas. D’ailleurs je vais passer au terrain m’entrainer avec
mes amis et profiter saluer les supporters qui m’ont toujours soutenu.
Que pensez-vous de la crise que vit présentement l’ASFA-Y ?
Ce que je peux dire, c’est juste
demander aux dirigeants de s’entendre pour le bien de l’équipe. Vous
n’ignorez pas qu’il y a la Champions league qui se profile et à laquelle
l’ASFA-Y est engagée. Je prie Dieu que cela s’arrange.
Votre appréciation de la poule du Burkina après le tirage au sort de la CAN ?
Vu les dernières prestations des quatre nations qui composent la poule, je vois le Burkina et la Côte d’Ivoire sortir gagnants.
Ali Rabo pense-t-il aux Etalons ?
Chaque jour que Dieu fait, je rêve de
venir défendre les couleurs de mon pays. C’est vrai que ce n’était pas
évident quand j’évoluais au pays. Mais maintenant que j’ai eu la chance
de sortir, je souhaite qu’on ait un œil sur moi. Je vais prouver que je
mérite la sélection.
Quel est votre objectif à court terme ?
Je prie Dieu pour ne pas dépasser deux
ans en Egypte. Si je ne suis pas blessé, c’est tout ce que je crains, je
ne pense pas y rester plus de deux ans. Je profite demander au public
sportif burkinabè de prier pour moi, et aussi pour les autres pour
qu’ils puissent sortir monnayer leurs talents. Aussi, je n’oublie pas
Daouda Sanou Famozo qui m’a inculqué beaucoup de choses pendant ma
formation au centre.
« Que les dirigeants de l’ASFA-Y s’entendent pour le bien de l’équipe »
14 novembre 2011, par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Arrivé en
début de saison en Egypte au sein de la formation de El Shorta, l’ex
sociétaire de l’ASFA-Y, Ali Rabo, n’a pas mis du temps à s’imposer dans
ce club. Titulaire indiscutable, il a profité de la petite trêve que
connait le championnat égyptien pour revenir se ressourcer au bercail.
Il a accepté se confier à Sidwaya Sport.
Quelles sont les raisons de votre présence au bercail ?
Je suis là juste pour 7 jours. Il y a
une trêve en Egypte à cause d’un regroupement des footballeurs de ce
pays dont la plus part évolue dans le championnat local. Ainsi après
notre dernier match victorieux du 8 novembre dernier contre le Zamâlek,
le coach était très content et il a accordé aux 3 étrangers du club,
dont moi 7 jours de repos. Je n’avais pas eu cette opportunité parce
qu’après mon test concluant avec ce club, j’avais voulu revenir mais le
coach a préféré que j’y reste pour entamer la préparation avec l’équipe.
Et là j’ai eu l’occasion et je n’ai pas hésité à revenir voir les
miens. Je repars jeudi.
Comment se passe votre saison ?
J’allais dire très bien. Depuis que je suis dans ce club, j’ai disputé
toutes les rencontres. Que ce soit en championnat ou en coupe
nationale, je n’ai jamais été remplacé. Je ne doute pas de mes qualités
mais je reconnais que le coach m’a aimé dès mon premier entrainement
avec l’équipe. Il connait Mohamed Koffi pour l’avoir déjà entrainé la
saison passée à Petrojet. Et souvent il demande l’après lui. Et lorsque
je l’informe qu’il est convoqué en équipe nationale, il me demande et
moi ? Je lui réponds que mon jour viendra inch‘Alla. Pour vous dire que
ça se passe bien. Je prie seulement Dieu pour ne pas contracter une
blessure.
Vous occupez la même position sur le terrain comme à l’ASFA-Y ?
J’évolue dans le secteur médian. Souvent comme milieu défensif ou seul à la défense.
Comment cela s’est –il passé pour que vous vous retrouviez en Egypte ?
C’est par l’intermédiaire d’un agent de
joueurs. Il a pris tous les documents nécessaires notamment un CD de mes
prestations qu’il a envoyé et l’équipe m’a envoyé une invitation pour
un test. Je suis parti et ça été concluant.
Beaucoup de footballeurs burkinabè, partis en Egypte, sont revenus sur la pointe des pieds. Comment expliquez-vous cela ?
Je n’ai pas d’explication. Je mets cela
au compte du facteur chance. Je vous disais tantôt que dès mon premier
entrainement, le coach m’a aimé. Ce qui veut dire que le facteur chance a
aussi fait son travail . Il pouvait ne pas aimer ma tête, ce qui allait
compliquer les choses. Sinon tous les joueurs burkinabè qui étaient en
Egypte et qui sont revenus avaient des qualités. C’est la chance qui
leur a manqué.
Quelles sont vos relations avec les joueurs burkinabè d’Egypte ?
Actuellement à part Mohamed Koffi, je
n’ai pas de relation avec un footballeur burkinabè évoluant, à ma
connaissance, en Egypte. Pour parler de Mohamed Koffi, il est un bon
grand frère pour moi en Egypte. Je dirai que ce joueur est un exemple à
travers ses bons conseils qu’il m’a toujours prodigués. Quand je suis
arrivé, il m’a pris comme son petit frère. Nous sommes logés côte à côte
et souvent je me repose chez lui avant de rejoindre chez moi.
Avez-vous gardé des relations avec votre ancien club l’ASFA-Y ?
Oui. J’ai appelé Armand Beouindé quand
je suis arrivé. J’ai tenté de joindre le PCA Antoine Zoungrana mais ça
ne passait pas. D’ailleurs je vais passer au terrain m’entrainer avec
mes amis et profiter saluer les supporters qui m’ont toujours soutenu.
Que pensez-vous de la crise que vit présentement l’ASFA-Y ?
Ce que je peux dire, c’est juste
demander aux dirigeants de s’entendre pour le bien de l’équipe. Vous
n’ignorez pas qu’il y a la Champions league qui se profile et à laquelle
l’ASFA-Y est engagée. Je prie Dieu que cela s’arrange.
Votre appréciation de la poule du Burkina après le tirage au sort de la CAN ?
Vu les dernières prestations des quatre nations qui composent la poule, je vois le Burkina et la Côte d’Ivoire sortir gagnants.
Ali Rabo pense-t-il aux Etalons ?
Chaque jour que Dieu fait, je rêve de
venir défendre les couleurs de mon pays. C’est vrai que ce n’était pas
évident quand j’évoluais au pays. Mais maintenant que j’ai eu la chance
de sortir, je souhaite qu’on ait un œil sur moi. Je vais prouver que je
mérite la sélection.
Quel est votre objectif à court terme ?
Je prie Dieu pour ne pas dépasser deux
ans en Egypte. Si je ne suis pas blessé, c’est tout ce que je crains, je
ne pense pas y rester plus de deux ans. Je profite demander au public
sportif burkinabè de prier pour moi, et aussi pour les autres pour
qu’ils puissent sortir monnayer leurs talents. Aussi, je n’oublie pas
Daouda Sanou Famozo qui m’a inculqué beaucoup de choses pendant ma
formation au centre.
Interview réalisée par Yves OUEDRAOGO