FOOTBALL BURKINABE : "Donnons-nous la main"
jeudi 15 décembre 2011
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La coupe d’Afrique des Nations de football approche à grands pas. Le Burkina y participe. C’est pourquoi cet "observateur du football national" appelle à l’unité de tous les Burkinabè autour des Etalons.
Mon opinion ici porte essentiellement sur notre football. Elle porte bien sur notre sport roi car de très près, j’observe mais loin de moi l’idée de me déguiser en un donneur de leçons, surtout pas. Ma motivation d’analyse vient du fait que mon cœur bat, il bat parce que j’aime le football et chaque fois que les voix sont discordantes autour de la boule de cuir, je ne puis m’empêcher de m’exprimer. Au plan national, il n’est un secret pour personne que notre football a traversé quelques petites zones de turbulence, surtout par manque de communication de la part des responsables. Mais cela, de mon point de vue, ne pourrait servir à le déstabiliser.
Nos clubs, contrairement à ce que d’aucuns pensent, ne sont pas de bas niveau si nous devons prendre l’exemple sur d’autres pays non loin de chez nous. Dans ce sens, je félicite l’ensemble des dirigeants de nos clubs pour le courage et les efforts multiples consentis dans le travail combien difficile. Je les exhorte à continuer dans cette dynamique pour faire davantage du football national un socle solide de développement et surtout un vecteur de cohésion sociale et de rassemblement autour d’un idéal commun. C’est vrai que notre championnat a enregistré de sérieux problèmes dans son déroulement, imputables aux responsables du football toutes catégories confondues (FBF, clubs, ligues etc.).
Il faut également noter des points positifs à l’actif de ces mêmes acteurs au niveau des performances de nos équipes nationales, et au moment même où notre équipe nationale se prépare pour la CAN 2012 après sa brillante qualification marquée également par le problème Hervé Zengué (dont l’apport des autorités a été capital), les acteurs de notre football devraient s’en réjouir et accepter de travailler ensemble (car une personne du dehors ne viendra le faire à notre place) pour répondre aux attentes du peuple. Je reste convaincu que si l’ensemble des acteurs parlaient le même langage, notre football irait de mieux en mieux, surtout dans une Afrique qui cherche ses marques en la matière.
Quant aux responsables actuels du football, je les exhorte à plus de communication, de perspicacité et de diligence dans le traitement des dossiers mais qu’ils reçoivent mes encouragements et bénédictions, surtout sérénité et solidarité pour plus de résultats palpables comme cela l’a toujours été et aussi que toutes les actions soient toujours dans l’intérêt de notre cher pays. Je voudrais saisir l’occasion pour espérer que tous les acteurs (clubs, ligues, districts, supporters, presse) travaillent de façon sereine et de manière à faciliter la tâche à nos dirigeants afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Au moment où une crise alimentaire se pointe à l’horizon, il serait bon que le monde du sport burkinabè se mobilise aux côtés du gouvernement pour relever le défi.
Quant au ministre des Sports et des loisirs (très proche des sportifs), son rôle joué à la tête du département depuis sa nomination est fort appréciable car il prône toujours le rassemblement et proscrit la division. Il saura garder cette vision noble car elle rencontre l’assentiment des plus hautes autorités de notre pays. Enfin, à quelques semaines du début de la CAN 2012, je voudrais inviter les supporters et tout le peuple burkinabè à se mettre dès à présent dans la prière. Certes, les Etalons ont d’énormes atouts mais tous ensemble, déterminés, nous vaincrons. Acceptons toujours le dialogue et la tolérance car le Burkina Faso, havre de paix, se construit avec toutes et tous.
Kisbsa Delwendé Zongo Observateur du football national
jeudi 15 décembre 2011
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La coupe d’Afrique des Nations de football approche à grands pas. Le Burkina y participe. C’est pourquoi cet "observateur du football national" appelle à l’unité de tous les Burkinabè autour des Etalons.
Mon opinion ici porte essentiellement sur notre football. Elle porte bien sur notre sport roi car de très près, j’observe mais loin de moi l’idée de me déguiser en un donneur de leçons, surtout pas. Ma motivation d’analyse vient du fait que mon cœur bat, il bat parce que j’aime le football et chaque fois que les voix sont discordantes autour de la boule de cuir, je ne puis m’empêcher de m’exprimer. Au plan national, il n’est un secret pour personne que notre football a traversé quelques petites zones de turbulence, surtout par manque de communication de la part des responsables. Mais cela, de mon point de vue, ne pourrait servir à le déstabiliser.
Nos clubs, contrairement à ce que d’aucuns pensent, ne sont pas de bas niveau si nous devons prendre l’exemple sur d’autres pays non loin de chez nous. Dans ce sens, je félicite l’ensemble des dirigeants de nos clubs pour le courage et les efforts multiples consentis dans le travail combien difficile. Je les exhorte à continuer dans cette dynamique pour faire davantage du football national un socle solide de développement et surtout un vecteur de cohésion sociale et de rassemblement autour d’un idéal commun. C’est vrai que notre championnat a enregistré de sérieux problèmes dans son déroulement, imputables aux responsables du football toutes catégories confondues (FBF, clubs, ligues etc.).
Il faut également noter des points positifs à l’actif de ces mêmes acteurs au niveau des performances de nos équipes nationales, et au moment même où notre équipe nationale se prépare pour la CAN 2012 après sa brillante qualification marquée également par le problème Hervé Zengué (dont l’apport des autorités a été capital), les acteurs de notre football devraient s’en réjouir et accepter de travailler ensemble (car une personne du dehors ne viendra le faire à notre place) pour répondre aux attentes du peuple. Je reste convaincu que si l’ensemble des acteurs parlaient le même langage, notre football irait de mieux en mieux, surtout dans une Afrique qui cherche ses marques en la matière.
Quant aux responsables actuels du football, je les exhorte à plus de communication, de perspicacité et de diligence dans le traitement des dossiers mais qu’ils reçoivent mes encouragements et bénédictions, surtout sérénité et solidarité pour plus de résultats palpables comme cela l’a toujours été et aussi que toutes les actions soient toujours dans l’intérêt de notre cher pays. Je voudrais saisir l’occasion pour espérer que tous les acteurs (clubs, ligues, districts, supporters, presse) travaillent de façon sereine et de manière à faciliter la tâche à nos dirigeants afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Au moment où une crise alimentaire se pointe à l’horizon, il serait bon que le monde du sport burkinabè se mobilise aux côtés du gouvernement pour relever le défi.
Quant au ministre des Sports et des loisirs (très proche des sportifs), son rôle joué à la tête du département depuis sa nomination est fort appréciable car il prône toujours le rassemblement et proscrit la division. Il saura garder cette vision noble car elle rencontre l’assentiment des plus hautes autorités de notre pays. Enfin, à quelques semaines du début de la CAN 2012, je voudrais inviter les supporters et tout le peuple burkinabè à se mettre dès à présent dans la prière. Certes, les Etalons ont d’énormes atouts mais tous ensemble, déterminés, nous vaincrons. Acceptons toujours le dialogue et la tolérance car le Burkina Faso, havre de paix, se construit avec toutes et tous.
Kisbsa Delwendé Zongo Observateur du football national