Bonjour,
Un article de France 24 sur les raisons de la débâcle des étalons.
Pourquoi les Étalons du Burkina ont encore échoué à la CAN
Le Burkina a quitté la CAN le 30 janvier après sa troisième défaite face au Soudan sur un score d’1 but à 2. En trois matchs, les Etalons ont encaissé six buts et ont marqué trois. Une trop grande faiblesse défensive qui montre que l’équipe burkinabè n’était aussi prête qu’on pouvait le penser. On a noté des lacunes incroyables à ce stade de la compétition malgré le niveau de jeu acceptable.
Sur le plan technique, le niveau physique des joueurs ne semblait pas être uniforme. En fin de partie, on en voyait beaucoup traîner les pieds, alors que les efforts devaient se poursuivre surtout que l’équipe était toujours menée. Entre PITROIPA, TRAORE et dans une moindre mesure KABORE, qui arrivent du championnat de France avec de la compétition dans les jambes et les éléments qui évoluent dans les pays de l’Europe où les championnats étaient à l’arrêt, il y a bien une différence.
Dans la production d’ensemble, le rendement prend un coup. Individuellement, les Etalons ont commis des erreurs de débutants sur tous les buts encaissés. La preuve d’un manque de concentration durant les matchs. On sentait venir ce genre situation avec les pertes de balles et les mauvaises relances dans le camp burkinabè. Le deuxième but angolais en est la parfaite illustration. La balle ressortit par la défense centrale pour sa sécurisation avant la relance a été ramenée au cœur du jeu au niveau du demi-défensif Djakardia KONE. Le pressing angolais l’a fait perdre la boule de cuir au profit de Manucho qui n’a fait que battre Daouda DIAKITE.
Le gardien de but, parlons-en ! Ceux qui doutaient de son niveau pour jouer dans le haut niveau ont eu raison. Les buts encaissés étaient bien évitables. Le plus emblématique est le second but ivoirien. Dans la phase de jeu, ils étaient deux défenseurs (Mamadou TALL et Bakary KONE) sur le ballon sans aucune menace ivoirienne. La tête en arrière de KONE était destinée à son portier qui devait être normalement sur sa ligne d but. Mais pour on ne sait quelle raison, DIAKITE avait déserté et ce qui devait arriver arriva.
Mais d’une façon plus générale, l’échec des Etalons trouve aussi son fondement dans la mauvaise organisation du football burkinabè. Il est difficile d’avoir une équipe nationale compétitive sans compétition au niveau local. Le championnat permet de révéler les talents ou de confirmer
Le second aspect de cet échec et sans doute le plus inacceptable, c’est le domaine administratif. Après l’affaire ZENGUE, on croyait que le Burkina avait fini avec les problèmes de papier. Que non ! Dès la présélection, le coach s’est vu obligé de se passer de Stéphane AGBRE pour non qualification. Ensuite, c’est le tour d’Abdoul Razack TRAORE d’être barré de la liste avant le match contre l’Angola. Et comme si cela ne suffisait pas, Djakardia KONE a été prié de rester dans les tribunes à quelques instants de la sortie face aux Eléphants. Le point commun à ces trois joueurs, ils sont d’origine ivoirienne et leur naturalisation n’aurait pas été faite correctement dans le contexte du football pour ainsi dire. La Fédération porte une grande part de responsabilité dans ce cafouillage. Un pays comme la Guinée Equatoriale possède plus de treize nationalités dans son équipe mais personne n’a contesté leur changement de passeport. Ces retraits inopinés de joueurs sont utilisés par l’entraîneur Paulo DUARTE pour justifier en partie l’échec.
Un article de France 24 sur les raisons de la débâcle des étalons.
Pourquoi les Étalons du Burkina ont encore échoué à la CAN
Le Burkina a quitté la CAN le 30 janvier après sa troisième défaite face au Soudan sur un score d’1 but à 2. En trois matchs, les Etalons ont encaissé six buts et ont marqué trois. Une trop grande faiblesse défensive qui montre que l’équipe burkinabè n’était aussi prête qu’on pouvait le penser. On a noté des lacunes incroyables à ce stade de la compétition malgré le niveau de jeu acceptable.
Sur le plan technique, le niveau physique des joueurs ne semblait pas être uniforme. En fin de partie, on en voyait beaucoup traîner les pieds, alors que les efforts devaient se poursuivre surtout que l’équipe était toujours menée. Entre PITROIPA, TRAORE et dans une moindre mesure KABORE, qui arrivent du championnat de France avec de la compétition dans les jambes et les éléments qui évoluent dans les pays de l’Europe où les championnats étaient à l’arrêt, il y a bien une différence.
Dans la production d’ensemble, le rendement prend un coup. Individuellement, les Etalons ont commis des erreurs de débutants sur tous les buts encaissés. La preuve d’un manque de concentration durant les matchs. On sentait venir ce genre situation avec les pertes de balles et les mauvaises relances dans le camp burkinabè. Le deuxième but angolais en est la parfaite illustration. La balle ressortit par la défense centrale pour sa sécurisation avant la relance a été ramenée au cœur du jeu au niveau du demi-défensif Djakardia KONE. Le pressing angolais l’a fait perdre la boule de cuir au profit de Manucho qui n’a fait que battre Daouda DIAKITE.
Le gardien de but, parlons-en ! Ceux qui doutaient de son niveau pour jouer dans le haut niveau ont eu raison. Les buts encaissés étaient bien évitables. Le plus emblématique est le second but ivoirien. Dans la phase de jeu, ils étaient deux défenseurs (Mamadou TALL et Bakary KONE) sur le ballon sans aucune menace ivoirienne. La tête en arrière de KONE était destinée à son portier qui devait être normalement sur sa ligne d but. Mais pour on ne sait quelle raison, DIAKITE avait déserté et ce qui devait arriver arriva.
Mais d’une façon plus générale, l’échec des Etalons trouve aussi son fondement dans la mauvaise organisation du football burkinabè. Il est difficile d’avoir une équipe nationale compétitive sans compétition au niveau local. Le championnat permet de révéler les talents ou de confirmer
Le second aspect de cet échec et sans doute le plus inacceptable, c’est le domaine administratif. Après l’affaire ZENGUE, on croyait que le Burkina avait fini avec les problèmes de papier. Que non ! Dès la présélection, le coach s’est vu obligé de se passer de Stéphane AGBRE pour non qualification. Ensuite, c’est le tour d’Abdoul Razack TRAORE d’être barré de la liste avant le match contre l’Angola. Et comme si cela ne suffisait pas, Djakardia KONE a été prié de rester dans les tribunes à quelques instants de la sortie face aux Eléphants. Le point commun à ces trois joueurs, ils sont d’origine ivoirienne et leur naturalisation n’aurait pas été faite correctement dans le contexte du football pour ainsi dire. La Fédération porte une grande part de responsabilité dans ce cafouillage. Un pays comme la Guinée Equatoriale possède plus de treize nationalités dans son équipe mais personne n’a contesté leur changement de passeport. Ces retraits inopinés de joueurs sont utilisés par l’entraîneur Paulo DUARTE pour justifier en partie l’échec.