Je m'excuse auprès du journaliste, de Sidwaya sport et tous les lecteurs pour avoir changer le titre de l’interview. commentons et réagissons pour Maman Traoré qui notre mère à nous tous!
que Lenantais ou ceux de Bobo invite si possible la maman au forum!
voici l'interview:
Les témoignages sont unanimes, la mère de Alain a apporté un soutien rare pour une maman de l’époque à son fils apprenti footballeur. Alors que la plupart des mères, en son temps, préféraient encourager leur progéniture à « percer » à l’école, elle le poussait à jouer au ballon. Apparemment les dieux du foot l’ont récompensée.
Alain Sibiri Traoré a été consacré meilleure personnalité sportive de Sidwaya sport. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?
(Très long silence). Pour en arriver là, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Ce qui arrive à Alain aujourd’hui, franchement, si on me disas que notre famille passera à 100km près, je vous dirais que non ! Monsieur Nion (d’une voix tremblotante) que ce fut dur. Vraiment…Si je veux entrer dans les détails, l’interview ne finira pas.
Peut-être que vous ne pensiez pas que votre fils atteindrait les résultats d’aujourd’hui ; mais tous les témoins sont unanimes que vous aviez soutenu avec acharnement votre enfant sur les terrains à l’époque où la majorité des mamans interdisaient encore leurs gamins de trop s’adonner au foot. Qu’est-ce qui explique cet engagement ?
Oui, ça j’ai donné de ma personne pour que mon fils réussisse dans le foot. J’ai vendu tout ce qui était achetable. Pour tout vous dire, mon engagement ne date pas seulement de la période de Alain. Du vivant de mon mari, je l’accompagnais toujours là où il jouait. Pour la petite histoire, c’est sur un terrain de foot que nous nous sommes rencontrés.
Pour vous, le succès de Alain allait-il faire revivre votre époux, Essaïe parti trop tôt ?
La carrière sportive de Essaïe m’a réellement inspirée. J’ai prié, je me suis battue pour qu’à travers mon fils, le Burkina retrouve mon mari sur les terrains.
Soutenir votre fils est compréhensible. Mais la mère que vous êtes est cofondatrice d’un club, RCAS où votre enfant a appris à taper au ballon ?
Certains jours, Alain passait des jours entiers sans venir à la maison. Et à son retour, il me disait avoir joué un match par-ci s’être entraîné par-là. Partant, j’ai pensé qu’un club dans le quartier le retiendrait à un endroit bien précis.
Mais il semble que vous n’aviez pas été que la maman de fils uniquement. Vous étiez aussi la mère de tous les gosses du quartier ?
Mon gamin a toujours été entouré d’autres enfants. Notre maison était le QG des gosses de son âge. Je me devais de m’occuper de tous. J’ai ainsi rassemblé les enfants. Mais mon projet serait voué à l’échec n’eut été l’engagement de Sanou, fondateur de Alpha Solidarité. Ce monsieur n’a épargné aucun effort pour donner la chance aux enfants. Je me dois aussi de souligner les efforts d’un technicien, Oscar Barro qui s’est engagé dans le projet. Nous avions, ensemble réussi à créer un cadre d’expression sain aux enfants. Et les fruits nous donnent raison. J’ai encore créé un autre centre de formation pour les enfants. C’est dire que je suis encore là pour le combat.
Comment vous vivez les matchs de votre enfant surtout avec les Etalons ?
Je vois mon mari et mon fils en même temps ! Rarement, je suis stressée.
Votre fils a été phénoménal la saison 2010-1012. Pour vous c’est la consécration ?
J’étais dans les nuages. J’étais avec lui en ces moments. Vous savez je suis resté la poule-mère pour mon fils. Il m’a toujours appelée avant d’entrer au vert. Avant et après ses matchs je suis la personne à qui il téléphone. J’ai souhaité qu’il décroche la lune un jour. Je crois qu’il est en chemin. Déjà, je remercie le seigneur. Il aura un club et il va exploser. Je n’en doute point.
Quel est votre sentiment de savoir qu’un journal a élu votre fils comme forte personnalité sportive de l’année ?
Les mots me manquent pour exprimer ma joie. J’étais dépassée quand il m’a annoncé la nouvelle. Lui-même m’a dit « maman, je suis si ému que je ne sais quoi dire ». Merci à Sidwaya !
Jérémie NION
que Lenantais ou ceux de Bobo invite si possible la maman au forum!
voici l'interview:
Les témoignages sont unanimes, la mère de Alain a apporté un soutien rare pour une maman de l’époque à son fils apprenti footballeur. Alors que la plupart des mères, en son temps, préféraient encourager leur progéniture à « percer » à l’école, elle le poussait à jouer au ballon. Apparemment les dieux du foot l’ont récompensée.
Alain Sibiri Traoré a été consacré meilleure personnalité sportive de Sidwaya sport. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?
(Très long silence). Pour en arriver là, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Ce qui arrive à Alain aujourd’hui, franchement, si on me disas que notre famille passera à 100km près, je vous dirais que non ! Monsieur Nion (d’une voix tremblotante) que ce fut dur. Vraiment…Si je veux entrer dans les détails, l’interview ne finira pas.
Peut-être que vous ne pensiez pas que votre fils atteindrait les résultats d’aujourd’hui ; mais tous les témoins sont unanimes que vous aviez soutenu avec acharnement votre enfant sur les terrains à l’époque où la majorité des mamans interdisaient encore leurs gamins de trop s’adonner au foot. Qu’est-ce qui explique cet engagement ?
Oui, ça j’ai donné de ma personne pour que mon fils réussisse dans le foot. J’ai vendu tout ce qui était achetable. Pour tout vous dire, mon engagement ne date pas seulement de la période de Alain. Du vivant de mon mari, je l’accompagnais toujours là où il jouait. Pour la petite histoire, c’est sur un terrain de foot que nous nous sommes rencontrés.
Pour vous, le succès de Alain allait-il faire revivre votre époux, Essaïe parti trop tôt ?
La carrière sportive de Essaïe m’a réellement inspirée. J’ai prié, je me suis battue pour qu’à travers mon fils, le Burkina retrouve mon mari sur les terrains.
Soutenir votre fils est compréhensible. Mais la mère que vous êtes est cofondatrice d’un club, RCAS où votre enfant a appris à taper au ballon ?
Certains jours, Alain passait des jours entiers sans venir à la maison. Et à son retour, il me disait avoir joué un match par-ci s’être entraîné par-là. Partant, j’ai pensé qu’un club dans le quartier le retiendrait à un endroit bien précis.
Mais il semble que vous n’aviez pas été que la maman de fils uniquement. Vous étiez aussi la mère de tous les gosses du quartier ?
Mon gamin a toujours été entouré d’autres enfants. Notre maison était le QG des gosses de son âge. Je me devais de m’occuper de tous. J’ai ainsi rassemblé les enfants. Mais mon projet serait voué à l’échec n’eut été l’engagement de Sanou, fondateur de Alpha Solidarité. Ce monsieur n’a épargné aucun effort pour donner la chance aux enfants. Je me dois aussi de souligner les efforts d’un technicien, Oscar Barro qui s’est engagé dans le projet. Nous avions, ensemble réussi à créer un cadre d’expression sain aux enfants. Et les fruits nous donnent raison. J’ai encore créé un autre centre de formation pour les enfants. C’est dire que je suis encore là pour le combat.
Comment vous vivez les matchs de votre enfant surtout avec les Etalons ?
Je vois mon mari et mon fils en même temps ! Rarement, je suis stressée.
Votre fils a été phénoménal la saison 2010-1012. Pour vous c’est la consécration ?
J’étais dans les nuages. J’étais avec lui en ces moments. Vous savez je suis resté la poule-mère pour mon fils. Il m’a toujours appelée avant d’entrer au vert. Avant et après ses matchs je suis la personne à qui il téléphone. J’ai souhaité qu’il décroche la lune un jour. Je crois qu’il est en chemin. Déjà, je remercie le seigneur. Il aura un club et il va exploser. Je n’en doute point.
Quel est votre sentiment de savoir qu’un journal a élu votre fils comme forte personnalité sportive de l’année ?
Les mots me manquent pour exprimer ma joie. J’étais dépassée quand il m’a annoncé la nouvelle. Lui-même m’a dit « maman, je suis si ému que je ne sais quoi dire ». Merci à Sidwaya !
Jérémie NION