Bien qu’il ait pris la sélection nationale depuis un certain temps, c’est maintenant qu’il vient de goûter aux joies de la victoire ; l’entraîneur Paul Put n’a pas caché sa satisfaction face à cela et pense déjà à l’autre match à enjeu qui l’attend dans quelques semaines à Bangui. Après la rencontre contre les Eperviers du Togo, il est parti pour la Belgique, où il compte mettre les choses au point avant d’aller en stage de préparation à Yaoundé avec son groupe.
Après des contre-performances, votre équipe vient de renouer avec la victoire à l’occasion du match amical contre le Togo. Vous attendiez-vous à un tel résultat ?
• C’est une victoire qui me réjouit de même que le groupe, parce qu’elle arrive à un moment où nous avons une échéance importante à l’horizon. Le résultat parle certes de lui-même, mais force est de reconnaître que nous avons affronté une bonne équipe du Togo, qui n’a pas fermé le jeu. Ce match-test nous a été bénéfique et forcément ça vous met en confiance. A Paris, on n’était pas complet, et beaucoup de joueurs étaient absents, mais je note que les autres ont aussi montré leur valeur.
Aviez-vous eu des appréhensions avant le coup d’envoi ?
• Pas du tout ! J’avais tout de même confiance à ceux qui étaient alignés. Vous savez, après le nul contre le Congo (0-0) et la défaite face au Gabon (1-0), nos supporters n’étaient pas contents, et la presse ne nous pas non plus épargnés. Il nous fallait, pour ce match amical, nous ressaisir, et aujourd’hui (NDLR : le 14 août 2012) nous avons eu la chance de marquer trois buts. Je pense maintenant que nous sommes sur la bonne voie, et c’est à nous de continuer le travail pour atteindre notre objectif.
Pourquoi les autres joueurs ne sont pas venus ?
• Ce n’était pas une date officielle de la journée FIFA, et il était difficile aux joueurs d’être libérés pas leurs clubs respectifs : c’est ce qui explique que nous n’étions pas nombreux. Toutefois, l’équipe a montré de la solidarité, et c’est important dans le football moderne.
Après cette rencontre, est-ce qu’il y aura une préparation avant votre déplacement à Bangui pour affronter les Fauves d’Oubangui ?
• Nous avons projeté de nous rendre à Yaoundé au Cameroun pour une préparation. D’après certaines informations, le climat et le temps nous sont favorables pour l'adaptation au contexte environnant : la température à Yaoundé est la même qu’à Bangui, où il pleut beaucoup, or c’est important de s’habituer au climat pour ne pas être pris au dépourvu.
Vous comptez faire combien de jours à Yaoundé ?
• Je verrai cela avec la Fédération burkinabè de football (FBF) quand je serai à Ouagadougou, même si, dans mon esprit, nous comptons faire quatre jours là-bas avant de bouger. Bangui n’est pas loin de Yaoundé, et c’est un avantage.
Comment avez-vous trouvé les nouveaux venus ?
• Ils se sont bien comportés, et il faut les revoir encore à d’autres occasions pour mieux les noter. C’est déjà intéressant qu’ils fussent venus pour montrer ce dont ils étaient capables. Nous n’allons pas nous arrêter là, nous continuerons de prospecter dans d’autres pays. Vous savez, il y a beaucoup de jeunes Burkinabè qui évoluent à l’extérieur, et nous ne devons pas négliger cette piste. Il faut aller vers où ils sont parce que l’honneur d’une nation n’a pas de prix. Les opportunités ne manquent pas, et je demande au ministère des Sports et des Loisirs et à la Fédération de conjuguer leurs efforts pour que nous renforcions l’équipe dans les mois à venir. Les joueurs de qualité ne manquent pas, donc mettons les chances de notre côté comme le font les autres.
Bangui constitue, à n’en pas douter, une étape importante pour tracer la voie qui mène en Afrique du Sud. Pensez-vous qu’un coup d’éclat soit possible en terre centrafricaine ?
• Je crois qu’il faut être réaliste et laisser les choses se faire d’elles-mêmes. Vous savez bien que l’équipe centrafricaine a fait chuter l’Egypte, qui reste, quoiqu'éliminée, une grande formation. Ce qui est important pour nous, c’est de faire un bon résultat là-bas en attendant le match retour. Je suis conscient que le premier acte peut nous situer, et nous ne ménagerons aucun effort pour mener à bien notre mission, qui est la recherche du résultat.
La Centrafrique est une formation valeureuse qui joue en contre-attaque, et il me revient que ses joueurs sont dangereux et mettent la vitesse dans leur jeu. J’ai analysé son jeu, et c’est à nous de trouver des solutions pour ne pas jouer la porte ouverte. Je pars en Belgique pour une semaine non pas pour me reposer, mais pour mettre les choses au point ; ensuite, je reviendrai le 22 août pour préparer le match de Bangui.
Quelles sont les choses que vous voulez mettre au point pour apprivoiser les Fauves ?
• (Rires). C’est sur le terrain qu’un entraîneur dévoile ses batteries. Excusez-moi de ne pas entrer dans les détails. A mon retour, nous ferons des entraînements individuels en attendant d’aller parachever le reste à Yaoundé.
Entretien réalisé à Paris
par Justin Daboné
Après des contre-performances, votre équipe vient de renouer avec la victoire à l’occasion du match amical contre le Togo. Vous attendiez-vous à un tel résultat ?
• C’est une victoire qui me réjouit de même que le groupe, parce qu’elle arrive à un moment où nous avons une échéance importante à l’horizon. Le résultat parle certes de lui-même, mais force est de reconnaître que nous avons affronté une bonne équipe du Togo, qui n’a pas fermé le jeu. Ce match-test nous a été bénéfique et forcément ça vous met en confiance. A Paris, on n’était pas complet, et beaucoup de joueurs étaient absents, mais je note que les autres ont aussi montré leur valeur.
Aviez-vous eu des appréhensions avant le coup d’envoi ?
• Pas du tout ! J’avais tout de même confiance à ceux qui étaient alignés. Vous savez, après le nul contre le Congo (0-0) et la défaite face au Gabon (1-0), nos supporters n’étaient pas contents, et la presse ne nous pas non plus épargnés. Il nous fallait, pour ce match amical, nous ressaisir, et aujourd’hui (NDLR : le 14 août 2012) nous avons eu la chance de marquer trois buts. Je pense maintenant que nous sommes sur la bonne voie, et c’est à nous de continuer le travail pour atteindre notre objectif.
Pourquoi les autres joueurs ne sont pas venus ?
• Ce n’était pas une date officielle de la journée FIFA, et il était difficile aux joueurs d’être libérés pas leurs clubs respectifs : c’est ce qui explique que nous n’étions pas nombreux. Toutefois, l’équipe a montré de la solidarité, et c’est important dans le football moderne.
Après cette rencontre, est-ce qu’il y aura une préparation avant votre déplacement à Bangui pour affronter les Fauves d’Oubangui ?
• Nous avons projeté de nous rendre à Yaoundé au Cameroun pour une préparation. D’après certaines informations, le climat et le temps nous sont favorables pour l'adaptation au contexte environnant : la température à Yaoundé est la même qu’à Bangui, où il pleut beaucoup, or c’est important de s’habituer au climat pour ne pas être pris au dépourvu.
Vous comptez faire combien de jours à Yaoundé ?
• Je verrai cela avec la Fédération burkinabè de football (FBF) quand je serai à Ouagadougou, même si, dans mon esprit, nous comptons faire quatre jours là-bas avant de bouger. Bangui n’est pas loin de Yaoundé, et c’est un avantage.
Comment avez-vous trouvé les nouveaux venus ?
• Ils se sont bien comportés, et il faut les revoir encore à d’autres occasions pour mieux les noter. C’est déjà intéressant qu’ils fussent venus pour montrer ce dont ils étaient capables. Nous n’allons pas nous arrêter là, nous continuerons de prospecter dans d’autres pays. Vous savez, il y a beaucoup de jeunes Burkinabè qui évoluent à l’extérieur, et nous ne devons pas négliger cette piste. Il faut aller vers où ils sont parce que l’honneur d’une nation n’a pas de prix. Les opportunités ne manquent pas, et je demande au ministère des Sports et des Loisirs et à la Fédération de conjuguer leurs efforts pour que nous renforcions l’équipe dans les mois à venir. Les joueurs de qualité ne manquent pas, donc mettons les chances de notre côté comme le font les autres.
Bangui constitue, à n’en pas douter, une étape importante pour tracer la voie qui mène en Afrique du Sud. Pensez-vous qu’un coup d’éclat soit possible en terre centrafricaine ?
• Je crois qu’il faut être réaliste et laisser les choses se faire d’elles-mêmes. Vous savez bien que l’équipe centrafricaine a fait chuter l’Egypte, qui reste, quoiqu'éliminée, une grande formation. Ce qui est important pour nous, c’est de faire un bon résultat là-bas en attendant le match retour. Je suis conscient que le premier acte peut nous situer, et nous ne ménagerons aucun effort pour mener à bien notre mission, qui est la recherche du résultat.
La Centrafrique est une formation valeureuse qui joue en contre-attaque, et il me revient que ses joueurs sont dangereux et mettent la vitesse dans leur jeu. J’ai analysé son jeu, et c’est à nous de trouver des solutions pour ne pas jouer la porte ouverte. Je pars en Belgique pour une semaine non pas pour me reposer, mais pour mettre les choses au point ; ensuite, je reviendrai le 22 août pour préparer le match de Bangui.
Quelles sont les choses que vous voulez mettre au point pour apprivoiser les Fauves ?
• (Rires). C’est sur le terrain qu’un entraîneur dévoile ses batteries. Excusez-moi de ne pas entrer dans les détails. A mon retour, nous ferons des entraînements individuels en attendant d’aller parachever le reste à Yaoundé.
Entretien réalisé à Paris
par Justin Daboné