Dans l'entretien exclusif qu'il nous a accordé, Didier Drogba admet que la CAN 2013 va constituer sa dernière chance de remporter le trophée.
Après avoir remporté la Ligue des Champions avec Chelsea, il reste un trophée après lequel vous courez toujours : la Coupe d’Afrique des Nations. Que représente, pour vous, cette CAN 2013 ?
DIDIER DROGBA: Il y a beaucoup de trophées qui me restent à conquérir... Mais c'est vrai que la CAN fait partie de la top-list. Ça fait plusieurs années qu'on court après, donc ce serait bien de pouvoir la toucher.
Vous êtes passés à côté de ce trophée à deux reprises. Cette année, vous ne pouvez plus échouer…
DD: On peut passer à côté (rires). Mais je suis plutôt du genre à me dire qu'il faut tout donner pour ne pas avoir de regrets. Ça peut s'arrêter au premier tour comme on peut aller au bout. Il y a tellement de surprises qu'il est impossible de faire des prédictions.
Disputez-vous votre dernière CAN ?
DD: C'est peut être ma dernière CAN, oui. Tout le monde sait qu'on ne va pas en rajeunissant, donc c'est peut être ma dernière.
Ce n'est pas sûr donc ?
DD: Oui, peut être! (rires)
Est-ce la dernière CAN pour cette génération dorée de la Côte d'Ivoire ? Avez-vous des regrets de ne pas avoir gagné cette compétition pour le moment ?
DD: Je ne pense pas que ce soit la fin de la génération dorée. Comme tout le monde dit que c'est ma dernière CAN, ce sera la fin pour moi. Et comme je suis le capitaine de cette équipe, on associe tous ces joueurs avec moi. Mais il y a encore beaucoup de joueurs qui sont là et qui vont continuer encore deux, trois, quatre ou encore cinq CAN. C'est sûrement la fin pour moi, mais la génération est encore là et ils gagneront des trophées… C'est sûr !
Impossible de ne pas évoquer les absences de l'Egypte, du Cameroun et du Sénégal. Est-ce que, du coup, la Côte d'Ivoire est favorite ?
DD: On se retrouve dans les mêmes circonstances que l'année dernière sauf que, là en plus, il y a aussi le Sénégal absent. Forcément, on fait partie des favoris. On ne peut pas être la première nation africaine au classement FIFA, et dire qu'on n'est pas favori d'une compétition africaine. Mais il y a les favoris, et ceux qui la gagnent. On a beau être favori, ça ne fait pas un trophée.
La Côte d'Ivoire était habituée à tomber dans le groupe de la mort en Coupe du Monde. Cette fois, c'est à la CAN (ndlr : Tunisie, Algérie, Togo)...
DD : Ça ne change pas. C'est pour ça qu'il faut être très attentif et très concentré. Il ne faut pas penser qu'on va tout de suite arriver en finale comme l'année dernière. Là, ça va être très difficile, il faudra faire attention. Tous les matches seront importants et auront un enjeu spécial.
Il y aura notamment l'Algérie, et ce sera un match spécial pour bien des choses...
DD: Oui, ce sera un match spécial tout simplement parce qu'ils nous ont éliminés lors de la CAN 2010 (ndlr : 3-2 a.p en quarts de finale). Ce sera encore plus spécial parce qu'ils ont notre ancien coach, Vahid Halilhodzic, avec qui on a passé de grands moments, des moments merveilleux même si ça s'est terminé en queue de poisson. Il y aura beaucoup d'émotion de la retrouver. C'est quelqu'un qu'on a beaucoup aimé.
Vous avez un nouveau coach, Sabri Lamouchi. Bien qu’il soit inexpérimenté, ça a l'air de bien se passer. Avez-vous trouvé vos repères avec lui, qui a presque votre âge ?
DD: Ah non, quand même pas ! (rires) Même si je ne veux pas le vieillir. C'est vrai qu'avec le coach, ça se passe très bien. Il a su s'intégrer, il a su se fondre dans le groupe et petit à petit, il a imposé ses idées. Maintenant, on fait route ensemble pour une aventure en espérant d'aller le plus loin possible. A la base, son objectif était d'abord de nous qualifier pour cette CAN, il l'a fait. Maintenant, la vraie compétition va démarrer, donc on est à l'écoute de ses consignes.
Quel est votre avenir en Chine ?
DD: Tout le monde s'affole, alors qu'il n'y a rien du tout. Aucun club ne m'a approché directement. Je ne sais pas si c'est pour brouiller les pistes qu'on sort mon nom, et je me répète, aucun club ne m'a approché directement, ni n'a approché le club de Shanghai de manière officielle. Je suis toujours sous contrat avec Shanghai. Donc, pour l'instant, je profite de mes vacances. J’ai passé les fêtes de Noël avec mes enfants, avec ma famille en Côte d'Ivoire pour la première fois depuis 8 ans. Je profite. Et puis, il y a ma CAN qui arrive! (rires)
On parle notamment d’un intérêt de trois grands clubs italiens à votre égard : l’AC Milan, l'Inter Milan, la Juventus Turin…
DD: Entre l'intérêt, la proposition et l'offre, souvent il y a des écarts.
Vous deviez rencontrer vos dirigeants de Shanghai. Qu’en est-il ?
DD: Ah bon? Je ne suis même pas au courant! (rires) Il faut me dire quand, pour que j'y sois!
Après avoir remporté la Ligue des Champions avec Chelsea, il reste un trophée après lequel vous courez toujours : la Coupe d’Afrique des Nations. Que représente, pour vous, cette CAN 2013 ?
DIDIER DROGBA: Il y a beaucoup de trophées qui me restent à conquérir... Mais c'est vrai que la CAN fait partie de la top-list. Ça fait plusieurs années qu'on court après, donc ce serait bien de pouvoir la toucher.
Vous êtes passés à côté de ce trophée à deux reprises. Cette année, vous ne pouvez plus échouer…
DD: On peut passer à côté (rires). Mais je suis plutôt du genre à me dire qu'il faut tout donner pour ne pas avoir de regrets. Ça peut s'arrêter au premier tour comme on peut aller au bout. Il y a tellement de surprises qu'il est impossible de faire des prédictions.
Disputez-vous votre dernière CAN ?
DD: C'est peut être ma dernière CAN, oui. Tout le monde sait qu'on ne va pas en rajeunissant, donc c'est peut être ma dernière.
Ce n'est pas sûr donc ?
DD: Oui, peut être! (rires)
Est-ce la dernière CAN pour cette génération dorée de la Côte d'Ivoire ? Avez-vous des regrets de ne pas avoir gagné cette compétition pour le moment ?
DD: Je ne pense pas que ce soit la fin de la génération dorée. Comme tout le monde dit que c'est ma dernière CAN, ce sera la fin pour moi. Et comme je suis le capitaine de cette équipe, on associe tous ces joueurs avec moi. Mais il y a encore beaucoup de joueurs qui sont là et qui vont continuer encore deux, trois, quatre ou encore cinq CAN. C'est sûrement la fin pour moi, mais la génération est encore là et ils gagneront des trophées… C'est sûr !
Impossible de ne pas évoquer les absences de l'Egypte, du Cameroun et du Sénégal. Est-ce que, du coup, la Côte d'Ivoire est favorite ?
DD: On se retrouve dans les mêmes circonstances que l'année dernière sauf que, là en plus, il y a aussi le Sénégal absent. Forcément, on fait partie des favoris. On ne peut pas être la première nation africaine au classement FIFA, et dire qu'on n'est pas favori d'une compétition africaine. Mais il y a les favoris, et ceux qui la gagnent. On a beau être favori, ça ne fait pas un trophée.
La Côte d'Ivoire était habituée à tomber dans le groupe de la mort en Coupe du Monde. Cette fois, c'est à la CAN (ndlr : Tunisie, Algérie, Togo)...
DD : Ça ne change pas. C'est pour ça qu'il faut être très attentif et très concentré. Il ne faut pas penser qu'on va tout de suite arriver en finale comme l'année dernière. Là, ça va être très difficile, il faudra faire attention. Tous les matches seront importants et auront un enjeu spécial.
Il y aura notamment l'Algérie, et ce sera un match spécial pour bien des choses...
DD: Oui, ce sera un match spécial tout simplement parce qu'ils nous ont éliminés lors de la CAN 2010 (ndlr : 3-2 a.p en quarts de finale). Ce sera encore plus spécial parce qu'ils ont notre ancien coach, Vahid Halilhodzic, avec qui on a passé de grands moments, des moments merveilleux même si ça s'est terminé en queue de poisson. Il y aura beaucoup d'émotion de la retrouver. C'est quelqu'un qu'on a beaucoup aimé.
Vous avez un nouveau coach, Sabri Lamouchi. Bien qu’il soit inexpérimenté, ça a l'air de bien se passer. Avez-vous trouvé vos repères avec lui, qui a presque votre âge ?
DD: Ah non, quand même pas ! (rires) Même si je ne veux pas le vieillir. C'est vrai qu'avec le coach, ça se passe très bien. Il a su s'intégrer, il a su se fondre dans le groupe et petit à petit, il a imposé ses idées. Maintenant, on fait route ensemble pour une aventure en espérant d'aller le plus loin possible. A la base, son objectif était d'abord de nous qualifier pour cette CAN, il l'a fait. Maintenant, la vraie compétition va démarrer, donc on est à l'écoute de ses consignes.
Quel est votre avenir en Chine ?
DD: Tout le monde s'affole, alors qu'il n'y a rien du tout. Aucun club ne m'a approché directement. Je ne sais pas si c'est pour brouiller les pistes qu'on sort mon nom, et je me répète, aucun club ne m'a approché directement, ni n'a approché le club de Shanghai de manière officielle. Je suis toujours sous contrat avec Shanghai. Donc, pour l'instant, je profite de mes vacances. J’ai passé les fêtes de Noël avec mes enfants, avec ma famille en Côte d'Ivoire pour la première fois depuis 8 ans. Je profite. Et puis, il y a ma CAN qui arrive! (rires)
On parle notamment d’un intérêt de trois grands clubs italiens à votre égard : l’AC Milan, l'Inter Milan, la Juventus Turin…
DD: Entre l'intérêt, la proposition et l'offre, souvent il y a des écarts.
Vous deviez rencontrer vos dirigeants de Shanghai. Qu’en est-il ?
DD: Ah bon? Je ne suis même pas au courant! (rires) Il faut me dire quand, pour que j'y sois!