Quelle Coup De Put En Attaque Face Au Ghana ?
L’entraineur des Etalons Paul Put fait visiblement confiance à tout son groupe. Sur quatre rencontres disputées par son équipe, il aura utilisé 21 joueurs sur les 23 sélectionnés. Seuls Henri Traoré et Germain Sanou n’ont pas effectué une entrée en jeu.
Le turnover et le coaching de Put fait mouche en ce moment en témoignent les statistiques actuelles des Etalons qui parlent en sa faveur : six buts inscrits contre 1 encaissé. L’attaque burkinabè fait mieux en un tournoi que lors de ses trois dernières participations en Coupe d’Afrique (2004, 2010 et 2012) où elle n’aura inscrit que trois buts. Mais voilà, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Les six goals sont les œuvres de trois milieux terrains, dont deux très offensifs. Les attaquants nominaux que sont Dagano et Bancé n’ont jusque là pas trouvé la faille.
Est-ce grave docteur ?
Pour notre part cela ne constitue pas un souci majeur. L’inquiétude réside plutôt dans la capacité de ces deux derniers à influer sur le jeu de l’équipe. Aristide Bancé quand il est aligné dans un rôle de pivot en pointe de l’attaque arrive tant bien que mal à bousculer les défenses adverses, et apporter du soutien dans le repli défensif. Malgré des approximations sur le plan technique il donne ce qu’il a dans le ventre. Et comme dit un adage populaire la plus belle femme au monde ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus beau. Sans verser dans la comparaison, on ne peut pas en dire autant de Moumouni Dagano qui n’est jusque là pas encore sorti de son apathie. Le capitaine des Etalons a livré des prestations pas du tout à la hauteur de sa réputation lors des deux rencontres qu’il a eu à disputer. L’ex-buteur de l’EFO a du mal à se mettre en évidence et on a comme l’impression qu’il est inhibé par l’ampleur de l’évènement. S’il brille de mille feux lors des phases éliminatoires en enfilant les buts comme des perles dans les matchs « aller-aller-retour », comme lui-même l’a fredonné dans une chanson de soutien aux Etalons, son apport offensif est des plus faméliques quand on aborde les phases finales de la coupe d’Afrique. Le plus effrayant, c’est qu’il a du mal à proposer des solutions à ses milieux de terrain. Dans ce cas, il devient quasi impossible pour lui de scorer. Il faut remonter le temps pour retrouver la trace du dernier et unique but inscrit en Coupe d’Afrique par l’historique buteur des Etalons ; le 26 janvier 2002 à Ségou face au Maroc, soit 11 années de mutisme. Son réveil doit impérativement sonner pour le bien des Etalons, privés d’Alain Traoré. Mais quand ? Le tout Burkina connait la valeur de Moumouni Dagano, mais force est de constater que l’attaquant le plus prolifique de l’histoire des Etalons n’est pas au mieux de sa forme. La demi-finale face au Ghana est imminente et les Etalons auront un rendez-vous avec le carrefour de l’histoire. Il va falloir opérer des choix judicieux si l’on veut inscrire le nom du Burkina Faso dans les annales du football africain.
Paul Put dispose-t-il de solutions de rechanges ?
Moumouni Dagano et Aristide Bancé sont les deux joueurs les plus à même de servir de point d’ancrage à l’attaque Burkinabè. Seulement, les Etalons ont montré durant la compétition un visage plus séduisant en jouant sans un joueur de fixation avec Jonathan Pitroipa et Alain Traoré à la baguette. Le forfait du dernier étant consommé, il faut trouver ce joueur qui pourra servir de liant dans le jeu burkinabè. L’élément idéal aurait pu être Salif Dianda qui a malheureusement été snobé. Toutefois fois Paul Put ne manque pas de solutions sur son banc. Razack Traoré n’a jusque là pas eu un temps de jeu conséquent mais a fait quelques bonnes entrées. Peut-il être le facteur « X » de cette demi-finale ? Nous n’en doutons pas. Capable d’évoluer également au cœur du jeu comme à ses débuts à Rosenborg, Abdoul Razack Traoré présente un profil intéressant qui peut offrir un peu plus de variété au jeu des Etalons. Très performant avec le club polonais de Lechia Gdansk lors de le première partie de saison, ce polyvalent joueur est en mesure de former un beau tandem avec Jonathan Pitroipa qui, en passant, aura un peu plus de liberté pour apporter du punch en attaque et agiter les particules des défenseurs adverses. Espérons que Paul Put qui a certainement plus d’un tour dans sa besace, parvienne à nous concocter une petite surprise face au Ghana.
L’entraineur des Etalons Paul Put fait visiblement confiance à tout son groupe. Sur quatre rencontres disputées par son équipe, il aura utilisé 21 joueurs sur les 23 sélectionnés. Seuls Henri Traoré et Germain Sanou n’ont pas effectué une entrée en jeu.
Le turnover et le coaching de Put fait mouche en ce moment en témoignent les statistiques actuelles des Etalons qui parlent en sa faveur : six buts inscrits contre 1 encaissé. L’attaque burkinabè fait mieux en un tournoi que lors de ses trois dernières participations en Coupe d’Afrique (2004, 2010 et 2012) où elle n’aura inscrit que trois buts. Mais voilà, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Les six goals sont les œuvres de trois milieux terrains, dont deux très offensifs. Les attaquants nominaux que sont Dagano et Bancé n’ont jusque là pas trouvé la faille.
Est-ce grave docteur ?
Pour notre part cela ne constitue pas un souci majeur. L’inquiétude réside plutôt dans la capacité de ces deux derniers à influer sur le jeu de l’équipe. Aristide Bancé quand il est aligné dans un rôle de pivot en pointe de l’attaque arrive tant bien que mal à bousculer les défenses adverses, et apporter du soutien dans le repli défensif. Malgré des approximations sur le plan technique il donne ce qu’il a dans le ventre. Et comme dit un adage populaire la plus belle femme au monde ne peut qu’offrir ce qu’elle a de plus beau. Sans verser dans la comparaison, on ne peut pas en dire autant de Moumouni Dagano qui n’est jusque là pas encore sorti de son apathie. Le capitaine des Etalons a livré des prestations pas du tout à la hauteur de sa réputation lors des deux rencontres qu’il a eu à disputer. L’ex-buteur de l’EFO a du mal à se mettre en évidence et on a comme l’impression qu’il est inhibé par l’ampleur de l’évènement. S’il brille de mille feux lors des phases éliminatoires en enfilant les buts comme des perles dans les matchs « aller-aller-retour », comme lui-même l’a fredonné dans une chanson de soutien aux Etalons, son apport offensif est des plus faméliques quand on aborde les phases finales de la coupe d’Afrique. Le plus effrayant, c’est qu’il a du mal à proposer des solutions à ses milieux de terrain. Dans ce cas, il devient quasi impossible pour lui de scorer. Il faut remonter le temps pour retrouver la trace du dernier et unique but inscrit en Coupe d’Afrique par l’historique buteur des Etalons ; le 26 janvier 2002 à Ségou face au Maroc, soit 11 années de mutisme. Son réveil doit impérativement sonner pour le bien des Etalons, privés d’Alain Traoré. Mais quand ? Le tout Burkina connait la valeur de Moumouni Dagano, mais force est de constater que l’attaquant le plus prolifique de l’histoire des Etalons n’est pas au mieux de sa forme. La demi-finale face au Ghana est imminente et les Etalons auront un rendez-vous avec le carrefour de l’histoire. Il va falloir opérer des choix judicieux si l’on veut inscrire le nom du Burkina Faso dans les annales du football africain.
Paul Put dispose-t-il de solutions de rechanges ?
Moumouni Dagano et Aristide Bancé sont les deux joueurs les plus à même de servir de point d’ancrage à l’attaque Burkinabè. Seulement, les Etalons ont montré durant la compétition un visage plus séduisant en jouant sans un joueur de fixation avec Jonathan Pitroipa et Alain Traoré à la baguette. Le forfait du dernier étant consommé, il faut trouver ce joueur qui pourra servir de liant dans le jeu burkinabè. L’élément idéal aurait pu être Salif Dianda qui a malheureusement été snobé. Toutefois fois Paul Put ne manque pas de solutions sur son banc. Razack Traoré n’a jusque là pas eu un temps de jeu conséquent mais a fait quelques bonnes entrées. Peut-il être le facteur « X » de cette demi-finale ? Nous n’en doutons pas. Capable d’évoluer également au cœur du jeu comme à ses débuts à Rosenborg, Abdoul Razack Traoré présente un profil intéressant qui peut offrir un peu plus de variété au jeu des Etalons. Très performant avec le club polonais de Lechia Gdansk lors de le première partie de saison, ce polyvalent joueur est en mesure de former un beau tandem avec Jonathan Pitroipa qui, en passant, aura un peu plus de liberté pour apporter du punch en attaque et agiter les particules des défenseurs adverses. Espérons que Paul Put qui a certainement plus d’un tour dans sa besace, parvienne à nous concocter une petite surprise face au Ghana.