Seedorf-Inzaghi, acte I
D'entrée de match, les hommes de Deschamps, organisés en 4-4-2 avec un milieu en losange où Lucho fait office de numéro 10, mettent la pression sur leurs adversaires, sans pour autant se montrer dangereux. Les italiens eux, se contentent de procéder par contre. Et cela paye puisque c'est sur un contre à la 27e minute que Milan va ouvrir le score. A l'entrée de la surface sur le côté gauche, Seedorf enrhume Kaboré, titularisé à la place de Bonnart au poste de latéral droit, et offre un caviar à Filippo Inzaghi, oublié et totalement esseulé au second poteau, qui ne se fait pas prier pour ouvrir son compteur but cette saison. Notons quand même que le but est entâché d'un léger hors-jeu. Mais qu'importe, l'OM continuait de "maîtriser" le match. Seulement, malgré les nombreuses frappes au but, très peus trouvaient le cadre. Ce qui n'est pas de bon augure ...
Seedorf-Inzaghi II
Après la pause, les olympiens revenaient gonflés à bloc et trouvaient enfin la faille. Sur un énième coup de pied arrêté de Cheyrou, Gabriel Heinze catapultait de la tête le ballon entre les jambes de Storari à la 49e minute, et tout le stade se prenait à rêver de victoire. Mais c'était sans compter sur le réalisme italien ... Les phocéens poussaient, dominaient largement cette fois-ci, mais le manque flagrant d'application dans le dernier geste allait leur porter préjudice. Après une bonne douzaine de tir dont seulement 2 ou 3 étaient cadrés, le duo Seedorf-Inzaghi allait refaire parler de lui. Sur un coup-franc anodin côté gauche, Kaboré oublie Seedorf dans son dos. Ce-dernier offre un deuxième caviar à "Superpipo" qui crucifie l'OM à un quart d'heure de la fin. Les dernières minutes de la rencontre se déroulaient sur un faux-rythme, où le Stade Vélodrome était quelque peu sonné, et trempé par la pluie qui tombait depuis 20 heures. Un fait de match aurait pu cependant faire basculer le match. A la 61e minute, l'arbitre contre une passe milanaise et le ballon retombe dans les pieds de Mbia. Flamini, sûrement agacé, se jette les deux pieds en avant sur le tibia du camerounais, au risque de lui casser la jambe. Seul le carton jaune sera sortie ...
Les latéraux étaient en-dessous
Vraisemblablement, l'OM était au niveau du Milan AC. Mais les détails ont fait la différence. Deux joueurs ont été en-dessous des autres : Charles Kaboré et Taye Taiwo. Le milieu défensif marseillais promu latéral droit en lieu et place de Bonnart a eu du mal à se montrer convaincant. En effet, le burkinabé, malgré les boulevards qui se présentaient face à lui, n'a que très peu pris le couloir, et lorsqu'il l'a pris, a manqué ses centres. De plus, il a semblé dépassé par la classe de Seedorf. taiwo non plus n'a pas convaincu. Il a beaucoup moins apporté offensivement qu'à l'accoutumée, et a semblé fragile sur l'alignement, oubliant notamment Inzaghi sur le premier but. Pour les autres défenseurs, la charnière Diawara-Heinze continue d'impressioner par son sérieux, son physique et son placement, presque impeccable tout au long du match. L'argentin a même permis aux siens d'y croire en remettant les deux équipes à égalité. Le pauvre Mandanda n'a touché que 4 ou 5 ballons, dont 2 à aller chercher dans ses filets. Mais on ne peut rien lui reprocher. Pour les 3 milieux défensifs, Cheyrou s'est montré comme à son habitude au-dessus de ses coéquipiers, en livrant une nouvelle prestation de haute volée. Mbia et Cissé ont quant à eux été moins fringants, mais tout de même convaincants. Le seul hic ne somme Lucho Gonzalez. L'argentin, à court de compétition, n'a pas su organiser le jeu comme il aurait dû le faire, ou plutôt comme il l'aurait fait 5 mois auparavant, avant sa blessure. Il a notamment gâchée 2 occasions, dont une énorme sur un centre-tir dévié de Taiwo. Concernant les attaquants, Niang n'a que peu apporter le danger sur le but milanais, car malgré ses nombreux débordements, dribbles et provocations, il a pratiquement tout loupé dans les derniers gestes, centres ou tirs. Brandao a quant à lui été assez transparent en ne se créant presque aucune occasion, et en ne gagnant pas totalement le duel physique avec la charnière milanaise Nesta-Thiago Silva. Ben Arfa n'a pas apporté grand-chose lors de sa rentrée, et Morientes n'eut que 6 petites minutes temps additionnel compris pour se montrer.
L'OM peut donc nourrir des regrets sur ce match car les Milanais étaient prenables sur le plan collectif. Mais la qualité individuelle et l'expérience des lombards ont fait la différence, comme elles le font souvent dans le grands matchs. La qualification est déjà mise entre parenthèses, à moins d'un exploit à Milan et contre le Real. Une chose est sûre, Deschamps a beaucoup de travail ...
D'entrée de match, les hommes de Deschamps, organisés en 4-4-2 avec un milieu en losange où Lucho fait office de numéro 10, mettent la pression sur leurs adversaires, sans pour autant se montrer dangereux. Les italiens eux, se contentent de procéder par contre. Et cela paye puisque c'est sur un contre à la 27e minute que Milan va ouvrir le score. A l'entrée de la surface sur le côté gauche, Seedorf enrhume Kaboré, titularisé à la place de Bonnart au poste de latéral droit, et offre un caviar à Filippo Inzaghi, oublié et totalement esseulé au second poteau, qui ne se fait pas prier pour ouvrir son compteur but cette saison. Notons quand même que le but est entâché d'un léger hors-jeu. Mais qu'importe, l'OM continuait de "maîtriser" le match. Seulement, malgré les nombreuses frappes au but, très peus trouvaient le cadre. Ce qui n'est pas de bon augure ...
Seedorf-Inzaghi II
Après la pause, les olympiens revenaient gonflés à bloc et trouvaient enfin la faille. Sur un énième coup de pied arrêté de Cheyrou, Gabriel Heinze catapultait de la tête le ballon entre les jambes de Storari à la 49e minute, et tout le stade se prenait à rêver de victoire. Mais c'était sans compter sur le réalisme italien ... Les phocéens poussaient, dominaient largement cette fois-ci, mais le manque flagrant d'application dans le dernier geste allait leur porter préjudice. Après une bonne douzaine de tir dont seulement 2 ou 3 étaient cadrés, le duo Seedorf-Inzaghi allait refaire parler de lui. Sur un coup-franc anodin côté gauche, Kaboré oublie Seedorf dans son dos. Ce-dernier offre un deuxième caviar à "Superpipo" qui crucifie l'OM à un quart d'heure de la fin. Les dernières minutes de la rencontre se déroulaient sur un faux-rythme, où le Stade Vélodrome était quelque peu sonné, et trempé par la pluie qui tombait depuis 20 heures. Un fait de match aurait pu cependant faire basculer le match. A la 61e minute, l'arbitre contre une passe milanaise et le ballon retombe dans les pieds de Mbia. Flamini, sûrement agacé, se jette les deux pieds en avant sur le tibia du camerounais, au risque de lui casser la jambe. Seul le carton jaune sera sortie ...
Les latéraux étaient en-dessous
Vraisemblablement, l'OM était au niveau du Milan AC. Mais les détails ont fait la différence. Deux joueurs ont été en-dessous des autres : Charles Kaboré et Taye Taiwo. Le milieu défensif marseillais promu latéral droit en lieu et place de Bonnart a eu du mal à se montrer convaincant. En effet, le burkinabé, malgré les boulevards qui se présentaient face à lui, n'a que très peu pris le couloir, et lorsqu'il l'a pris, a manqué ses centres. De plus, il a semblé dépassé par la classe de Seedorf. taiwo non plus n'a pas convaincu. Il a beaucoup moins apporté offensivement qu'à l'accoutumée, et a semblé fragile sur l'alignement, oubliant notamment Inzaghi sur le premier but. Pour les autres défenseurs, la charnière Diawara-Heinze continue d'impressioner par son sérieux, son physique et son placement, presque impeccable tout au long du match. L'argentin a même permis aux siens d'y croire en remettant les deux équipes à égalité. Le pauvre Mandanda n'a touché que 4 ou 5 ballons, dont 2 à aller chercher dans ses filets. Mais on ne peut rien lui reprocher. Pour les 3 milieux défensifs, Cheyrou s'est montré comme à son habitude au-dessus de ses coéquipiers, en livrant une nouvelle prestation de haute volée. Mbia et Cissé ont quant à eux été moins fringants, mais tout de même convaincants. Le seul hic ne somme Lucho Gonzalez. L'argentin, à court de compétition, n'a pas su organiser le jeu comme il aurait dû le faire, ou plutôt comme il l'aurait fait 5 mois auparavant, avant sa blessure. Il a notamment gâchée 2 occasions, dont une énorme sur un centre-tir dévié de Taiwo. Concernant les attaquants, Niang n'a que peu apporter le danger sur le but milanais, car malgré ses nombreux débordements, dribbles et provocations, il a pratiquement tout loupé dans les derniers gestes, centres ou tirs. Brandao a quant à lui été assez transparent en ne se créant presque aucune occasion, et en ne gagnant pas totalement le duel physique avec la charnière milanaise Nesta-Thiago Silva. Ben Arfa n'a pas apporté grand-chose lors de sa rentrée, et Morientes n'eut que 6 petites minutes temps additionnel compris pour se montrer.
L'OM peut donc nourrir des regrets sur ce match car les Milanais étaient prenables sur le plan collectif. Mais la qualité individuelle et l'expérience des lombards ont fait la différence, comme elles le font souvent dans le grands matchs. La qualification est déjà mise entre parenthèses, à moins d'un exploit à Milan et contre le Real. Une chose est sûre, Deschamps a beaucoup de travail ...