ELIMINATION DES ETALONS EN BARRAGE DE LA COUPE DU MONDE
Il y a sans doute des lendemains meilleurs
26 novembre 2013, par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il y a sans doute des lendemains meilleurs
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Tout le monde le sait, le Burkina Faso est éliminé de la Coupe du monde de football Brésil 2014. Ainsi, c’est la fin de la chevauchée des Etalons dans cette compétition. Mais le public n’a pas à rougir. Il faut capitaliser ce bon parcours jusqu’à cette élimination et chercher à tirer les leçons de cet échec pour mieux voir l’avenir.
L’année 2013, disons-le, est l’année des Etalons footballeurs. Les protégés de l’entraîneur Paul Put ont fait un parcours très remarquable lors de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud. Obtenir une deuxième place à cette compétition alors qu’on ne s’y entendait pas, la sélection nationale du Burkina Faso a déjoué tous les pronostics. Le pays des Hommes intègres est monté presque sur le toit de l’Afrique. C’était tout de même formidable. Et tous les Burkinabè, qu’ils soient au pays ou à l’étranger, ont réappris à faire confiance en cette équipe. Après la CAN 2013, place est pour la suite des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014. Et après un début tâtonnant, voire difficile en 2012 avec l’affaire Hervé Zengué, les Etalons ont fait rêver le peuple burkinabè en passant d’abord le second tour avec à la clé une première place devant le Congo Brazzaville (bien parti dans cette phase) et le Gabon. Mais les dieux du football ont décidé que l’Algérie ait son ticket pour le Brésil avec tous les accrocs qui ont entouré le match-retour des barrages. La déception se lisait sur le visage de Paul Put et ses poulains. Egalement sur le visage des Burkinabè qui étaient confiants en leurs ambassadeurs. A présent, il faut tourner la page de cette élimination et tirer les leçons. Il n’y a pas lieu de se décourager. C’est le football ; il y a des hauts et des bas. Il faut surtout se mettre à l’idée qu’on a une équipe compétitive sur le plan continental, en témoignent ses performances cette année. Les années à venir peuvent être meilleures que celle de 2013. Il suffit de travailler davantage pour engranger de meilleurs résultats. Et c’est faisable. Les grandes nations du football sont passées par des échecs avant de devenir plus performantes pour régner sur le toit du monde. Etalons, croyons en des lendemains meilleurs !
Fernand KOUDA