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Les vice-champions d’Afrique entament la 30ème édition de la CAN par une défaite face au Gabon. Le Burkina qui espérait prendre sa revanche après la défaite 2-0 à Libreville et le nul 1-1 concédé à domicile face aux Panthères lors des qualificatifs pour la CAN 2015, a encore échoué.
LE RESUME DU MATCH
Ce deuxième match de la Poule A qui opposait le Burkina Faso au Gabon a débuté sans round d’observation où chacune des équipes cherchait à avoir la maitrise du jeu. Mais c’est le Gabon qui arrivera à prendre le dessus en ouvrant le score à la 19ème mn par Pierre Aubameyang. Fort de leur avance, les coéquipiers de Didier Ovono vont essayer de mettre le pied sur le ballon et de procéder par de longs ballons dans le dos de la défense Burkinabè. Les étalons, avec Jonathan Pitroipa à la pointe de l’attaque vont tenter de refaire leur retard en se créant beaucoup d’occasions mais ce sont toujours heurtés à une défense solide des panthères avec un gardien en grande réussite, à cela il faut ajouter le manque de lucidité et de réalisme dans les derniers gestes côté Burkinabè. La pause interviendra sur ce score 0-1 même si dans le jeu les deux les équipes étaient presque à égalité. La deuxième partie commence sur des chapeaux de roues comme la première avec beaucoup d’occasions de part et d’autre ; le Gabon plus réaliste réussira à doubler la marque Par Evouna d’une belle tête à la 72ème mn. Dès lors le rythme du match commence à baisser en intensité et les remplacements opérés par les sélectionneurs n’y changeront rien. A la fin du match la possession était légèrement en faveur des panthères du Gabon 53% contre 47% ; mais les étalons du Burkina se sont crées plus d’occasions de but en réalisant 21 tirs dont 11 cadrés contre 11 tirs dont 08 cadrés coté Gabonais. Au-delà de ce manque de réalisme criard, on a vu une équipe des étalons peu déterminée, qui manquait d’agressivité et moins solidaire dans le jeu ce qui avaient pourtant fait leur force en 2013.
Peut-être que le pénalty provoqué par Zongo et non sifflé par l’arbitre aurait pu changer la physionomie du match ?
LES NOTES DES ETALONS
Germain Sanou 6/10: En dépit des deux buts encaissés où il ne pouvait pas faire grand-chose, le portier Burkinabè a sauvé son équipe sur quelques actions chaudes.
Mohamed Koffi 3/10 : Le latéral droit a eu beaucoup de mal face à Aubameyang qui évoluait sur son côté. Très souvent pris de vitesse et avec souvent des erreurs de placement, il n’a rien apporté sur le plan offensif.
Steeve Yago 6.5/10 : Meilleur défenseur du soir côté étalons. Il a récupéré beaucoup de ballons, il a beaucoup couvert Koffi qui était en difficulté. Cependant il n’est pas exempt de tout reproche sur le deuxième but.
Bakary Koné 3/10 : Il n’a pas été impérial sur ce match. L’habituel patron de la défense des étalons est totalement passé à côté de son match. Avec des relances et des couvertures mal assurées, il manquait d’assurance et de sérénité comme en témoigne sa boulette à la 87ème mn.
Narcisse Bambara 3/10 : Lui aussi a été dominé par son vis-à-vis tout au long de la rencontre. A la 72ème mn il perd son duel face à Bulot qui arrive à centrer pour le second but gabonais. Il a été inexistant sur le plan offensif.
Djakaridja Koné 4/10 : Le milieu défensif de l’ETG n’a pas pesé lourd dans ce match.
Charles Kaboré 4/10 : Tout comme son compère du milieu, le capitaine des étalons n’a pas eu sont influence habituelle sur le jeu de l’équipe avec en plus des déchets dans les relances.
Alain Traoré 5/10 : Assez volontaire mais manque de rythme. Il a beaucoup tenté mais était mal inspiré.
Jonathan Zongo 5/10 : Il a beaucoup permuté avec Bertrand. Créant souvent des situations chaudes. Il provoque un pénalty à la 36ème mn non sifflé. On l’a vu faire des replis défensifs intéressant. Il a été remplacé à par Bancé à un quart d’heure de la fin.
Jonathan Pitroipa 5/10 : Il a évolué a un poste inhabituel celui de 09. Il a eu beaucoup d’occasions mais n'a pas été réaliste. On attendait mieux du meilleur buteur des éliminatoires.
Bertrand Traoré 7/10 : Il est indéniablement le meilleur étalon du match. A l’origine de presque toutes les occasions, il a montré toute sa classe. Il a beaucoup tenté mais il y’avait en face un Ovono des grands jours.
Aristide Bancé : Il a montré de l’envie au moment ou ses coéquipiers avaient déjà le moral au talon.
Prejuce Nakoulma : entrée en fin de rencontre, il n’a pas pu se mettre en valeur.
Par Al Idrissi