Philippe Simporé est un jeune joueur Burkinabè qui a quitté son pays natal à l’âge de 8 ans pour la France. Né le 27 janvier 1997 au Burkina Faso, il n’a jamais fini de déclarer sa flamme pour son pays. Jeune défenseur, Philippe Simporé veut avoir une chance de mettre son talent au service des Etalons. Latéral droit de métier, il peut être une solution tant pour les juniors que les seniors puisqu’il a l’habitude d’être surclassé. Nous avons pu échanger en exclusivité avec ce jeune joueur. Voici ce qu’il pense des Etalons, du football national et de ses ambitions avec les Etalons.
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Je m'appelle Philippe Simporé, j'ai 18 ans, je suis né au Burkina Faso à Ouagadougou, je suis arrivé en France à l'âge de 8 ans avec ma grande sœur de 21 ans ; mes deux frères de 10 et 15 ans et mes parents. Je viens d'obtenir mon baccalauréat économique et social avec mention assez bien. Je me dirige vers la Faculté de droit à Bordeaux pour de longues études.
Comment es-tu arrivé dans le monde du sport plus particulièrement du football ?
Depuis tout petit, j'ai toujours été attiré par le football, dès l'âge de 4 ans, mon père m'a acheté mon premier ballon ainsi que mon premier maillot de Samuel Eto'o ; dans le quartier, on m'appelait par son nom, car j'étais son premier fan. À l'âge de 5 ans, mes parents ont voulu m'inscrire à Planète champion, devenu Kada’School. Je me rappelle de quelques joueurs qui évoluaient au centre comme Alain Traoré.
Parles-nous de ton évolution sportive ; c'est-à-dire, ta jeune carrière ?
A mon arrivée en France, je ne jouais pas dans un club mais dans mon quartier, puis un joueur m'a repéré, il m'a offert des crampons et m'a inscrit dans un club, le stade montois. J'ai fait 3 ans de préformation sur petit terrain en U13, puis j'ai commencé à jouer sur grand terrain en U14 ; nous avions fini deuxième du championnat régional d'Aquitaine. Ensuite, j'ai fait une année en U15 où j'ai notamment été appelé en sélection départementale. L'année suivante, j'étais en U16 surclassé en U17 régional, j'ai été appelé en sélection d'Aquitaine. La saison 2013-2014, j'ai voulu jouer au meilleur niveau de France dans ma catégorie donc je suis parti à l'aviron bayonnais pour évoluer avec 17 ans nationaux. En fin de saison, j'ai été surclassé en U19 et j'ai joué un match en coupe de France et six de championnat avec eux. Cette saison a été enrichissante pour moi, car j'ai joué contre de nombreux centres de formations. La saison suivante, j'ai décidé de revenir dans mon club formateur, où j'ai commencé l'année en championnat avec les U19, puis j'ai rapidement été appelé à jouer avec la réserve "A”, puis à faire quelques entraînements avec le groupe CFA. J'ai eu l'occasion de jouer face à la réserve des Girondins en championnat où nous avons gagné 2-1. Cette saison a été un déclic pour moi, car je suis passé du stade de la "formation" à un niveau beaucoup plus élevé avec les seniors.
Tu déclares ta flamme pour jouer pour le Burkina, est-ce de commun accord avec les parents ?
Oui, cela est de commun accord avec mes parents, que je veuille jouer pour le Burkina Faso, mes parents sont mêmes étonnés par ma volonté de jouer pour la sélection burkinabè, car je n'ai vécu au Burkina que durant mon enfance, mais j'ai toujours eu l'ambition de jouer avec les Etalons. Mes parents m’encouragent beaucoup à défendre les couleurs du Burkina.
Qu'est-ce que tu sais du milieu footballistique burkinabè ?
Je m'intéresse beaucoup au milieu footballistique burkinabè et surtout, celui de la sélection. J'essaye de suivre chacun de leur match à la télévision. J'ai été très fier d'être Burkinabè particulièrement lors de la CAN 2013, même si nous avons perdu en finale. Il y a de nombreux joueurs burkinabè que j'admire comme Alain Traoré, Jonathan Pitroipa ou encore Charles Kaboré qui jouait dans le club que je supporte, l'Olympique de Marseille. Après, au niveau du championnat national, je ne connais pas grand-chose, j'ai juste eu l'occasion d'assister à un match de championnat de l'EFO au stade du 4-Août avec mon oncle.
Entre le Burkina et la France, est-ce que tu n'as pas hésité un moment dans ton choix ?
C'est vrai que cela peut susciter des hésitations entre la France et le Burkina. La France est une grande nation avec de joueurs talentueux et connus dans le monde entier, mais mon choix a vite été fait, car c'est le choix du cœur. Je me vois plus défendre les couleurs du Burkina Faso que celles de la France. Je trouve un peu dommageable que de nombreux joueurs d'origines africaines n'aillent pas défendre les couleurs de leur pays d'origine et montrer qu’en Afrique, il peut y avoir de très bonnes équipes nationales.
Est-ce que tu es réellement prêt à venir défendre les couleurs du Burkina Faso, si l'on te fait appel de suite ?
Oui, je le dis et je le répète, ma volonté est de défendre les couleurs du Burkina Faso, si on m'appelle tout de suite, je suis prêt à y aller et à payer le billet d'avion s'il le faut. Ma motivation est sans limite, j'espère que je vais pouvoir jouer pour mon pays et le plus vite possible.
Parles-nous de ton club et de vos ambitions ?
Actuellement, j'ai fait une saison au Stade Montois avec la réserve et mon but a été de jouer rapidement avec la première qui évolue en CFA (4ème division en France), le plus haut niveau amateur. Je dois me rendre sur Bordeaux pour mes études ; donc, j'ai décidé de signer au stade Bordelais, un club qui évolue également en CFA. Le coach m'a fait comprendre que ce club avait l'ambition de monter rapidement dans l'élite du football français.
Dis-nous quelles sont tes ambitions avec les Etalons du Burkina Faso ?
Mes ambitions avec les Etalons, c'est tout d'abord de faire de mon mieux chaque fois que je serai convoqué pour aider la sélection ; le Burkina perd des places au classement FIFA et est actuellement le 18èmepays d'Afrique et je pense que nous pouvons beaucoup mieux faire, avec de jeunes joueurs talentueux comme Bertrand Traoré ou Steeve Yago. Comme chaque joueur, je suis ambitieux et espère gagner des titres avec cette sélection, à commencer par la CAN que le pays attend depuis longtemps. Cela serait un très grand honneur pour moi de la gagner avec mon pays. Merci à vous et j'espère à très bientôt.
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Je m'appelle Philippe Simporé, j'ai 18 ans, je suis né au Burkina Faso à Ouagadougou, je suis arrivé en France à l'âge de 8 ans avec ma grande sœur de 21 ans ; mes deux frères de 10 et 15 ans et mes parents. Je viens d'obtenir mon baccalauréat économique et social avec mention assez bien. Je me dirige vers la Faculté de droit à Bordeaux pour de longues études.
Comment es-tu arrivé dans le monde du sport plus particulièrement du football ?
Depuis tout petit, j'ai toujours été attiré par le football, dès l'âge de 4 ans, mon père m'a acheté mon premier ballon ainsi que mon premier maillot de Samuel Eto'o ; dans le quartier, on m'appelait par son nom, car j'étais son premier fan. À l'âge de 5 ans, mes parents ont voulu m'inscrire à Planète champion, devenu Kada’School. Je me rappelle de quelques joueurs qui évoluaient au centre comme Alain Traoré.
Parles-nous de ton évolution sportive ; c'est-à-dire, ta jeune carrière ?
A mon arrivée en France, je ne jouais pas dans un club mais dans mon quartier, puis un joueur m'a repéré, il m'a offert des crampons et m'a inscrit dans un club, le stade montois. J'ai fait 3 ans de préformation sur petit terrain en U13, puis j'ai commencé à jouer sur grand terrain en U14 ; nous avions fini deuxième du championnat régional d'Aquitaine. Ensuite, j'ai fait une année en U15 où j'ai notamment été appelé en sélection départementale. L'année suivante, j'étais en U16 surclassé en U17 régional, j'ai été appelé en sélection d'Aquitaine. La saison 2013-2014, j'ai voulu jouer au meilleur niveau de France dans ma catégorie donc je suis parti à l'aviron bayonnais pour évoluer avec 17 ans nationaux. En fin de saison, j'ai été surclassé en U19 et j'ai joué un match en coupe de France et six de championnat avec eux. Cette saison a été enrichissante pour moi, car j'ai joué contre de nombreux centres de formations. La saison suivante, j'ai décidé de revenir dans mon club formateur, où j'ai commencé l'année en championnat avec les U19, puis j'ai rapidement été appelé à jouer avec la réserve "A”, puis à faire quelques entraînements avec le groupe CFA. J'ai eu l'occasion de jouer face à la réserve des Girondins en championnat où nous avons gagné 2-1. Cette saison a été un déclic pour moi, car je suis passé du stade de la "formation" à un niveau beaucoup plus élevé avec les seniors.
Tu déclares ta flamme pour jouer pour le Burkina, est-ce de commun accord avec les parents ?
Oui, cela est de commun accord avec mes parents, que je veuille jouer pour le Burkina Faso, mes parents sont mêmes étonnés par ma volonté de jouer pour la sélection burkinabè, car je n'ai vécu au Burkina que durant mon enfance, mais j'ai toujours eu l'ambition de jouer avec les Etalons. Mes parents m’encouragent beaucoup à défendre les couleurs du Burkina.
Qu'est-ce que tu sais du milieu footballistique burkinabè ?
Je m'intéresse beaucoup au milieu footballistique burkinabè et surtout, celui de la sélection. J'essaye de suivre chacun de leur match à la télévision. J'ai été très fier d'être Burkinabè particulièrement lors de la CAN 2013, même si nous avons perdu en finale. Il y a de nombreux joueurs burkinabè que j'admire comme Alain Traoré, Jonathan Pitroipa ou encore Charles Kaboré qui jouait dans le club que je supporte, l'Olympique de Marseille. Après, au niveau du championnat national, je ne connais pas grand-chose, j'ai juste eu l'occasion d'assister à un match de championnat de l'EFO au stade du 4-Août avec mon oncle.
Entre le Burkina et la France, est-ce que tu n'as pas hésité un moment dans ton choix ?
C'est vrai que cela peut susciter des hésitations entre la France et le Burkina. La France est une grande nation avec de joueurs talentueux et connus dans le monde entier, mais mon choix a vite été fait, car c'est le choix du cœur. Je me vois plus défendre les couleurs du Burkina Faso que celles de la France. Je trouve un peu dommageable que de nombreux joueurs d'origines africaines n'aillent pas défendre les couleurs de leur pays d'origine et montrer qu’en Afrique, il peut y avoir de très bonnes équipes nationales.
Est-ce que tu es réellement prêt à venir défendre les couleurs du Burkina Faso, si l'on te fait appel de suite ?
Oui, je le dis et je le répète, ma volonté est de défendre les couleurs du Burkina Faso, si on m'appelle tout de suite, je suis prêt à y aller et à payer le billet d'avion s'il le faut. Ma motivation est sans limite, j'espère que je vais pouvoir jouer pour mon pays et le plus vite possible.
Parles-nous de ton club et de vos ambitions ?
Actuellement, j'ai fait une saison au Stade Montois avec la réserve et mon but a été de jouer rapidement avec la première qui évolue en CFA (4ème division en France), le plus haut niveau amateur. Je dois me rendre sur Bordeaux pour mes études ; donc, j'ai décidé de signer au stade Bordelais, un club qui évolue également en CFA. Le coach m'a fait comprendre que ce club avait l'ambition de monter rapidement dans l'élite du football français.
Dis-nous quelles sont tes ambitions avec les Etalons du Burkina Faso ?
Mes ambitions avec les Etalons, c'est tout d'abord de faire de mon mieux chaque fois que je serai convoqué pour aider la sélection ; le Burkina perd des places au classement FIFA et est actuellement le 18èmepays d'Afrique et je pense que nous pouvons beaucoup mieux faire, avec de jeunes joueurs talentueux comme Bertrand Traoré ou Steeve Yago. Comme chaque joueur, je suis ambitieux et espère gagner des titres avec cette sélection, à commencer par la CAN que le pays attend depuis longtemps. Cela serait un très grand honneur pour moi de la gagner avec mon pays. Merci à vous et j'espère à très bientôt.