Plus de 36 000 supporters attendus au stade du 4-Août dont environ 4 000 Ivoiriens. Le match Etalons du Burkina # Eléphants de la Côte d’Ivoire, du 20 juin prochain, comptant pour les éliminatoires CAN/Mondial 2010 déchaîne les passions. En pôle position dans leur groupe de qualification, le vainqueur à l’issue de cette confrontation prend à coup sûr, une option sérieuse pour la qualification à la Coupe du monde 2010 au pays de Nelson Mandela. C’est donc un match qui inquiète. Au plan sécuritaire, les instances du foot mondial l’ont d’ailleurs placé comme une rencontre à haut risque.
Tous ont toujours en mémoire la tragédie d’Abidjan du 29 mars dernier (19 morts) lors de la rencontre Côte d’Ivoire # Malawi. En dépit des mesures "draconiennes" mises en place tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du stade avec la participation de 850 agents de sécurité, d’autres facteurs sont à craindre : l’intox et la provocation avant et après le match. Les matchs de championnat et de la Champions league européenne en sont la parfaite illustration, de l’ampleur de ces phénomènes dans notre pays depuis quelques années.
Des vidéo clubs à Ouagadougou, et Dieu seul sait combien il y en a, ont été transformés parfois en rings où supporters du Barça et du Réal de Madrid, de Chelsea et de Barcelone, ou bien des fans de Didier Drogba et de Samuel Eto’o, en sont venus à des pugilats dignes d’un combat de boxe de Las Vegas. Plus loin de chez nous au Nigeria, un supporter de Manchester United, dépité de la défaite de son équipe en finale de la League des champions européenne, a foncé sur des supporters du Barça manifestant leur joie, tuant une dizaine de personnes. Le football, facteur de rassemblement de la jeunesse des différents pays, n’a pas besoin de ces folies. Pour tout cela, le match Burkina Faso # Côte d’Ivoire recommande plus de vigilance, de part et d’autre. Car à 72 heures de la confrontation, les commentaires et les spéculations vont bon train à travers les médias et les conférences de presse.
Ce qui est normal parce que cela fait belle lurette (14 ans) que ces deux pays liés par l’histoire et la géographie ne se sont croisés à ce stade d’une compétition. Ce lien entre les deux nations est tellement fort que le cœur de bien des Burkinabè balanceront entre Etalons et Eléphants. Des choix qui seront peut-être difficilement tolérés. Qu’à cela ne tienne, les Comités de supporters des deux équipes devront mesurer, peser leur langage, car le vrai supporter, c’est celui qui concilie victoire et défaite de son équipe. Le match Burkina Faso # Côte d’Ivoire doit dépasser toute passion, quel que soit le verdict du terrain.
Sié Simplice HIEN
Sidwaya
[i]
Tous ont toujours en mémoire la tragédie d’Abidjan du 29 mars dernier (19 morts) lors de la rencontre Côte d’Ivoire # Malawi. En dépit des mesures "draconiennes" mises en place tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du stade avec la participation de 850 agents de sécurité, d’autres facteurs sont à craindre : l’intox et la provocation avant et après le match. Les matchs de championnat et de la Champions league européenne en sont la parfaite illustration, de l’ampleur de ces phénomènes dans notre pays depuis quelques années.
Des vidéo clubs à Ouagadougou, et Dieu seul sait combien il y en a, ont été transformés parfois en rings où supporters du Barça et du Réal de Madrid, de Chelsea et de Barcelone, ou bien des fans de Didier Drogba et de Samuel Eto’o, en sont venus à des pugilats dignes d’un combat de boxe de Las Vegas. Plus loin de chez nous au Nigeria, un supporter de Manchester United, dépité de la défaite de son équipe en finale de la League des champions européenne, a foncé sur des supporters du Barça manifestant leur joie, tuant une dizaine de personnes. Le football, facteur de rassemblement de la jeunesse des différents pays, n’a pas besoin de ces folies. Pour tout cela, le match Burkina Faso # Côte d’Ivoire recommande plus de vigilance, de part et d’autre. Car à 72 heures de la confrontation, les commentaires et les spéculations vont bon train à travers les médias et les conférences de presse.
Ce qui est normal parce que cela fait belle lurette (14 ans) que ces deux pays liés par l’histoire et la géographie ne se sont croisés à ce stade d’une compétition. Ce lien entre les deux nations est tellement fort que le cœur de bien des Burkinabè balanceront entre Etalons et Eléphants. Des choix qui seront peut-être difficilement tolérés. Qu’à cela ne tienne, les Comités de supporters des deux équipes devront mesurer, peser leur langage, car le vrai supporter, c’est celui qui concilie victoire et défaite de son équipe. Le match Burkina Faso # Côte d’Ivoire doit dépasser toute passion, quel que soit le verdict du terrain.
Sié Simplice HIEN
Sidwaya
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