Les Étalons du Burkina vont définitivement dire adieu à la CAN 2012 le 30 janvier à l’issue du match contre le Soudan. La défaite concédée hier face aux Éléphants de Côte d’Ivoire a scellé leur sort. Et pourtant les Burkinabè croyaient dur comme fer à une bonne prestation de leur équipe à cette CAN. Après une phase éliminatoire sans faute (4 matchs 3 victoire s un nul), les supporters burkinabè pensaient que cette fois était la bonne. Cela d’autant que pour la première fois notre formation avait en son sein des éléments assez intéressants comme Jonathan Pitroipa et Alain Traoré. Mais hélas, les vieilles habitudes sont difficiles à abandonner.
Et si on analyse très profondément la situation on arrive à la conclusion que le Burkina n’avait peut-être pas sa place au second tour :
1- Les Étalons n’ont jamais gagné un match en phase finale en dehors de deux victoires (2 à 1 contre Algérie et 1 à 0 contre la Guinée Conakry) acquises en 1998 lors de l’édition organisée au Burkina.
2- Les responsables de l’équipe ont très mal analysé les phases éliminatoire donc ont surestimé la force des Étalons.
3- La préparation n’a pas aussi bien faite qu’on le pensait. Le Burkina n’a joué que deux matchs amicaux contre le Gabon et le Cameroun A’ qui se sont soldés par le même score nul et vierge. Malgré leur titre de professionnel beaucoup de joueurs évoluent dans des clubs de seconde zone parfois dans des pays où le footoù est dernier le dernier des amusements. Exemple : le défenseur central Mamadou Tall joue à Persepolis en Iran. Le gardien est à Turnhout en 3ème division belge. Avec de tels joueurs, il faut une longue préparation pour les mettre à niveau avant la compétition
4- Le football local est réduit à sa plus simple expression. Le championnat burkinabè est à l’arrêt depuis 26 juillet 2011. Il ne reprendra peut-être qu’en mars après l’élection du nouveau comité exécutif de la Fédération. L’entraîneur ne peut pas compter sur les joueurs locaux pour pallier la défense des expatriés comme l’Angola ou le Soudan pour ne parler que des autres pays de notre groupe. Conséquence il n’y a pas de concurrence au sein des Étalons.
Assurément il était difficile d’espérer mieux des Étalons.
Le Burkina Faso m’a surpris. C’est une équipe qui fera très mal dans un avenir proche. Le score ne reflète pas la physionomie de la partie. Bravo Burkina! vous n’avez pas à rougir de votre défaite. Dans une année inchallah vous me diriez que j’avais raison.
Et si on analyse très profondément la situation on arrive à la conclusion que le Burkina n’avait peut-être pas sa place au second tour :
1- Les Étalons n’ont jamais gagné un match en phase finale en dehors de deux victoires (2 à 1 contre Algérie et 1 à 0 contre la Guinée Conakry) acquises en 1998 lors de l’édition organisée au Burkina.
2- Les responsables de l’équipe ont très mal analysé les phases éliminatoire donc ont surestimé la force des Étalons.
3- La préparation n’a pas aussi bien faite qu’on le pensait. Le Burkina n’a joué que deux matchs amicaux contre le Gabon et le Cameroun A’ qui se sont soldés par le même score nul et vierge. Malgré leur titre de professionnel beaucoup de joueurs évoluent dans des clubs de seconde zone parfois dans des pays où le footoù est dernier le dernier des amusements. Exemple : le défenseur central Mamadou Tall joue à Persepolis en Iran. Le gardien est à Turnhout en 3ème division belge. Avec de tels joueurs, il faut une longue préparation pour les mettre à niveau avant la compétition
4- Le football local est réduit à sa plus simple expression. Le championnat burkinabè est à l’arrêt depuis 26 juillet 2011. Il ne reprendra peut-être qu’en mars après l’élection du nouveau comité exécutif de la Fédération. L’entraîneur ne peut pas compter sur les joueurs locaux pour pallier la défense des expatriés comme l’Angola ou le Soudan pour ne parler que des autres pays de notre groupe. Conséquence il n’y a pas de concurrence au sein des Étalons.
Assurément il était difficile d’espérer mieux des Étalons.
Le Burkina Faso m’a surpris. C’est une équipe qui fera très mal dans un avenir proche. Le score ne reflète pas la physionomie de la partie. Bravo Burkina! vous n’avez pas à rougir de votre défaite. Dans une année inchallah vous me diriez que j’avais raison.