Bonaventure Kalou a fait les beaux jours de l’ASEC d’Abidjan avec un certain Mamadou Zongo Bébéto avant de partir pour l’Europe notamment en Hollande et en France. N’ayant pas eu une longue carrière pour cause de blessures, Bonaventure Kalou gère maintenant la carrière de son jeune frère Salomon et travaille pour la Fédération ivoirienne de football. Nous l’avons rencontré à Malabo à la faveur de la CAN 2012.
Que devient Bonaventure Kalou ?
Cela fait deux ans que j’ai arrêté de jouer au football. Je m’occupe un peu de la carrière de mon petit frère Salomon. Je travaille aussi pour la Fédération ivoirienne de football.
S’occuper de la carrière de votre petit frère, cela veut dire que vous êtes aussi un agent de joueur ?
Je ne dirai pas cela parce que je n’ai pas une licence FIFA. C’est plutôt dans le domaine de conseils, de l’orientation dans sa carrière de footballeur. Mais pour le moment je le fait seulement qu’avec mon petit frère.
Et à la fédération ?
J’y suis pour apporter mon expérience. Pour leur donner des conseils, essayer de les apaiser, de les pousser et leur apporter la clé de réussite. Parce que quand tu n’es plus sur le terrain, il ya certaines choses qui échappent aux acteurs que nous percevons. En sommes, je suis là pour aider la fédération et les joueurs à remporter cette coupe d’Afrique.
Comment apprécient-ils votre présence ?
Pour la plupart des joueurs, nous avons joué ensemble. Ils me considèrent comme leur grand frère. Quand je leur donne des conseils, ils savent que ce sont des conseils avisés et ils m’écoutent.
Êtes-vous d’avis avec ceux qui disent que les Eléphants sont les supers favoris de cette CAN ? Que dites-vous à vos jeunes frères à ce propos ?
C’est abstrait. Ils sont favoris s’ils avaient remporté une CAN dans un passé récent. Ce n’est pas parce qu’il ya de grands noms dans l’équipe qu’ils sont favoris. Et là je ne cesse de le répéter à chaque fois. Ils doivent rester très humble et respecter tous les adversaires.
L’on sait que vous avez fait les beaux jours de l’ASEC d’Abidjan avec un certain Mamadou Zongo « Bébéto ». Avez-vous de ses nouvelles ?
Malheureusement non. Nous nous sommes un peu perdu de vue. J’aimerais très sincèrement avoir de ses nouvelles parce que nous avions passé ensemble une année formidable à l’ASEC. Nous étions devenus des amis. Nous avions encore joué ensemble en Hollande. Il a été très important pour moi dans ma carrière. Aidez-moi à avoir son contact.
Comment voyez-vous le football burkinabè ?
Le Burkina a fait d’énormes progrès ces dernières années. Il ya d’excellents footballeurs au sein des Etalons. C’est un pays frère. C’est vrai que la politique a fait qu’il ya eu beaucoup de divergences entre les deux peuples mais ça reste toujours deux peuples frères et l’on ne peut pas enlever cela.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO