Au soir des 4 années de son mandat à la tête de la fédération burkinabè de football, Zambendé Théodore Sawadogo a décidé ne pas rempiler pour un second mandat. La débâcle des Etalons à la CAN 2012 et les déboires dans la conduite des affaires du fasofoot sont forcement les raison de ce jet d’éponge. C’est un Zambendé assez émoussé moralement, qui a rencontré la presse le mercredi 29 février 2012 pour parler de son bilan, que lui même refuse de voir sous l’angle de la catastrophe.
Après le bilan financier de la CAN 2012 fait par le ministre des Sports et des Loisirs, Yacouba Ouédraogo, l’on attendait forcement cette sortie officielle du président de la fédération burkinabè de football, Zambendé Sawadogo. Non seulement il devait à son tour effectuer le bilan moral de la débâcle, mais aussi, au soir de son mandat, communiquer sur les 4 ans de sa gestion des affaires du football national. Mais curieusement, le président sortant ne semblait pas être prêt pour son bilan car déjà dans sa déclaration liminaire, l’on ne sentait pas les prémisses d’un bilan. Il dira que ce procédé innovant est un choix propre à lui, afin de laisser les journalistes eux-mêmes mener les critiques sur son mandat.
Mais avant de parler des 2 sujets du jour, la candidature prochaine ou non de Zambendé était très attendue, même si l’on savait que l’administration de notre football sous sa direction ne militait pas en sa faveur. «Pour des raisons qui me sont personnelles, je ne suis pas candidat à ma succession, mais je reste toujours disponible pour le sport national» a-t-il dévoilé le secret polichinelle.
Pour ce qui est de la CAN 2012, le président sortant a reconnu le parcours décevant des Etalons malgré un parcours sans faute durant les éliminatoires. Il a souligné que l’expérience a fait défaut, chose réfutée en bloc par les journalistes, car c’est cette même formation qui évolue ensemble depuis 2008. Le président tentera de justifier la déconvenue par le fait que les joueurs avaient l’esprit ailleurs et que certains entretenaient des relations conflictuelles. Si tout a été mis en œuvre que les nôtres fassent bonne figure, il y a que certains joueurs n’ont pas été qualifiés, en raison de documents administratifs défaillants. «J’ai personnellement pris le soin de vérifier la régularité des dossiers des joueurs, mais nous n’avons pas pu régler le cas de Razak Traoré à temps. Zengué était opérationnel, mais c’est le coach qui a dit qu’il n’a pas besoin de lui» a justifié Théodore Sawadogo, tout en affirmant que la fuite de l’affaire Zengué est partie du Burkina. A la date d’aujourd’hui, tous les Etalons sont en règle.
Sur son propre bilan, Zambendé n’a pas l’impression d’avoir échoué même si la dernière année de son mandat a été difficile avec des cas de litiges aussi bien en championnat national qu’en coupe du Faso. Cependant, la CAN des cadets 2011 est un bon bémol à ce bilan catastrophique. C’est donc en tout humilité et responsabilité qu’il a pris tout sur lui.
De la fin du contrat du sélectionneur Paulo Duarte, le président de la FBF a signifié à son employé qu’il n’avait plu besoin de lui, après avoir réglé tout le salaire de ce dernier. Mais il dit ne pas comprendre pourquoi le ministère des Sports a offert au Portugais le droit de rejoindre l’équipe nationale pour le match amical du mercredi 29 février 2012 contre le Maroc à Marrakech. «Nos conseillés juridiques nous ont rassurés que nous ne risquons rien en nous séparant de Duarte avant le 31 mars, mais bon, le ministère a certainement joué la carte de la prudence» estime Zambendé.
Au cours des échanges, l’on a appris des vols d’équipement (Puma) des Etalons et qui se vend sur le marché. Le président de l’instance dirigeante a reconnu les faits et a affirmé que des agents de la FBF sont complices du vol. L’enquete suivrait son cours.
D’autres sujets sont revenus lors de la rencontre telle que la situation de l’Etalon Bertrand Traoré. Le club de Chelsea (Angleterre) dans lequel il évolue, a démenti sa présence dans son effectif. Le SG de la FBF dira que le joueur est bel et bien à Chelsea car c’est ce même club qui a toujours répondu aux convocations du joueur.
C'est un Zambendé un peu dépassé et qui se perdait dans ses explications et dans ses mots qui s’est entretenu avec la presse durant 2 heures. Il va laisser à son successeur la patate chaude du championnat national 2012-2012 que les clubs refusent de démarrer.
Kader Traoré
Après le bilan financier de la CAN 2012 fait par le ministre des Sports et des Loisirs, Yacouba Ouédraogo, l’on attendait forcement cette sortie officielle du président de la fédération burkinabè de football, Zambendé Sawadogo. Non seulement il devait à son tour effectuer le bilan moral de la débâcle, mais aussi, au soir de son mandat, communiquer sur les 4 ans de sa gestion des affaires du football national. Mais curieusement, le président sortant ne semblait pas être prêt pour son bilan car déjà dans sa déclaration liminaire, l’on ne sentait pas les prémisses d’un bilan. Il dira que ce procédé innovant est un choix propre à lui, afin de laisser les journalistes eux-mêmes mener les critiques sur son mandat.
Mais avant de parler des 2 sujets du jour, la candidature prochaine ou non de Zambendé était très attendue, même si l’on savait que l’administration de notre football sous sa direction ne militait pas en sa faveur. «Pour des raisons qui me sont personnelles, je ne suis pas candidat à ma succession, mais je reste toujours disponible pour le sport national» a-t-il dévoilé le secret polichinelle.
Pour ce qui est de la CAN 2012, le président sortant a reconnu le parcours décevant des Etalons malgré un parcours sans faute durant les éliminatoires. Il a souligné que l’expérience a fait défaut, chose réfutée en bloc par les journalistes, car c’est cette même formation qui évolue ensemble depuis 2008. Le président tentera de justifier la déconvenue par le fait que les joueurs avaient l’esprit ailleurs et que certains entretenaient des relations conflictuelles. Si tout a été mis en œuvre que les nôtres fassent bonne figure, il y a que certains joueurs n’ont pas été qualifiés, en raison de documents administratifs défaillants. «J’ai personnellement pris le soin de vérifier la régularité des dossiers des joueurs, mais nous n’avons pas pu régler le cas de Razak Traoré à temps. Zengué était opérationnel, mais c’est le coach qui a dit qu’il n’a pas besoin de lui» a justifié Théodore Sawadogo, tout en affirmant que la fuite de l’affaire Zengué est partie du Burkina. A la date d’aujourd’hui, tous les Etalons sont en règle.
Sur son propre bilan, Zambendé n’a pas l’impression d’avoir échoué même si la dernière année de son mandat a été difficile avec des cas de litiges aussi bien en championnat national qu’en coupe du Faso. Cependant, la CAN des cadets 2011 est un bon bémol à ce bilan catastrophique. C’est donc en tout humilité et responsabilité qu’il a pris tout sur lui.
De la fin du contrat du sélectionneur Paulo Duarte, le président de la FBF a signifié à son employé qu’il n’avait plu besoin de lui, après avoir réglé tout le salaire de ce dernier. Mais il dit ne pas comprendre pourquoi le ministère des Sports a offert au Portugais le droit de rejoindre l’équipe nationale pour le match amical du mercredi 29 février 2012 contre le Maroc à Marrakech. «Nos conseillés juridiques nous ont rassurés que nous ne risquons rien en nous séparant de Duarte avant le 31 mars, mais bon, le ministère a certainement joué la carte de la prudence» estime Zambendé.
Au cours des échanges, l’on a appris des vols d’équipement (Puma) des Etalons et qui se vend sur le marché. Le président de l’instance dirigeante a reconnu les faits et a affirmé que des agents de la FBF sont complices du vol. L’enquete suivrait son cours.
D’autres sujets sont revenus lors de la rencontre telle que la situation de l’Etalon Bertrand Traoré. Le club de Chelsea (Angleterre) dans lequel il évolue, a démenti sa présence dans son effectif. Le SG de la FBF dira que le joueur est bel et bien à Chelsea car c’est ce même club qui a toujours répondu aux convocations du joueur.
C'est un Zambendé un peu dépassé et qui se perdait dans ses explications et dans ses mots qui s’est entretenu avec la presse durant 2 heures. Il va laisser à son successeur la patate chaude du championnat national 2012-2012 que les clubs refusent de démarrer.
Kader Traoré