Les Etalons cadets retrouveront d’ici-là la compétition à la faveur des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations de leur catégorie. Après le sacre continental de la dernière promotion, il va sans dire que la promotion actuelle sera attendue. Autant le dire, le duo d’entraineurs de cette catégorie des Etalons, Moctar Barro-Alain Nana, a du pain sur la planche. Un chantier difficile mais pas impossible. S’il est vrai que les centres de formation, depuis quelques années constituent le socle des Etalons cadets, force est de reconnaitre que les entraineurs qui président, chaque fois, aux destinées de cette catégorie manquent de quoi s’appuyer pour composer une équipe dans le temps. Par exemple, pour les Etalons juniors, son coach peut s’appuyer sur la dernière promotion cadette pour construire son équipe. Presque tous les joueurs champions d’Afrique sont atteints par la limite d’âge et doivent évoluer dans la catégorie supérieure. Donc forcément l’entraîneur des Etalons juniors a déjà une idée sur le groupe et a moins de travail que son homologue des cadets. Ceci pour dire que l’on verra, pour la présente campagne des éliminatoires, une équipe des Etalons cadets new-look. Outre les jeunes des centres de formation qui meubleront, à coup sûr, cette équipe, les entraîneurs œuvreront à chercher ailleurs les oiseaux rares. Pour faciliter la tâche des coachs et donner plus de chance aux futurs Etalons cadets, il sera bon d’ « inventer » une équipe nationale minime même si l’on sait que la CAF n’a pas prévu une compétition pour la catégorie. Ces jeunes joueurs pourront être regroupés de temps en temps pour déjà commencer à peaufiner leurs automatismes avec à la clé des matchs amicaux. C’est sûr, il y a un prix à payer ! Mais à l’arrivée, ce réservoir servira pour les Etalons cadets. Il n’y aura rien de tel pour permettre au Burkina de rester parmi les meilleurs en Afrique dans cette catégorie et espérer conquérir le monde.

Yves OUEDRAOGO