FASO-FOOT 2012/2013:LA VALSE DES ENTRAINEURS SE POURSUIT

Le faso-foot vient d'étreiner sa 13e journée avec l'ASFA-Y qui possède un matelas assez solide avec 5 points d'avance sur ses poursuivants immédiats.
Mais le fait notable au bout de ces 13 journées démeure sans conteste la valse des entaineurs.
Depuis le début du championnat,6 coachs soit le 1/3 des entraineurs de la D1 ont déjà rendu le tablier tous quasiment pour manque de résutat.
Ainsi après Laurent KIPRE(SANTOS FC),Moussa SANOGO FALCAO(AS SONABEL),Bernard ZONGO(BPS),Lassina KONE PEIRERA dit le sapeur pompier(EFO),Hyacinthe KOFFI(ASFB),Michel KIGOMA vien de rendre sa démission du côté de l'USFA.
Ces limogeages ou démissions en cascades apporteront-ils un plus à la qualité de ce faso-foot qui semble se mourir de jour en jour et d'année en année?

Les entraineurs sont-ils les seuls coupables en cas de mauvais rendements de leurs équipes?

Les dirigeants de ces clubs ne prennent-ils pas souvent des décisions hatives?

En tout cas l'air est assez grave et à l'alure oû vont les choses,d'ici la fin du championnat le vérou risque de sauter pour les 10 derniers coachs.

Quelles solutions pour mettre fin à cette épidemie ce qui permettrait de stabiliser ces clubs?
Vos contributions sont attendues pour le bonheur de notre football.

LENANTAIS

salut Lenantais,
la remarque est pertinente d'autant plus qu'après 13 journées 6 entraineurs sont restés en chemin. Nos joueurs il faut le reconnaitre, sont peu appliqués et causent d'énormes problèmes aux entraineurs. Si un attaquant est incapable à 1 mètre de mettre le ballon dans les filets est-ce une faute de l'entraineur?
Il faudra du temps aux entraineurs pour bâtir une équipe surtout s'il n'est pas à la base du recrutement.
l'ASFAY a failli commettre la même bêtise mais elle s'est ressaisi. je le dis car on sentait aussi à travers les propos de Cheick Omar

pour qu'on arrive à construire de grande équipes, il faut de la stabilité. qu'on laisse au moins les entraîneurs finir la saison et après on verra.

mon cher NANDOK il est plus facile de virer un entraîneur que de virer plusieurs joueurs ou toute une équipe.
Au Burkina notre mal est l'attaque et les joueurs ne sont pas constants ce n'est pas la faute des entraineurs les jeunes doivent travailler devant les buts.
Aussi merci à LENANTAIS pour toutes ces infos

je pense que nos dirigeants manquent de vision. ils n'ont aucuns projets pour leur club n'y été se maintenir.
j'estime que le club doit être géré comme une entreprise moderne, avec un plan de développement séquentielle. L’entraîneur n'est qu'un faible maillon de la chaîne. Il ne fait qu'appliquer qu'en des politiques de l'entreprise.
Virer un coach n'est pas la solution. je préfère un dirigeant qui démissionne à un coach limogé. D'ailleurs, ce sont les mêmes coachs qui font la ronde des équipes.

Mon cher Lenantais c'est la relève qui manque dans nos clubs. Lorsque 2 ou 3 cadres quittent un club au Faso, c'est la descente aux enfers. A mon avis il faut que chaque club forme sa relève.