Les Etalons du Burkina ont leur rang de vice-champions d’Afrique à défendre à la CAN Orange 2015 au Maroc, mais pour réussir dans cette entreprise ils doivent d’abord se qualifier. Leur parcours commence samedi 6 septembre au stade du 4-août à Ouagadougou avec la réception du Lesotho. Quatre jours plus tard, les Burkinabé rendront visite aux Angolais. A la veille de ces deux matches, cafonline.com a rencontré le sélectionneur Paul Put.
Dans quel état d’esprit allez-vous aborder le premier match des éliminatoires face au Lesotho ?
Nous préparons très bien cette rencontre en prenant chaque aspect très au sérieux. Les premiers matches en phases éliminatoires sont souvent compliqués avec la pression surtout quand vous jouez à domicile. Nous devons être sereins et tout faire pour obtenir un bon résultat.
Vous évoquiez avec la presse un souci qui est le fait que vous avez des joueurs professionnels qui, pour la plupart, ne jouent pas régulièrement avec leur club.
Il y a une différence entre un joueur qui a de la compétition dans les jambes et un autre qui n’en a pas mais, nous devons faire avec. Ce n’est pas souvent la faute aux joueurs comme cette nouvelle saison où des championnats viennent à peine de débuter et d’autres pas encore. Pour nous, il s’agit de savoir dans quel état d’esprit ils viennent en équipe nationale dans quel état de forme physique ils se situent et, après, c’est à nous de mettre en place une équipe capable de se livrer à fond.
Comment comptez-vous combler ces insuffisances ?
C’est le travail aux entraînements qui va nous permettre d’y arriver en observant comment ils vont réagir et récupérer. Le problème, c’est que les joueurs n’arrivent pas tous au même moment.
Qu’est-ce qui compte dans la préparation lorsque vous devez jouer des rencontres aussi importantes en quatre jours.
Il faut prendre en compte beaucoup de paramètres. C’est dans ce sens que nous avons dépêché une équipe fédérale en Angola pour préparer le terrain du match du 10 septembre parce qu’il y a la récupération après le premier match. Nous devons être surtout prêts depuis Ouagadougou en nous préparant non seulement pour le match contre le Lesotho mais aussi en effectuant un travail de fond pour le déplacement en Angola.
Comment décryptez-vous cette formation du Lesotho que vous avez certainement analysé à la vidéo et qui n’est pas une pointure du football africain.
C’est dangereux de dire que nous ne sommes pas face à un grand du football parce qu’il n’y a plus de petites équipes aujourd’hui sur le continent. Nous avons analysé les derniers matches du Lesotho lors des deux premiers tours éliminatoires contre le Liberia et le Kenya. C’est une formation qui se défonce avec beaucoup d’agressivité, solidaire, qui joue les contre-attaques et c’est une tactique dangereuse. Quand on est chez soi, on joue pour la victoire et dans ces conditions, il faut faire très attention face à une équipe comme celle-ci qui est à l’affût de toutes vos erreurs.
Quelles sont les raisons de l’absence d’un de vos ténors, Moumouni Dagano qui était très attendu puisque sa convocation était une sorte de retour en sélection ?
C’est vrai que Moumouni Dagano figurait sur la liste mais nous avons appris au début du regroupement qu’il est blessé et indisponible. Nous avons aussi des soucis avec d’autres joueurs que nous voulions avoir avec nous mais les questions administratives n’ont pas encore été réglées. Nous avons payé pour savoir. Nous ne voulons pas revivre la situation vécue avec Hervé Zengué.
N’est-ce pas une pression de savoir que le Burkina tout comme vous avez le statut de vice-champions d’Afrique à défendre ?
Il faut toujours faire attention avec les statuts qui trompent facilement. C’est vrai que nous avons été vice-champions mais cela appartient au passé et nous devons maintenant penser au futur en confirmant notre valeur. Aux joueurs de prouver aussi leurs qualités. Je leur fais confiance.
Savez-vous que les Burkinabè attendent beaucoup de vous surtout après la belle chevauchée lors de la CAN 2013 en Afrique du Sud ?
Dès que je suis arrivé au Burkina, j’avais dit que si tous les supporters étaient derrière les Etalons, nous aurions une grande équipe. Le message vaut toujours aujourd’hui. Les supporters peuvent compter sur moi à 500% ! !
Dans quel état d’esprit allez-vous aborder le premier match des éliminatoires face au Lesotho ?
Nous préparons très bien cette rencontre en prenant chaque aspect très au sérieux. Les premiers matches en phases éliminatoires sont souvent compliqués avec la pression surtout quand vous jouez à domicile. Nous devons être sereins et tout faire pour obtenir un bon résultat.
Vous évoquiez avec la presse un souci qui est le fait que vous avez des joueurs professionnels qui, pour la plupart, ne jouent pas régulièrement avec leur club.
Il y a une différence entre un joueur qui a de la compétition dans les jambes et un autre qui n’en a pas mais, nous devons faire avec. Ce n’est pas souvent la faute aux joueurs comme cette nouvelle saison où des championnats viennent à peine de débuter et d’autres pas encore. Pour nous, il s’agit de savoir dans quel état d’esprit ils viennent en équipe nationale dans quel état de forme physique ils se situent et, après, c’est à nous de mettre en place une équipe capable de se livrer à fond.
Comment comptez-vous combler ces insuffisances ?
C’est le travail aux entraînements qui va nous permettre d’y arriver en observant comment ils vont réagir et récupérer. Le problème, c’est que les joueurs n’arrivent pas tous au même moment.
Qu’est-ce qui compte dans la préparation lorsque vous devez jouer des rencontres aussi importantes en quatre jours.
Il faut prendre en compte beaucoup de paramètres. C’est dans ce sens que nous avons dépêché une équipe fédérale en Angola pour préparer le terrain du match du 10 septembre parce qu’il y a la récupération après le premier match. Nous devons être surtout prêts depuis Ouagadougou en nous préparant non seulement pour le match contre le Lesotho mais aussi en effectuant un travail de fond pour le déplacement en Angola.
Comment décryptez-vous cette formation du Lesotho que vous avez certainement analysé à la vidéo et qui n’est pas une pointure du football africain.
C’est dangereux de dire que nous ne sommes pas face à un grand du football parce qu’il n’y a plus de petites équipes aujourd’hui sur le continent. Nous avons analysé les derniers matches du Lesotho lors des deux premiers tours éliminatoires contre le Liberia et le Kenya. C’est une formation qui se défonce avec beaucoup d’agressivité, solidaire, qui joue les contre-attaques et c’est une tactique dangereuse. Quand on est chez soi, on joue pour la victoire et dans ces conditions, il faut faire très attention face à une équipe comme celle-ci qui est à l’affût de toutes vos erreurs.
Quelles sont les raisons de l’absence d’un de vos ténors, Moumouni Dagano qui était très attendu puisque sa convocation était une sorte de retour en sélection ?
C’est vrai que Moumouni Dagano figurait sur la liste mais nous avons appris au début du regroupement qu’il est blessé et indisponible. Nous avons aussi des soucis avec d’autres joueurs que nous voulions avoir avec nous mais les questions administratives n’ont pas encore été réglées. Nous avons payé pour savoir. Nous ne voulons pas revivre la situation vécue avec Hervé Zengué.
N’est-ce pas une pression de savoir que le Burkina tout comme vous avez le statut de vice-champions d’Afrique à défendre ?
Il faut toujours faire attention avec les statuts qui trompent facilement. C’est vrai que nous avons été vice-champions mais cela appartient au passé et nous devons maintenant penser au futur en confirmant notre valeur. Aux joueurs de prouver aussi leurs qualités. Je leur fais confiance.
Savez-vous que les Burkinabè attendent beaucoup de vous surtout après la belle chevauchée lors de la CAN 2013 en Afrique du Sud ?
Dès que je suis arrivé au Burkina, j’avais dit que si tous les supporters étaient derrière les Etalons, nous aurions une grande équipe. Le message vaut toujours aujourd’hui. Les supporters peuvent compter sur moi à 500% ! !