Les Bobolais entre déception et foi en l’avenir
vendredi 22 janvier 2010
Tout comme le premier match contre la Côte d’Ivoire, le public bobolais a
suivi avec la plus grande attention l’affiche Etalons#Black Stars du
Ghana. Dès la matinée, cette ferveur était perceptible partout en
ville. Chacun y est allé de son ingéniosité pour montrer son degré
d’attachement à son équipe.
A la devanture des domiciles, sur les toits des habitations ou des
guidons des mobylettes, le drapeau national était perceptible. Sur des
motos arborant les couleurs nationales, les plus férus en majorité les
jeunes, faisaient la ronde pour galvaniser les autres, tandis que les
communiqués radiodiffusés du maire de la ville invitaient le public à
venir suivre la rencontre sur écran géant à l’Hôtel de ville.
A partir de 15h30 mn, les artères de la ville étaient quasi
désertes. Les domiciles, les vidéo clubs et les sites improvisés à
l’exemple du bar-restaurant Le Frangin pour suivre le match, ont refusé
du monde. Comme au stade du 4 août, l’ambiance était à son comble à
l’Hôtel de ville. Des coups de sifflets se mêlaient aux cris stridents
tels que : « Victoire Etalons ! » ou « Etalons y a but ! ». Dès
l’apparition des joueurs sur l’écran, ce fut le délire.
16h 00, le coup d’envoi est donné sous un tonnerre
d’applaudissements. A chaque touche de balle par Pitroipa ou Bamogo, le
mercure monte dans la salle. Chacun y va de son commentaire mais les
yeux restent rivés sur l’écran. 30e mn, coup de théâtre : le coup de
tête de André Ayew jette un froid dans la salle. Les Etalons sont menés
au score. La défense burkinabé reçoit des piques. L’ambiance baisse
progressivement jusqu’à la pause.
Après une petite accalmie à la reprise, l’animation est de retour. Sur
l’écran, le match gagne en rythme et en intensité. Les visages sont
fermés et les mines figées. Au coup de sifflet final, la déception se
lisait sur tous les visages y compris sur celui du maire de la commune,
Salia Sanou.
Il reconnaît que les Etalons ont fait une bonne prestation dans l’ensemble mais que la finition reste un casse-tête.
Certains supporters en veulent à l’entraîneur et au choix des
joueurs, d’autres ne sont pas de cet avis et pensent que nos joueurs
ont manqué de baraka. La majorité pense que les Etalons regorgent de
grands talents, mais qu’ils doivent encore travailler pour s’affirmer
sur le plan continental et mondial.
Frédéric OUEDRAOGO
vendredi 22 janvier 2010
Tout comme le premier match contre la Côte d’Ivoire, le public bobolais a
suivi avec la plus grande attention l’affiche Etalons#Black Stars du
Ghana. Dès la matinée, cette ferveur était perceptible partout en
ville. Chacun y est allé de son ingéniosité pour montrer son degré
d’attachement à son équipe.
A la devanture des domiciles, sur les toits des habitations ou des
guidons des mobylettes, le drapeau national était perceptible. Sur des
motos arborant les couleurs nationales, les plus férus en majorité les
jeunes, faisaient la ronde pour galvaniser les autres, tandis que les
communiqués radiodiffusés du maire de la ville invitaient le public à
venir suivre la rencontre sur écran géant à l’Hôtel de ville.
A partir de 15h30 mn, les artères de la ville étaient quasi
désertes. Les domiciles, les vidéo clubs et les sites improvisés à
l’exemple du bar-restaurant Le Frangin pour suivre le match, ont refusé
du monde. Comme au stade du 4 août, l’ambiance était à son comble à
l’Hôtel de ville. Des coups de sifflets se mêlaient aux cris stridents
tels que : « Victoire Etalons ! » ou « Etalons y a but ! ». Dès
l’apparition des joueurs sur l’écran, ce fut le délire.
16h 00, le coup d’envoi est donné sous un tonnerre
d’applaudissements. A chaque touche de balle par Pitroipa ou Bamogo, le
mercure monte dans la salle. Chacun y va de son commentaire mais les
yeux restent rivés sur l’écran. 30e mn, coup de théâtre : le coup de
tête de André Ayew jette un froid dans la salle. Les Etalons sont menés
au score. La défense burkinabé reçoit des piques. L’ambiance baisse
progressivement jusqu’à la pause.
Après une petite accalmie à la reprise, l’animation est de retour. Sur
l’écran, le match gagne en rythme et en intensité. Les visages sont
fermés et les mines figées. Au coup de sifflet final, la déception se
lisait sur tous les visages y compris sur celui du maire de la commune,
Salia Sanou.
Il reconnaît que les Etalons ont fait une bonne prestation dans l’ensemble mais que la finition reste un casse-tête.
Certains supporters en veulent à l’entraîneur et au choix des
joueurs, d’autres ne sont pas de cet avis et pensent que nos joueurs
ont manqué de baraka. La majorité pense que les Etalons regorgent de
grands talents, mais qu’ils doivent encore travailler pour s’affirmer
sur le plan continental et mondial.
Frédéric OUEDRAOGO