CAN 2010
Burkina # Ghana au Stade de France
On y croyait dur comme fer à une victoire des Etalons
vendredi 22 janvier 2010
Burkina # Ghana, comptant pour le dernier match du groupe B de la CAN Angola
2010, a été diversement vécu au Burkina. Ambiance du match à
Ouagadougou, au maquis Stade de France.
“Le Burkina a mouillé le maillot, seulement la chance n’était pas avec
lui”, nous confie le couple franco-allemand Moritz et Camille Greve à
la fin de la rencontre.
En effet, le Stade de France était plein pour la circonstance. Etait-ce
à cause du jeu de pronostic, “Espace-foot” initié ? Le jeu donnait
droit à des récompenses de toutes sortes, des portables, des cartes de
recharge, des ballons, des tee-shirts, etc. Pour Ahmed Kossa, le
manager, c’est une particularité du coin qui entend se démarquer des
autres. Le nom “Stade de France” en lui-même est original.
En fait, c’est pour “amener les gens à aimer le sport, le football
en particulier, car suivre un match en public, c’est des moments de
convivialité”, explique M. Kossa. Parmi les spectateurs, la centaine
environ, les uns arboraient des maillots aux couleurs des Etalons, les
autres des drapeaux, ou toute autre tenue qui évoque les Etalons.
“Duarte a enfin changé de système”, lance un spectateur à la vue de
la composition du Onze entrant des Etalons, il s’agit du trio
d’attaque, Bamogo-Koné-Pitroipa et de la non-titularisation de celui
jusque-là inamovible, Moumouni Dagano. A chaque touche de balle de
Jonathan Pitroipa, c’était des ovations dans la salle. Mais, ce dernier
qui n’était pas ménagé par les joueurs ghanéens, révoltait les
spectateurs.
Certains ont trouvé un arbitrage quelque peu partisan du
Seychellois, Eddy Maillet, en ce sens qu’il ne sanctionnait pas
certaines fautes des Ghanéens. Le but ghanéen intervenu à la demi-heure
de jeu par André Ayew a jeté un froid dans la salle, mais du fait qu’il
restait encore beaucoup de temps à jouer, on croyait fermement à
l’égalisation côté des Etalons, d’un moment à l’autre. Puis les minutes
s’égrènent, puis survint le carte rouge de Mamadou Tall. On entendait
certains dire,”c’’est fini”, le Burkina ne parviendra pas à revenir
dans le match.
Ces derniers ne croyaient pas si bien penser, puisque ce score étriqué,
mais qui vaut son pesant d’or chez les Ghanéens en les qualifiant pour
les quarts de finale qui élimine les Etalons de la CAN. Pour M. Kossa,
le manager du Stade de France, le jeu “Espace-foot” se poursuivra
jusqu’à la finale de la CAN.
Mais ce n’est pas la CAN, seulement, le Stade de France sera au
cœur des grands événements de football à venir, à savoir la Champions
league européenne et la Coupe du monde Afrique du Sud 2010.
Pour calmer le grand monde venu voir le match mais qui n’a pas vu
son souhait se réaliser, le DJ, de sa chaise d’animation, lance,
“découragement n’est pas burkinabè, les Etalons vont revenir”.
Barthélemy KABORE
Burkina # Ghana au Stade de France
On y croyait dur comme fer à une victoire des Etalons
vendredi 22 janvier 2010
Burkina # Ghana, comptant pour le dernier match du groupe B de la CAN Angola
2010, a été diversement vécu au Burkina. Ambiance du match à
Ouagadougou, au maquis Stade de France.
“Le Burkina a mouillé le maillot, seulement la chance n’était pas avec
lui”, nous confie le couple franco-allemand Moritz et Camille Greve à
la fin de la rencontre.
En effet, le Stade de France était plein pour la circonstance. Etait-ce
à cause du jeu de pronostic, “Espace-foot” initié ? Le jeu donnait
droit à des récompenses de toutes sortes, des portables, des cartes de
recharge, des ballons, des tee-shirts, etc. Pour Ahmed Kossa, le
manager, c’est une particularité du coin qui entend se démarquer des
autres. Le nom “Stade de France” en lui-même est original.
En fait, c’est pour “amener les gens à aimer le sport, le football
en particulier, car suivre un match en public, c’est des moments de
convivialité”, explique M. Kossa. Parmi les spectateurs, la centaine
environ, les uns arboraient des maillots aux couleurs des Etalons, les
autres des drapeaux, ou toute autre tenue qui évoque les Etalons.
“Duarte a enfin changé de système”, lance un spectateur à la vue de
la composition du Onze entrant des Etalons, il s’agit du trio
d’attaque, Bamogo-Koné-Pitroipa et de la non-titularisation de celui
jusque-là inamovible, Moumouni Dagano. A chaque touche de balle de
Jonathan Pitroipa, c’était des ovations dans la salle. Mais, ce dernier
qui n’était pas ménagé par les joueurs ghanéens, révoltait les
spectateurs.
Certains ont trouvé un arbitrage quelque peu partisan du
Seychellois, Eddy Maillet, en ce sens qu’il ne sanctionnait pas
certaines fautes des Ghanéens. Le but ghanéen intervenu à la demi-heure
de jeu par André Ayew a jeté un froid dans la salle, mais du fait qu’il
restait encore beaucoup de temps à jouer, on croyait fermement à
l’égalisation côté des Etalons, d’un moment à l’autre. Puis les minutes
s’égrènent, puis survint le carte rouge de Mamadou Tall. On entendait
certains dire,”c’’est fini”, le Burkina ne parviendra pas à revenir
dans le match.
Ces derniers ne croyaient pas si bien penser, puisque ce score étriqué,
mais qui vaut son pesant d’or chez les Ghanéens en les qualifiant pour
les quarts de finale qui élimine les Etalons de la CAN. Pour M. Kossa,
le manager du Stade de France, le jeu “Espace-foot” se poursuivra
jusqu’à la finale de la CAN.
Mais ce n’est pas la CAN, seulement, le Stade de France sera au
cœur des grands événements de football à venir, à savoir la Champions
league européenne et la Coupe du monde Afrique du Sud 2010.
Pour calmer le grand monde venu voir le match mais qui n’a pas vu
son souhait se réaliser, le DJ, de sa chaise d’animation, lance,
“découragement n’est pas burkinabè, les Etalons vont revenir”.
Barthélemy KABORE