Une sanction inique contre le Togo
Dimanche, 31 Janvier 2010 15:36 Bark Biiga
[La CAF a été sans pitié pour Emmanuel Adébayor et ses coéquipiers]
La CAF a été sans pitié pour Emmanuel Adébayor et ses coéquipiers
Quelle mouche a donc piqué la Confédération africaine de football (CAF)? Si ce n’est pas une gaffe, ça y ressemble fort! On veut bien comprendre que la CAF tient à faire respecter son règlement. Mais de là à zapper tout le côté humain, convivial et le fair-play qui caractérisent le sport, en général, et le football, en particulier, il y a un pas de trop que les censeurs de la CAF ont franchi.
Ainsi, ils excluent l’équipe nationale du Togo de deux participations à la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Autrement dit, les «Eperviers» du Togo ne devraient revenir à la compétition qu’en 2016. En plus, ils doivent verser une amende de 50 000 dollars, soit environ 23 millions de francs CFA.
Tout cela pour avoir suivi une injonction du gouvernement togolais, qui a demandé à la délégation de retourner au pays suite à la fusillade essuyée par leurs bus, et qui a coûté la vie à deux personnes dans l’enclave de Cabinda. Apparemment, ce drame n’a nullement ému la CAF, qui préfère protéger ses règlements plutôt que de compatir à la douleur d’un peuple meurtri. C’est à croire que la vie de ces Togolais, qui ont été fauché par des rebelles dans l’enclave de Cabinda, alors qu’ils allaient du Congo en Angola pour disputer justement la phase finale de la CAN 2010, ne compte pas.
La CAF défend bien l’indépendance de la Fédération togolaise de football, en lui faisant payer le prix de sa soumission au gouvernement togolais, qui a enjoint à l’équipe nationale de quitter l’Angola. C’est de bonne guerre. Mais le comité de sanction s’est lourdement trompé en suspendant un pays qui a déjà payé le plus lourd tribut à la fête continentale du football. S’il y a des sanctions à prendre, cela doit être contre le comité d’organisation de la CAN et l’état major de la CAF, qui ont laissé la compétition se dérouler dans une zone d’insécurité. Espérons que cette gaffe de la CAF sera vite réparée pour que la justice soit sauve à l’endroit des pauvres «Eperviers» du Togo.
Dimanche, 31 Janvier 2010 15:36 Bark Biiga
[La CAF a été sans pitié pour Emmanuel Adébayor et ses coéquipiers]
La CAF a été sans pitié pour Emmanuel Adébayor et ses coéquipiers
Quelle mouche a donc piqué la Confédération africaine de football (CAF)? Si ce n’est pas une gaffe, ça y ressemble fort! On veut bien comprendre que la CAF tient à faire respecter son règlement. Mais de là à zapper tout le côté humain, convivial et le fair-play qui caractérisent le sport, en général, et le football, en particulier, il y a un pas de trop que les censeurs de la CAF ont franchi.
Ainsi, ils excluent l’équipe nationale du Togo de deux participations à la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Autrement dit, les «Eperviers» du Togo ne devraient revenir à la compétition qu’en 2016. En plus, ils doivent verser une amende de 50 000 dollars, soit environ 23 millions de francs CFA.
Tout cela pour avoir suivi une injonction du gouvernement togolais, qui a demandé à la délégation de retourner au pays suite à la fusillade essuyée par leurs bus, et qui a coûté la vie à deux personnes dans l’enclave de Cabinda. Apparemment, ce drame n’a nullement ému la CAF, qui préfère protéger ses règlements plutôt que de compatir à la douleur d’un peuple meurtri. C’est à croire que la vie de ces Togolais, qui ont été fauché par des rebelles dans l’enclave de Cabinda, alors qu’ils allaient du Congo en Angola pour disputer justement la phase finale de la CAN 2010, ne compte pas.
La CAF défend bien l’indépendance de la Fédération togolaise de football, en lui faisant payer le prix de sa soumission au gouvernement togolais, qui a enjoint à l’équipe nationale de quitter l’Angola. C’est de bonne guerre. Mais le comité de sanction s’est lourdement trompé en suspendant un pays qui a déjà payé le plus lourd tribut à la fête continentale du football. S’il y a des sanctions à prendre, cela doit être contre le comité d’organisation de la CAN et l’état major de la CAF, qui ont laissé la compétition se dérouler dans une zone d’insécurité. Espérons que cette gaffe de la CAF sera vite réparée pour que la justice soit sauve à l’endroit des pauvres «Eperviers» du Togo.