Union nationale des supporters des Etalons (UNSE)
Le « Nous pas bouger » du président Barry
2 avril 2012, par Webmaster

Vilipendé par des écrits dont il récuse la teneur, le président de l’UNSE, Yacouba Jacob Barry, accompagné de ses proches collaborateurs, a effectué une sortie médiatique, le samedi 31 mars au stade du 4-Août pour s’expliquer afin de montrer patte blanche.

Yacouba Jacob Barry, au cours de ce point de presse, a battu en brèche tous les griefs portés contre lui et sa structure. Tout en disant garder la tête froide afin de ne pas verser dans l’animosité, le président de l’UNSE s’est attaché à redorer le blason de la structure des supporters en apportant des éléments d’éclairage suite aux écrits parus dans la presse l’incriminant d’un certain nombre de maux et pouvant entacher la crédibilité de l’UNSE. “C’est après un temps de réflexion que nous avons jugé opportun d’apporter un certain nombre d’éléments de réponses pour apporter plus de quiétude dans notre milieu”, lancera-t-il en guise d’introduction. Il a peint un tableau de ses trois ans passés comme président de la structure en énumérant le matériel acquis, notamment les instruments à vent et à percussion pour les animateurs, la boutique que l’UNSE s’apprête à ouvrir en partenariat avec TOVIO et le siège que la structure a obtenu après moult efforts. “Quand les choses commencent à aller bien, ça suscite des envies et des comportements que je ne m’explique pas et c’est ce qui a amené certaines personnes à ne pas se ranger dans le sérail de la structure pour comprendre comment les choses avancent et elles préfèrent se mettre en marge pour critiquer”, a contre attaqué Jacob Barry. Le président de l’UNSE a décrypté, point par point, les reproches à lui faites par les présidents des supporters des clubs de D1 de la ville de Ouagadougou en soulignant que l’UNSE est une structure organisée et que les clubs ont le devoir de se faire affilier à la structure en passant par les structures provinciales de leur ressort territorial. C’est ce que n’a pas fait l’ensemble des présidents des supporters des clubs de Ouagadougou qui a supplanté l’Union régionale et l’Union nationale pour aller adresser un courrier au ministre sur une mauvaise gestion des ressources humaines. “Je reste perplexe par rapport à cette critique. Allez comprendre que parmi les signataires se trouve le premier vice-président de l’UNSE en la personne de El hadj Ablassé Yaméogo, qui n’a assisté qu’à une seule réunion durant l’année 2011 et là aussi parce qu’il y avait en vue le déplacement du Mexique. Le reste de l’année, il n’a eu de temps pour aucune réunion alors que tous les avis de réunion lui ont été transmis. Comment peut-il alors trouver le moyen pour dire que nous gérons mal le personnel  ?” s’est indigné Jacob Barry. Parlant du manque de transparence, le président de l’UNSE fera savoir que sa structure est l’une des rares organisations qui présente tout à tout le monde. “Si depuis le retour de la CAN on n’a pas encore parlé, c’est parce qu’on attendait que le ministère fasse d’abord son point car la plupart de nos dépenses ont été assurées par le ministère. Nous lui avions fait le point à notre niveau. C’est au moment où on s’apprêtait à venir donner notre lecture morale de la chose, des gens en profitent pour nous jeter l’anathème”, s’est offusqué Barry. Pour ce qui est de la dernière lettre de l’Union régionale des supporters des Etalons (URSE) du Centre parue dans la presse, Jacob Barry affirmera que l’URSE du Centre n’a pas écrit cette lettre. “C’est de la manipulation. Celui qui a signé la lettre est un vice-président que l’URSE n’a plus vu depuis plus d’un an et qui apparaît pour apposer sa signature sur un document dont il ignore lui-même le contenu. Le sceau utilisé a été fabriqué pour la circonstance car le tampon de l’URSE du Centre est détenu par le secrétaire général qui a refusé de signer. Le bureau de l’URSE du Centre n’est au courant de rien et attend de comprendre d’où est venu cet écrit et quelle est sa portée et son intention”, a déclaré le président de l’UNSE. Pour tout résumer, Barry dira que toutes ces incriminations émanent des frustrés du voyage de Malabo et écarte toute envie de démissionner avant la fin de son mandat qui court jusqu’à la fin de l’année 2013. Il invite donc tout le monde à rentrer dans les rangs pour plus de dynamisme de la structure.

Béranger ILBOUDO