Des joueurs apprécient le premier contact avec Paul Put
Un coach avec un discours de bosseur
22 mai 2012, par Webmaster
Le sélectionneur national burkinabè, Paul Put, est entré de plain-pied dans la phase préparatoire de son équipe. Avec quelques pros déjà en vacances, renforcés de joueurs locaux qu’il a détectés au cours du championnat national, il a entamé un stage de trois jours. A l’issue de cette première phase préparatoire, qui tenait lieu de prise de contact avec le technicien belge, quelques joueurs ont accepté nous livrer leur sentiment sur la méthode de travail et les premiers discours de Paul Put.
Paul Put, en place il y a deux mois, a remplacé Paulo Duarte au sortir d’une CAN calamiteuse où les plaies sont encore béantes. Le technicien belge est chargé de les panser et convoyer les Etalons sur le chemin de la rédemption. Et dans pareille mission, les premiers mots, le premier discours comptent beaucoup car ils reflètent et traduisent la personnalité, la philosophie et l’esprit de la personne chargée de guider la troupe à la guerre. Ne dit-on pas que la première impression laissée est toujours la bonne ? Duarte parti, Put doit créer une autre ambiance dans le vestiaire des Etalons. Et là, le technicien belge semble avoir marqué des points auprès des joueurs. “L’ambiance est parfaite au sein du groupe et le coach est sympa”, s’est empressé de lâcher l’attaquant du FC Malines prêté à Sint Niklaas, Pan Pierre Koulibaly. C’est le même sentiment qui anime le bizuth chez les A, Dramane Nikiéma : “Il aime plaisanter et cela instaure une dynamique positive dans le vestiaire. Il cause et il rigole avec tout le monde”. “Avec lui, c’est comme si je me retrouvais au sein de ma formation à Kumasi”, soutient le revenant Abdoulaye Soulama. Abdoul Razack Traoré de Légia Gdansk n’est pas en reste, même s’il émet une petite réserve : “l’ambiance est sereine. On attend que tout le monde soit là pour voir comment les choses vont évoluer”. Paul Put devrait tout de même garder une certaine distance avec les joueurs car c’est en étant devenu trop copain avec ses ouailles que Duarte a fini par perdre l’emprise sur son groupe. Et son premier discours dans tout cela ? “Séduisant. Il a un discours direct qui passe bien” , a soufflé le joueur de l’USFA, Dramane Nikiéma. “Il tient un discours de bosseur et de travailleur. C’est quelqu’un qui aime le sérieux et il essaie de nous instruire cela. Il prône un football direct et avec lui on espère avoir de bons résultats”, martèle Traoré. “Il est ouvert, compréhensif et chaleureux. Je connais la mentalité des entraîneurs belges, ils sont professionnels”, glisse Pan Pierre Koulibaly, qui est sociétaire d’un club belge depuis deux saisons et qui sait de quoi il parle. “La communication est primordiale et le coach pèse bien ses mots avant de les faire sortir”, résume sobrement Abdoulaye Soulama. Pour se singulariser de ses devanciers, Paul Put a initié un cri d’encouragement que les joueurs exécutent avant et après les entraînements. Ceci pour, dit-il, instaurer l’esprit de groupe. Qui d’autre que Pierre Koulibaly est mieux placé pour nous dévoiler ce slogan : “Qui sommes nous ? Les Etalons. On est comment ? On est des champions. C’est le cri qu’il nous a appris et cela veut dire qu’il est conscient de ce qu’il fait avec son groupe. C’est à nous de bien suivre ce qu’il nous dit. Un ami gambien qui est déjà passé entre les mains de notre coach m’a soufflé que nous ne serions pas déçu de lui”. Dramane Nikiéma, un peu timide, se dévoile lui aussi : “C’est ma première fois de fréquenter le groupe fanion des Etalons mais je sens qu’on ira loin avec cet entraîneur”. Abdoulaye Soulama, le plus expérimenté du groupe, insiste, lui, sur la notion du collectif. “Si tout le monde se fond dans le moule et accepte de faire des efforts ensemble, nous pourrons repartir au galop pour aller chercher la qualification”. Mais c’est Abdoul Razack Traoré qui a trouvé la bonne métaphore. “Il nous envoie des cris de guerre et on ne va pas en guerre pour mourir”. En attendant que le gros de la troupe vienne se familiariser avec cette nouvelle méthode, les joueurs présents ont, après trois jours d’intense activité, bénéficié d’un quartier libre à partir du samedi 19 mai à midi. Le second stage reprendra le mercredi 23.
Béranger ILBOUDO
Un coach avec un discours de bosseur
22 mai 2012, par Webmaster
Le sélectionneur national burkinabè, Paul Put, est entré de plain-pied dans la phase préparatoire de son équipe. Avec quelques pros déjà en vacances, renforcés de joueurs locaux qu’il a détectés au cours du championnat national, il a entamé un stage de trois jours. A l’issue de cette première phase préparatoire, qui tenait lieu de prise de contact avec le technicien belge, quelques joueurs ont accepté nous livrer leur sentiment sur la méthode de travail et les premiers discours de Paul Put.
Paul Put, en place il y a deux mois, a remplacé Paulo Duarte au sortir d’une CAN calamiteuse où les plaies sont encore béantes. Le technicien belge est chargé de les panser et convoyer les Etalons sur le chemin de la rédemption. Et dans pareille mission, les premiers mots, le premier discours comptent beaucoup car ils reflètent et traduisent la personnalité, la philosophie et l’esprit de la personne chargée de guider la troupe à la guerre. Ne dit-on pas que la première impression laissée est toujours la bonne ? Duarte parti, Put doit créer une autre ambiance dans le vestiaire des Etalons. Et là, le technicien belge semble avoir marqué des points auprès des joueurs. “L’ambiance est parfaite au sein du groupe et le coach est sympa”, s’est empressé de lâcher l’attaquant du FC Malines prêté à Sint Niklaas, Pan Pierre Koulibaly. C’est le même sentiment qui anime le bizuth chez les A, Dramane Nikiéma : “Il aime plaisanter et cela instaure une dynamique positive dans le vestiaire. Il cause et il rigole avec tout le monde”. “Avec lui, c’est comme si je me retrouvais au sein de ma formation à Kumasi”, soutient le revenant Abdoulaye Soulama. Abdoul Razack Traoré de Légia Gdansk n’est pas en reste, même s’il émet une petite réserve : “l’ambiance est sereine. On attend que tout le monde soit là pour voir comment les choses vont évoluer”. Paul Put devrait tout de même garder une certaine distance avec les joueurs car c’est en étant devenu trop copain avec ses ouailles que Duarte a fini par perdre l’emprise sur son groupe. Et son premier discours dans tout cela ? “Séduisant. Il a un discours direct qui passe bien” , a soufflé le joueur de l’USFA, Dramane Nikiéma. “Il tient un discours de bosseur et de travailleur. C’est quelqu’un qui aime le sérieux et il essaie de nous instruire cela. Il prône un football direct et avec lui on espère avoir de bons résultats”, martèle Traoré. “Il est ouvert, compréhensif et chaleureux. Je connais la mentalité des entraîneurs belges, ils sont professionnels”, glisse Pan Pierre Koulibaly, qui est sociétaire d’un club belge depuis deux saisons et qui sait de quoi il parle. “La communication est primordiale et le coach pèse bien ses mots avant de les faire sortir”, résume sobrement Abdoulaye Soulama. Pour se singulariser de ses devanciers, Paul Put a initié un cri d’encouragement que les joueurs exécutent avant et après les entraînements. Ceci pour, dit-il, instaurer l’esprit de groupe. Qui d’autre que Pierre Koulibaly est mieux placé pour nous dévoiler ce slogan : “Qui sommes nous ? Les Etalons. On est comment ? On est des champions. C’est le cri qu’il nous a appris et cela veut dire qu’il est conscient de ce qu’il fait avec son groupe. C’est à nous de bien suivre ce qu’il nous dit. Un ami gambien qui est déjà passé entre les mains de notre coach m’a soufflé que nous ne serions pas déçu de lui”. Dramane Nikiéma, un peu timide, se dévoile lui aussi : “C’est ma première fois de fréquenter le groupe fanion des Etalons mais je sens qu’on ira loin avec cet entraîneur”. Abdoulaye Soulama, le plus expérimenté du groupe, insiste, lui, sur la notion du collectif. “Si tout le monde se fond dans le moule et accepte de faire des efforts ensemble, nous pourrons repartir au galop pour aller chercher la qualification”. Mais c’est Abdoul Razack Traoré qui a trouvé la bonne métaphore. “Il nous envoie des cris de guerre et on ne va pas en guerre pour mourir”. En attendant que le gros de la troupe vienne se familiariser avec cette nouvelle méthode, les joueurs présents ont, après trois jours d’intense activité, bénéficié d’un quartier libre à partir du samedi 19 mai à midi. Le second stage reprendra le mercredi 23.
Béranger ILBOUDO