Après une saison délicate, Charles Kaboré s’est relancé à l’Olympique de Marseille en 2012-2013, sous les ordres de l’entraîneur Elie Baup.
Le milieu de terrain défensif écarte ainsi les critiques des supporters, rappelant qu’il n’a pas été acheté une fortune à Libourne. Et il assume le risque de perdre sa place de titulaire à l’OM pour aller disputer la CAN 2013 avec le Burkina Faso, même s’il regrette cette situation.
Charles Kaboré, après une saison 2011-2012 compliquée, vous êtes devenu titulaire à l’Olympique de Marseille.
Qu’est-ce qui a changé ?
Charles Kaboré: Rien n’a changé, seul le coach a changé (Elie Baup a remplacé Didier Deschamps, Ndlr).
J’ai l’ambition de montrer que je suis un compétiteur, que je veux jouer tous les matches, même si je serai sur le banc durant certains matches. Cette année, j’en suis déjà à 22 matches disputés en tant que titulaire (toutes compétitions confondues).
C’est plus que l’année dernière et c’est quelque chose d’extraordinaire. Je suis content de participer aux victoires, mais je ne serai pas éternellement sur le terrain. Le coach a ses choix et je vais les respecter.
A Marseille, les supporters sont rarement tendres avec vous (il a notamment été sifflé face à Lyon). Est-ce que vous en avez souffert ?
Non, parce que moi, on ne m’a pas acheté 18 millions d’euros. A mon arrivée, j’étais un milieu de terrain défensif inconnu venu de Libourne (Gironde).
Depuis, j’ai fait mon petit bonhomme de chemin,les supporters ne s’attendent pas à ce que je sois un très grand joueur à l’Olympique de Marseille. Ils espèrent que je vais faire des bons matches. Et j’ai l’ambition de démontrer mes qualités et que je mérite d’être là.
Est-ce que vous avez eu des moments de doute à l’OM ?
Oui, quand je ne jouais pas. On s’habitue à tout, même au fait d’être remplaçant. Je ne voulais pas rester sur le banc et j’ai même demandé à partir. Ça n’a pas abouti mais aujourd’hui, je ne regrette pas d’être resté.
A une époque, on parlait de vous au FC Barcelone ou à Chelsea. C’étaient juste des rumeurs ou il y a vraiment eu des approches ?
Chelsea, je ne sais pas. Mais un émissaire de Barcelone m’a appelé une fois, à l’époque où j’étais à Libourne. Il m’a dit qu’il me suivait, que j’étais un bon joueur, de continuer à jouer comme ça. Après, les gens ont parlé de ça. Mais ce n’était pas du tour sûr que j’aille à Barcelone, si je n’allais pas à Marseille. Vous n’imaginez pas combien de joueurs ils appellent chaque année pour leur dire qu’ils sont bons ! Je n’ai pas pris ça comme quelque chose d’extraordinaire. Je connais mes qualités.
L’OM va affronter le FC Lorient d’Alain Traoré, votre compatriote. S’il le faut jouerez-vous « costaud » contre lui ?
C’est mon ami et mon voisin de chambre (en équipe nationale). Mais je jouerai costaud contre lui. Je joue pour mon équipe et il n’y a pas d’amitié sur le terrain. Sur la pelouse, c’est chacun pour soi et Dieu pour tous.
Est-ce que vous avez peur de perdre votre place à l’OM en allant disputer la CAN 2013 en Afrique du Sud ?
Oui, quand on part à la CAN, on risque de perdre sa place. Ça dépendra de la performance de l’équipe (nationale). Mon souhait est que le club gagne de son côté aussi. Que la CAN ait lieu en janvier, ça met beaucoup de joueurs en difficulté.
La CAN est-elle toujours aussi importante à vos yeux ?ou est-ce que vous y accordez un peu moins d’importance que lors des deux premières (2010, 2012)?
C’est toujours important de jouer pour son pays, de jouer pour la patrie. C’est la fierté de porter le maillot burkinabè. Je défendrai à fond les couleurs du Burkina Faso.
La pression est forte sur l’équipe du Burkina Faso après deux éliminations au premier tour de la CAN. Est-ce que vous trouvez que les attentes des supporters sont excessives ?
Oui, tout le monde est excessif. Tout le monde veut remporter la CAN mais tous les pays ne peuvent pas la remporter. Nous, on espère l’emporter aussi. Les supporters sont à fond derrière l’équipe.
Avec Alain Traoré, Bakary Koné et Jonathan Pitroipa, vous êtes les quatre têtes d’affiche du Burkina Faso. Est-ce que les Burkinabè placent trop d’espoirs en vous quatre ?
Oui. C’est comme ça parce qu’ils nous voient tout le temps à la télévision. Mais le football, ce n’est pas basé que sur quatre joueurs mais vingt-trois. Les autres sont aussi dans des bons clubs. Tout le monde est important. Même si on les voit moins à la télévision et qu’on parle moins d’eux. On est un groupe et tout un pays nous soutient. Il y aura 15 millions de Burkinabè qui vont nous regarder. Il faudra en être conscient.
Quelles sont les ambitions du Burkina Faso durant cette CAN 2013 ?
Sortir de la phase de poules et après, l’ambition est d’aller le plus loin possible !
Source: RFI
Le milieu de terrain défensif écarte ainsi les critiques des supporters, rappelant qu’il n’a pas été acheté une fortune à Libourne. Et il assume le risque de perdre sa place de titulaire à l’OM pour aller disputer la CAN 2013 avec le Burkina Faso, même s’il regrette cette situation.
Charles Kaboré, après une saison 2011-2012 compliquée, vous êtes devenu titulaire à l’Olympique de Marseille.
Qu’est-ce qui a changé ?
Charles Kaboré: Rien n’a changé, seul le coach a changé (Elie Baup a remplacé Didier Deschamps, Ndlr).
J’ai l’ambition de montrer que je suis un compétiteur, que je veux jouer tous les matches, même si je serai sur le banc durant certains matches. Cette année, j’en suis déjà à 22 matches disputés en tant que titulaire (toutes compétitions confondues).
C’est plus que l’année dernière et c’est quelque chose d’extraordinaire. Je suis content de participer aux victoires, mais je ne serai pas éternellement sur le terrain. Le coach a ses choix et je vais les respecter.
A Marseille, les supporters sont rarement tendres avec vous (il a notamment été sifflé face à Lyon). Est-ce que vous en avez souffert ?
Non, parce que moi, on ne m’a pas acheté 18 millions d’euros. A mon arrivée, j’étais un milieu de terrain défensif inconnu venu de Libourne (Gironde).
Depuis, j’ai fait mon petit bonhomme de chemin,les supporters ne s’attendent pas à ce que je sois un très grand joueur à l’Olympique de Marseille. Ils espèrent que je vais faire des bons matches. Et j’ai l’ambition de démontrer mes qualités et que je mérite d’être là.
Est-ce que vous avez eu des moments de doute à l’OM ?
Oui, quand je ne jouais pas. On s’habitue à tout, même au fait d’être remplaçant. Je ne voulais pas rester sur le banc et j’ai même demandé à partir. Ça n’a pas abouti mais aujourd’hui, je ne regrette pas d’être resté.
A une époque, on parlait de vous au FC Barcelone ou à Chelsea. C’étaient juste des rumeurs ou il y a vraiment eu des approches ?
Chelsea, je ne sais pas. Mais un émissaire de Barcelone m’a appelé une fois, à l’époque où j’étais à Libourne. Il m’a dit qu’il me suivait, que j’étais un bon joueur, de continuer à jouer comme ça. Après, les gens ont parlé de ça. Mais ce n’était pas du tour sûr que j’aille à Barcelone, si je n’allais pas à Marseille. Vous n’imaginez pas combien de joueurs ils appellent chaque année pour leur dire qu’ils sont bons ! Je n’ai pas pris ça comme quelque chose d’extraordinaire. Je connais mes qualités.
L’OM va affronter le FC Lorient d’Alain Traoré, votre compatriote. S’il le faut jouerez-vous « costaud » contre lui ?
C’est mon ami et mon voisin de chambre (en équipe nationale). Mais je jouerai costaud contre lui. Je joue pour mon équipe et il n’y a pas d’amitié sur le terrain. Sur la pelouse, c’est chacun pour soi et Dieu pour tous.
Est-ce que vous avez peur de perdre votre place à l’OM en allant disputer la CAN 2013 en Afrique du Sud ?
Oui, quand on part à la CAN, on risque de perdre sa place. Ça dépendra de la performance de l’équipe (nationale). Mon souhait est que le club gagne de son côté aussi. Que la CAN ait lieu en janvier, ça met beaucoup de joueurs en difficulté.
La CAN est-elle toujours aussi importante à vos yeux ?ou est-ce que vous y accordez un peu moins d’importance que lors des deux premières (2010, 2012)?
C’est toujours important de jouer pour son pays, de jouer pour la patrie. C’est la fierté de porter le maillot burkinabè. Je défendrai à fond les couleurs du Burkina Faso.
La pression est forte sur l’équipe du Burkina Faso après deux éliminations au premier tour de la CAN. Est-ce que vous trouvez que les attentes des supporters sont excessives ?
Oui, tout le monde est excessif. Tout le monde veut remporter la CAN mais tous les pays ne peuvent pas la remporter. Nous, on espère l’emporter aussi. Les supporters sont à fond derrière l’équipe.
Avec Alain Traoré, Bakary Koné et Jonathan Pitroipa, vous êtes les quatre têtes d’affiche du Burkina Faso. Est-ce que les Burkinabè placent trop d’espoirs en vous quatre ?
Oui. C’est comme ça parce qu’ils nous voient tout le temps à la télévision. Mais le football, ce n’est pas basé que sur quatre joueurs mais vingt-trois. Les autres sont aussi dans des bons clubs. Tout le monde est important. Même si on les voit moins à la télévision et qu’on parle moins d’eux. On est un groupe et tout un pays nous soutient. Il y aura 15 millions de Burkinabè qui vont nous regarder. Il faudra en être conscient.
Quelles sont les ambitions du Burkina Faso durant cette CAN 2013 ?
Sortir de la phase de poules et après, l’ambition est d’aller le plus loin possible !
Source: RFI