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Paul Put : « Le Burkina pourrait être la surprise de la CAN 2013 »

Le constat est sans équivoque. Comparée à l’équipe du Nigeria ou celle de la Zambie, tenante du titre, l’équipe du Burkina ne fait pas le poids. C’est si on s’en tient à l’analyse sur papier. Mais le football a ses surprises que les analyses ignorent. C’est donc fort de cela que Paul Put, entraineur des Etalons du Burkina, se convainc que le Onze national pourrait constituer la surprise à la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu du 19 janvier au 10 février 2013 en Afrique du Sud. Logé dans le même groupe que le Nigeria, la Zambie, le Burkina est donné outsider tout comme l’Ethiopie, l’autre équipe du groupe. Mais pour Paul Put, il faudra compter avec ses poulains car ils sont plus que jamais déterminés à faire mieux que lors des CAN précédentes. C’est-à-dire, franchir au moins le premier tour.

Lefaso.net : Comment préparez-vous la CAN2013 ?

Paul Put : Nous avons, comme vous le savez, des difficultés à rassembler toute l’équipe à Ouagadougou. Il y a 7 joueurs qui ont des matchs les 5 et 6 janvier 2013 avec leurs clubs et ne pourront rejoindre le groupe que le 7 janvier. Il s’agit notamment de Jonathan Pitroipa, Alain Traoré, Bakary Koné, Bakary Soro, Charles Kaboré, Djakaridja Koné et Mady Panandétiguiri. Mais je commence le regroupement dès le 3 avec ceux qui sont disponibles. Le premier jour sera consacré au test d’effort. Les entrainements vont véritablement débuter le 4 janvier 2013 et ce jusqu’au 8 janvier, date à laquelle le groupe s’envolera pour l’Afrique du Sud.

Alain Traoré devait être situé hier sur sa participation à la CAN. Quelles sont les dernières nouvelles ?

Je ne sais pas. Il doit partir aujourd’hui (ndlr, 2 janvier) pour la France où on va retirer le plâtre de son pied. Le staff médical va lui faire une radiographie du pied et en présence du médecin des Etalons qui l’a accompagné, une décision sera prise. Nous allons attendre encore 2 à 3 jours avant d’être situés. Et s’il a le feu vert pour jouer la CAN, nous verrons, en fonction du programme, pour lui donner l’entrainement nécessaire afin qu’il soit opérationnel à la CAN. En gros, dans une semaine ou 10 jours, nous serons totalement situés sur son état.

Pensez-vous, au regard du temps imparti avant le début de la CAN, Alain Traoré sera vraiment en forme pour la compétition ?


Difficile d’y répondre. Vu que je ne suis pas un docteur et que je ne connais pas la blessure en détail, je vais me référer à la décision de spécialistes. Raison pour laquelle je vais attendre encore 2 à 3 jours pour avoir l’avis des médecins de Lorient et des Etalons sur son état.

Si Alain est indisponible quelle est votre solution de rechange ?

La solution dépendra de l’adversaire qu’on aura en face. Un joueur changera de poste ou un autre montera sur le terrain si le besoin se fait ressentir. Nous jouerons différemment contre le Nigeria, l’Ethiopie et la Zambie. Il m’est difficile de dire à l’avance ce que je ferai. Ce qui est sûr, j’ai quelque chose en tête mais il faudra que je le teste sur le terrain.

En 2012, l’ancien coach, Paulo Duarte, se plaignait de ne pas disposer d’assez de joueurs en forme pour la compétition. Est-ce le cas pour 2013 ?

Vous me posez là encore une question difficile. Parce que parlant de forme, je dois vérifier l’état des joueurs sur le terrain. Nous avons encore quelques semaines pour nous préparer et je pourrai vérifier leurs conditions à l’issue de ce temps. Il est difficile de préparer une équipe au Burkina vu que les joueurs sont dans plusieurs clubs situés sur plusieurs continents. Prenant le cas de certains clubs, les joueurs n’ont que des matchs amicaux et des tournois. Ils seront moins en forme si on veut les comparer à ceux qui évoluent dans les championnats français. Tout cela sans tenir compte des joueurs dont les championnats ont été arrêtés dès début décembre. A ces derniers, on a donné des programmes de préparation individuels et j’aurai l’occasion de vérifier leur mise en œuvre pendant le regroupement à Ouagadougou. De vous à moi, il n’y a pas quelque chose de plus aléatoire que la forme d’un joueur. Parce qu’il peut être en forme aujourd’hui et ne plus l’être demain.

Zambie, Nigeria, Ethiopie. Quelles sont aujourd’hui les chances du Burkina dans ce groupe ?

Difficile à dire. Mais je crois que nous devons avoir confiance en nous et jouer en fonction de nos capacités. Tout le monde donne le Nigeria et la Zambie comme favoris de notre groupe. Mais le Burkina sera peut-être la surprise de cette CAN comme la Zambie l’a été en 2012. Tout est possible en football. Je ne voudrais pas donner de statistiques mais j’ai besoin d’une équipe déterminée et disciplinée avec laquelle je pourrai aller loin à cette CAN. En tout cas je dis qu’il faut espérer. Mais il faut être aussi réaliste. Le Nigeria est le 2e pays qui a le plus de professionnels au monde. Il y a des joueurs nigérians qui évoluent dans de grands championnats comme en Angleterre et l’Italie. Mais avoir des joueurs individuellement talentueux ne signifie pas forcément avoir une grande équipe. La Zambie est tenante du titre. Les joueurs sont actuellement en confiance et voudront démontrer encore une fois qu’ils sont talentueux. L’Ethiopie fait partie des équipes surprises de la CAN. Mais il faut les respecter à partir du moment où ils se sont qualifiés. J’ai regardé les vidéos de leurs matchs et j’ai analysé leurs jeux. J’ai remarqué que les joueurs éthiopiens sont très rapides dans le jeu. Ils sont techniques et jouent avec beaucoup d’agressivité. Au regard de leur caractère très agressif, nous devrons chercher à les énerver et les amener à commettre beaucoup de fautes. Mais cette tactique reste encore à étudier. Je disais tantôt qu’il faut espérer parce que nous avons aussi une bonne équipe. Nos joueurs sont talentueux et il leur reviendra de montrer ce qu’ils savent faire. D’ores et déjà je suis sûr d’une chose, les joueurs ont envie de faire mieux que les CAN passées.

Stephen Keshi au Nigeria, Hervé Renard pour la Zambie. Redoutez-vous leurs stratégies de jeu ?


J’ai suivi des interviews de Stephen Keshi et Hervé Renard dans lesquelles ils affirmaient que les deux équipes à franchir le premier tour dans notre groupe seront la Zambie et le Nigeria. Pour eux, on ne parle pas du Burkina ou de l’Ethiopie. C’est leur stratégie mais j’ai aussi la mienne. Je ne vais pas attaquer pour donner l’envie à ces équipes de jouer contre le Burkina. A chacun sa stratégie et nous ferons mieux pour franchir le premier tour.

Les Etalons joueront des matchs amicaux contre le Niger et Swaziland. Pensez-vous que ces matchs permettront aux joueurs d’être prêts pour la CAN ?

Il faut savoir que les matchs de préparation poursuivent plusieurs objectifs dont celui de mesurer la capacité de l’équipe. Sur ce plan, le Niger est d’un niveau qui nous permette de le faire. En choisissant de jouer contre le Swaziland, nous recherchons un effet psychologique. Nous n’avons pas eu assez de temps pour jouer trois matchs amicaux comme d’autres pays, mais je pense que les deux matchs sont assez suffisants pour la CAN.

Le groupe avait présenté des signes de division en Guinée Equatoriale. Estimez-vous que l’unité est retrouvée au sein du groupe ?

Quand je suis arrivé au Burkina en tant qu’entraineur des Etalons, j’ai commencé par travailler pour l’unité du groupe. Au fil du temps j’ai remarqué que nous avons maintenant un groupe qui a envie de travailler ensemble, pour eux-mêmes et pour le Burkina Faso. L’ambiance est bonne au sein du groupe.

Le Ministère des Sports et Loisirs a décoré des joueurs le 29 décembre dernier. Un commentaire…

Des joueurs sont décorés chaque année. C’est cette tradition que le Ministère a respectée cette année en distinguant Charles Kaboré et Alain Sibiri Traoré. L’année passée c’était le tour de Moumouni Dagano. Je considère ces décorations comme une source de motivation pour les joueurs. Ce n’est pas ceux qui n’ont pas été décorés ne sont pas talentueux. C’est juste qu’ils doivent continuer à travailler. Ils seront peut-être sur la prochaine liste des personnes à décorer.

Entre vous et votre adjoint, Sidi Napon, il avait été question de « divergences profondes ». Comment sont aujourd’hui vos relations ?

J’aime comparer la situation d’un entraineur à celle d’un homme marié. Il arrive des moments où le courant ne passe pas entre vous et votre épouse. Mais ensemble vous trouvez des solutions. Nous avons donc parlé de nos relations et je pense que tout est rentré dans l’ordre. J’ai un principe qui est de faire mon boulot et je ne vais pas le changer. J’essaie de professionnaliser certaines pratiques footballistiques au Burkina. A ce sujet, nous avons aussi discuté et je pense que c’est désormais résolu.

Depuis la CAN98, le Burkina n’a plus franchi le premier tour de cette compétition. Comment comptez-vous vous y prendre pour vaincre ce signe indien ?

En 1998, le Burkina avait l’avantage d’être le pays organisateur de la CAN. Ce qui n’est pas le cas pour l’Afrique du Sud. Mais je remarque que les joueurs sont très déterminés à bien faire. Ils sont talentueux mais il leur faut aussi avoir la chance de marquer et d’être en forme au bon moment. Tous ces aspects jouent dans la victoire d’une équipe au cours d’un match. Mais l’essentiel pour moi est la volonté des joueurs de montrer leur fierté d’appartenir au Burkina Faso.

On a souvent dit que l’équipe burkinabè joue bien. Mais son véritable problème demeure les buts. Comment expliquez-vous cela ?

Tous les pays n’ont pas de joueur comme Lionel Messi. Et dans la plupart des cas, il faut travailler avec les joueurs disponibles à qui il faut redonner la confiance en soi. Les joueurs qui disputent des matchs de l’UEFA ou de grands championnats sont habitués à la pression. Tout cela joue dans le conditionnement psychologique d’un joueur. Pour marquer un but, il faut avoir confiance en soi. Il y a certes des joueurs exceptionnels comme Messi mais il est sûr qu’on n’en trouvera pas actuellement au Burkina. Ce qui est sûr, j’ai confiance en mon groupe. Et si l’esprit demeure bon, nous ferons des exploits.

Dans la liste des présélectionnés, vous avez fait appel à un seul joueur local. Est-ce à dire que le championnat national manque de bons joueurs à même de jouer à l’équipe nationale ?

Ce n’est pas parce qu’il manque de bons joueurs au plan national. Mais il faut tenir compte du niveau et du timing du championnat national. Le championnat est fini il y a plusieurs mois. J’ai pu voir beaucoup de joueurs talentueux mais qui manquent d’expérience. Alors qu’à laCAN, ce sont des joueurs d’expérience qui se rencontrent. On me parlera de la Zambie. Mais il y a près de 7 joueurs zambiens qui jouent au TP Mazembe. Et dans ce club congolais, ils jouent pour près de 1000 euros par mois et ils ont régulièrement des compétitions. Ils ne sont pas une petite équipe. Revenant aux joueurs locaux, nous avons déjà essayé Moussa Yédan, Bambara, Yéyé. Ils ont des talents mais ils seront bons pour le futur. Et après la CAN, il faudra penser à développer le sport dans toutes ces catégories en commençant, selon moi, par les moins de 15 ans.

En allant à cette CAN, que redoutez-vous ?

Je ne redoute rien d’autres que les blessures. Parce qu’elles peuvent jouer sur les performances d’une équipe. Mais nous avons cherché à améliorer la préparation des joueurs. Nous avons renforcé le staff médical avec l’arrivée prochaine d’un psychologue. Pour les tests de conditions physiques, nous allons utiliser un appareil (cet appareil est appelé Polar) qui permet de suivre la fréquence cardiaque du joueur. Là nous saurons si le joueur travaille en zone rouge ou en dessous de ses capacités. Le Ministère des Sports et des Loisirs et la Fédération burkinabè de football nous ont dotés de cet appareil. En plus de cela, nous allons faire un check-up de tous les joueurs afin d’identifier ceux qui ont besoin d’additifs nutritionnels ou de vitamines dans leur sang. En Afrique du Sud, nous allons jouer sur une altitude de 1400 mètres. Les joueurs ont donc besoin de 7 à 8 jours pour s’adapter. Ils devront également s’habituer à l’horaire. Nous avons fait des examens dans ce sens et aussi pour savoir ce qu’il leur faut comme minéral pour être en forme lors des matchs. Le travail est déjà fait par un médecin en Belgique. Nous irons avec ces résultats à Nelspruit et chaque joueur sera traité selon les recommandations du médecin.

Un mot au peuple burkinabè…

Je présente mes vœux de santé, de joie et de stabilité au peuple burkinabè. Je leur demande de nous soutenir comme ils l’ont fait lors de notre match contre la Centrafrique. J’étais ce jour-là l’entraineur le plus heureux au monde. Avec les joueurs, c’est ce que nous demandons au public.

SOURCE :Lefaso.net

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Je suis content de cet interview et je souhaite que tu reste l'entraineur le plus heureux de la CAN. Bon vent, que le Dieu tout puissant exauce tes voeux Paul. Q'u'il vous épargne de toute blessure. Vous franchirez le cap des quart de final

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Qu'il soit ainsi!

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bonne chance a toi

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Dieu est grand. le Burkina ira de l'avant.

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