Le milieu burkinabé, Djakaridja Koné, est un personnage attachant dans le vestiaire de l’ETG FC. « Une bonne personne », voilà le qualificatif qui revient le plus souvent quand on parle de l’ancien joueur du Dinamo Bucarest, toujours au service du collectif. Sur le terrain, comme dans la vie.
Entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, le cœur de Djakaridja Koné balance. « Mes grands-parents sont burkinabés, mes parents sont ivoiriens, précise-t-il. Pour moi, entre les deux pays, c’est du 50 – 50. » Celui que tout le monde appelle Djakis a passé toute son enfance à Abidjan. Cela n’a pourtant pas empêché le numéro 6 de l’ETG d’endosser le maillot du pays de ses aïeux. « J’ai évolué avec les U 17 et U 19 de la Côte d’Ivoire mais lorsque je jouais en Israël ou en Roumanie, c’était difficile d’intégrer les Éléphants (le surnom des Ivoiriens), explique-t-il. Il fallait être dans les grands championnats pour avoir une petite chance d’être retenu. Quand le Burkina m’a sollicité, je me suis dit pourquoi ne pas accepter et je ne regrette vraiment pas. »
« Les footballeurs n’ont pas une bonne image »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Le milieu défensif de l’ETG s’implique en Afrique. Il est parrain d’un orphelinat au Burkina Faso.
À 28 ans, issu d’une famille de 9 enfants et d’un des quartiers les plus pauvres de la capitale ivoirienne, Djakis Koné sait qu’il « vient de loin. C’est pour cette raison que, maintenant que je suis bien, je donne aux autres. » Histoire de prendre, aussi, à contre-pied la réputation quelque peu écornée de son métier. « Nous, les footballeurs, n’avons pas une bonne image vis-à-vis des gens, estime-t-il. On a tendance à dire que les footballeurs ont beaucoup d’argent, qu’ils ne respectent pas les choses. C’est une manière pour moi de donner une meilleure image. Tu peux être footballeur et être aussi une bonne personne. Quels que soient le succès et l’argent que l’on a, il faut essayer d’aider les gens. » Régulièrement, le milieu haut-savoyard consacre du temps, chez lui en Afrique, à plusieurs actions. « Je suis parrain d’un orphelinat de presque 60 enfants et j’organise des dons du sang » conclut Djakis. Koné, où le faiseur de bien…
VIDEO : Clarck Nsikulu, Youssouf Sabaly et Kassim Abdallah parlent, avec humour, de Djakaridja Koné. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Philippe BRIOT – Crédit photo : Jean-Pierre Garel et D.A.R
Une saison pleine à l’ETG ?
Arrivé il y a deux ans au club, Djakaridja Koné n’a pas été épargné par les pépins physiques. Blessé à la cheville la première saison, opéré en mars 2013, le Burkinabé a joué ensuite avec une gêne. Débarrassé depuis la reprise de ses douleurs, le milieu défensif est prêt à faire une saison pleine. « J’ai besoin d’être en pleine possession de mes moyens pour être bon, relève-t-il. Là, j’ai fait une préparation complète. C’est la première fois depuis deux ans, ça va beaucoup m’aider. »
Arrivé il y a deux ans au club, Djakaridja Koné n’a pas été épargné par les pépins physiques. Blessé à la cheville la première saison, opéré en mars 2013, le Burkinabé a joué ensuite avec une gêne. Débarrassé depuis la reprise de ses douleurs, le milieu défensif est prêt à faire une saison pleine. « J’ai besoin d’être en pleine possession de mes moyens pour être bon, relève-t-il. Là, j’ai fait une préparation complète. C’est la première fois depuis deux ans, ça va beaucoup m’aider. »
Son rêve ? L’Angleterre !
« J’ai toujours rêvé de jouer dans le championnat anglais, confie-t-il. J’ai un jeu physique qui serait bien vu. Mais dans la vie, tu as ce que tu veux, et ce que Dieu et le destin te donnent. Je continue de bosser, j’ai 28 ans. J’espère bien un jour pouvoir atteindre mon objectif, et jouer, ne serait-ce qu’une minute là-bas. »
« J’ai toujours rêvé de jouer dans le championnat anglais, confie-t-il. J’ai un jeu physique qui serait bien vu. Mais dans la vie, tu as ce que tu veux, et ce que Dieu et le destin te donnent. Je continue de bosser, j’ai 28 ans. J’espère bien un jour pouvoir atteindre mon objectif, et jouer, ne serait-ce qu’une minute là-bas. »