Kaboré, le clasico raté
Symbole du retard à l'allumage de l'Olympique de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur le terrain du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dimanche, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a traversé la première période comme un fantôme du côté du Parc des Princes lors du clasico remporté par le club de la capitale (2-1) en épilogue de la 12e journée de Ligue 1. Le Burkinabé, placé en sentinelle devant la défense en l'absence d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], est passé à côté de son sujet, entre mauvaises relances et déchet technique. Au point d'être sorti à la pause par son entraîneur, Didier Deschamps estimant son joueur "en difficulté".
La sanction est tombée à la pause, logique. Transparent durant quarante-cinq premières minutes qui ont vu l'Olympique de Marseille subir face à un Paris Saint-Germain qui a trouvé la faille à deux reprises, Charles Kaboré n'est jamais revenu sur la pelouse du Parc des Princes après le repos, remplacé à la mi-temps par Didier Deschamps, le technicien préférant faire entrer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans la danse plutôt que de maintenir sa confiance à celui qui a tout simplement raté son match. Une prestation que tout joueur connaît durant sa carrière mais qui a le malheur d'intervenir à l'occasion d'un des matches les plus exposés de la saison, la joute entre le club de la capitale et celui qui bénéficie de la plus grande</SPAN> popularité dans le pays, forcément scrutée, analysée, décortiquée.
L'explication, elle, est intervenue au terme de la défaite concédée par des Phocéens qui ont manqué à Paris l'occasion de prendre les commandes de la Ligue 1 mais qui restent toujours les favoris à leur propre succession au palmarès du Championnat de France de football. Interrogé en conférence de presse sur les raisons de ce remplacement précoce, Didier Deschamps a livré la vérité sans détours. A la question: "Le remplacement à la pause de Kaboré par Abriel, était-ce pour apporter plus de justesse technique à la première relance?", le champion du monde 1998 s'est contenté d'une réponse aussi concise qu'incisive: "Un peu plus de justesse technique, oui parce que j'ai trouvé Kaboré en difficulté sur la première mi-temps."
Remember [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]...
Difficile de ne pas donner raison à celui qui a tenu les rênes de l'AS [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou de la Juve avant d'officier dans les Bouches-du-Rhône. Car après 20 minutes de jeu au Parc des Princes, l'OM était déjà mené deux buts à rien dans un début de match catastrophique. "On a commis des erreurs techniques qui ont mis en valeur la qualité de l'équipe parisienne même si on savait qu'ils démarraient pied au plancher en général. C'est là où ils essaient de mettre la pression. On aurait dû avoir un peu plus de lucidité à la récupération du ballon pour pas que Paris, au deuxième ballon, nous remette de nouveau la pression", analysait Deschamps. Des propos qui visent implicitement Kaboré, le Burkinabé officiant dans un rôle de milieu défensif pur derrière [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et Lucho.
Une mission de sentinelle devant la défense couronnée d'échec pour l'ex-pensionnaire de Libourne Saint-Seurin, ce dernier s'illustrant par un festival de mauvais choix et de mauvaises passes durant quarante-cinq premières minutes bien ternes pour l'OM. Toujours est-il que le Burkinabé n'était pas seul sur le terrain et sa prestation individuelle ne peut occulter les défaillances collectives affichées dimanche par les champions de France, trop tendres pour espérer repartir de la porte d'Auteuil avec trois points en poche. Euphoriques face à Zilina quatre jours plus tôt, les Phocéens sont retombés sur terre à l'issue de ce premier succès parisien dans un clasico depuis 2004 quand Kaboré a mordu la poussière.
A 22 ans, le Burkinabé dispose d'un gros potentiel et d'un talent indéniable en plus d'une polyvalence appréciée par Deschamps. Mais sa copie rendue à Paris permet de comprendre pourquoi l'entraîneur de l'OM souhaitait ardemment s'attacher les services d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l'été dernier. Le capitaine bordelais est un véritable patron dans l'entrejeu, tout ce qui manque à cet OM 2010-2011. Le Girondin n'ayant pas rallié le centre Robert Louis-Dreyfus lors du mercato estival, Deschamps devra donc se contenter d'un joueur qu'il connaît bien, qui répond jusqu'à présent - quoiqu'en disent les supporters - le mieux à ses attentes et qui a cruellement manqué lors de ce choc dominical, Edouard Cissé. Comme quoi, les absents n'ont pas toujours tort...
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Symbole du retard à l'allumage de l'Olympique de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur le terrain du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dimanche, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a traversé la première période comme un fantôme du côté du Parc des Princes lors du clasico remporté par le club de la capitale (2-1) en épilogue de la 12e journée de Ligue 1. Le Burkinabé, placé en sentinelle devant la défense en l'absence d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], est passé à côté de son sujet, entre mauvaises relances et déchet technique. Au point d'être sorti à la pause par son entraîneur, Didier Deschamps estimant son joueur "en difficulté".
La sanction est tombée à la pause, logique. Transparent durant quarante-cinq premières minutes qui ont vu l'Olympique de Marseille subir face à un Paris Saint-Germain qui a trouvé la faille à deux reprises, Charles Kaboré n'est jamais revenu sur la pelouse du Parc des Princes après le repos, remplacé à la mi-temps par Didier Deschamps, le technicien préférant faire entrer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans la danse plutôt que de maintenir sa confiance à celui qui a tout simplement raté son match. Une prestation que tout joueur connaît durant sa carrière mais qui a le malheur d'intervenir à l'occasion d'un des matches les plus exposés de la saison, la joute entre le club de la capitale et celui qui bénéficie de la plus grande</SPAN> popularité dans le pays, forcément scrutée, analysée, décortiquée.
L'explication, elle, est intervenue au terme de la défaite concédée par des Phocéens qui ont manqué à Paris l'occasion de prendre les commandes de la Ligue 1 mais qui restent toujours les favoris à leur propre succession au palmarès du Championnat de France de football. Interrogé en conférence de presse sur les raisons de ce remplacement précoce, Didier Deschamps a livré la vérité sans détours. A la question: "Le remplacement à la pause de Kaboré par Abriel, était-ce pour apporter plus de justesse technique à la première relance?", le champion du monde 1998 s'est contenté d'une réponse aussi concise qu'incisive: "Un peu plus de justesse technique, oui parce que j'ai trouvé Kaboré en difficulté sur la première mi-temps."
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Difficile de ne pas donner raison à celui qui a tenu les rênes de l'AS [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou de la Juve avant d'officier dans les Bouches-du-Rhône. Car après 20 minutes de jeu au Parc des Princes, l'OM était déjà mené deux buts à rien dans un début de match catastrophique. "On a commis des erreurs techniques qui ont mis en valeur la qualité de l'équipe parisienne même si on savait qu'ils démarraient pied au plancher en général. C'est là où ils essaient de mettre la pression. On aurait dû avoir un peu plus de lucidité à la récupération du ballon pour pas que Paris, au deuxième ballon, nous remette de nouveau la pression", analysait Deschamps. Des propos qui visent implicitement Kaboré, le Burkinabé officiant dans un rôle de milieu défensif pur derrière [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et Lucho.
Une mission de sentinelle devant la défense couronnée d'échec pour l'ex-pensionnaire de Libourne Saint-Seurin, ce dernier s'illustrant par un festival de mauvais choix et de mauvaises passes durant quarante-cinq premières minutes bien ternes pour l'OM. Toujours est-il que le Burkinabé n'était pas seul sur le terrain et sa prestation individuelle ne peut occulter les défaillances collectives affichées dimanche par les champions de France, trop tendres pour espérer repartir de la porte d'Auteuil avec trois points en poche. Euphoriques face à Zilina quatre jours plus tôt, les Phocéens sont retombés sur terre à l'issue de ce premier succès parisien dans un clasico depuis 2004 quand Kaboré a mordu la poussière.
A 22 ans, le Burkinabé dispose d'un gros potentiel et d'un talent indéniable en plus d'une polyvalence appréciée par Deschamps. Mais sa copie rendue à Paris permet de comprendre pourquoi l'entraîneur de l'OM souhaitait ardemment s'attacher les services d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l'été dernier. Le capitaine bordelais est un véritable patron dans l'entrejeu, tout ce qui manque à cet OM 2010-2011. Le Girondin n'ayant pas rallié le centre Robert Louis-Dreyfus lors du mercato estival, Deschamps devra donc se contenter d'un joueur qu'il connaît bien, qui répond jusqu'à présent - quoiqu'en disent les supporters - le mieux à ses attentes et qui a cruellement manqué lors de ce choc dominical, Edouard Cissé. Comme quoi, les absents n'ont pas toujours tort...
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