C'est l'équipe de football des ILES KALAPAGOSTE qui part jouer en Afrique. Dans l'avion , le commandant de bord n'arrête pas de sentir l'avion bouger dans tous les sens, il appelle l'hôtesse : Qu'est-ce qu'il se passe derrière? - Oh rien ! C'est l'équipe qui s'entraîne ... - Faites ce que vous voulez , il faut que ça s'arrête .. L'hôtesse s'en va... au bout de cinq minutes de calme , le commandant rappelle l'hôtesse et lui demande : - Que leur avez-vous dit pour obtenir le calme si rapidement? - Je leur ai dit d'aller jouer dehors ..
Dans un quartier populaire de Ouagadougou des bambins sont en train de jouer au foot dans une cour non habitée. Après un shoot assez violent le ballon passe par-dessus le mur et disparaît dans un tas de stock de gros cailloux et de briques. Naturellement les enfants passent aussi par-dessus le mur à la recherche de leur ballon. Au même moment passe un bossu. Un des enfants s’écrie : mais regardez ! Il a mis notre ballon sous la chemise. Tous les bambins se mettent à courir après le bossu qui ne savait où donner de la tête tant les enfants le pressaient de partout sous le regard amusé des adultes qui échangeaient dans un coin. Après avoir amorcé un tournant à l’angle de la ruelle et loin des regards moqueurs, le bossu se retourne vers les enfants, découvre son handicap et furieusement dit aux enfants : C’est ça votre ballon ? Allez vous faire foutre bande d’ignorants!
L’histoire suivante est un cadeau de bienvenu au Colonel SANGARE. Je tiens tout d’abord à m’excuser auprès du Colonel qui pourrait ne pas être sensible à la plaisanterie et également à la communauté peulh pour laquelle je n’ai pas un lien de parenté à plaisanterie. Seulement j’ai opté pour une ligne d’animation où personne n’est épargné excepté Dieu, les anges et les prophètes ! Mon Colonel, que vous le vouliez ou pas vous êtes désormais notre Président, notre aîné ! Et pour ce faire vous serez notre poubelle !
Le mossi et le peulh, deux voleurs de taureau. L’histoire que je vais vous conter concerne deux amis : un peulh et un mossi. Les deux ont convenu d’aller voler le taureau appartenant à un riche mossi. Ce dernier en bon éleveur, soucieux de sa famille et de son cheptel ne dort que d’un œil. Il est également d’une ténacité jamais égalée devant la bière! Il est fréquentable, aime partager son repas avec l’étranger mais il est d’une méfiance de sioux en matière de nouveaux amis ! C’est ce que nos deux larrons ignorent. Avant de mettre en œuvre leur sale besogne, nos deux amis convinrent de rendre visite à cet éleveur-cultivateur, question de lorgner et de mesurer l’importance de son cheptel. Ils improvisèrent une ballade dans la brousse environnante et vinrent à passer à coté de la demeure de l’éleveur. Là ils s’arrêtèrent, saluèrent celui-ci et demandèrent à boire. L’éleveur donna l’ordre de leur servir à boire. Après un bref instant de remerciements ils reprirent leur route non sans avoir jeter des coups d’œil furtifs au riche cheptel. Les mossi disent dans un dicton que «ce qu’il y a dans la tête de la vipère c’est ce qui se trouve dans la tête du manche de la houe»! L’éleveur avait remarqué les regards furtifs et le manège des deux inconnus. Il constata également que l’eau servie n’a pas été bue mais juste utilisée pour mouiller les lèvres de ces visiteurs suspects. Il se dit intérieurement qu’il lui fallait redoubler de vigilance. Il n’avait pas tort. Le jour suivant l’éleveur alla dans un marché environnant pour faire des provisions d’aliments de bétails. Là il fut accosté par nos deux larrons qui semblaient surveiller le moindre de ses déplacements. Après les salutations d’usage ils voulurent se rappeler au bon souvenir de l’éleveur. Celui-ci arrêta net leur discours et leur fit comprendre qu’une journée était trop tôt pour qu’il les oublie! Qu’à cela ne tienne, ils invitèrent l’éleveur à prendre un verre, jour de marché oblige ! Une fois assis ils engagèrent la discussion dans laquelle ils firent des éloges à l’éleveur pour son travail exemplaire. Ils discutèrent de tout et de rien à la fois. La bière coulait à flots, les commandes de brochettes se succédaient. Quand ils estimèrent que leur ami avait ingurgité une énorme quantité de bières à même de l’assommer pour au moins toute une nuit ils prirent congé de lui. La nuit venue c’est tout naturellement que nos deux larrons se pointèrent dans le voisinage de l’enclos où était gardé le cheptel. Ils marquèrent un temps de repos et scrutèrent les environs. Tout est en ordre pensaient-ils ! Le mossi fit alors comprendre au peulh qu’il était le mieux placé pour aller enlever le taureau tant convoité car il était beaucoup plus imprégné du milieu des éleveurs. Celui-ci accepta la proposition et se dirigea sur le gros taureau. Il se courba pour dénouer le cordon de l’animal attaché à un piquet. Le propriétaire n’était pas saoul, il ne dormait pas non plus! Tel un ange il veillait sur sa propriété et sur son cheptel. Une flèche décochée siffla dans la nuit et vint se planter sur une fesse du peulh. Celui-ci puisa toutes ses ressources physiques, retint son souffle et revint à la vitesse de l’éclaire s’accroupir aux côtés du mossi. Face à l’étonnement de ce dernier il lui murmura dans un souffle : écoute la corde du taureau est grosse et bien attachée. Toi qui es assez costaud va l’essayer, si tu n’y arrive nous retournons chercher un couteau! Le mossi ne se fit pas prier. Tout comme le peulh il vint se courber au droit du piquet. Il reçut une flèche sur la fesse et poussa un hurlement étourdissant qui fit frémir le troupeau et ébranla la quiétude de la nuit. Il détala vers le peulh. Celui-ci l’encourageant dans leur fuite lui montra aussi une flèche, « sa flèche » plantée à ses fesses. Une fois nos amis éloignés le mossi dans un gémissement osa cette question : pourquoi tu n’as pas hurlé? Réponse du peulh: Si j’avais hurlé comme toi tu te serais enfui ! Ecoute c’est cela aussi le risque du métier! Sachons partager nos gains comme nos pertes, nos douleurs ! Sacré peulh ! Eh mon Colonel, ici les rôles sont inversés ! Le mossi Zambéndé a reçut sa flèche ! Il n’a pas crié mais il a eu au moins l’honnêteté de vous montrer sa flèche, une tâche sans repos : « gérer le football burkinabè n’est pas chose facile ». Et il vous a même indiqué le chemin que vous devez suivre afin d’éviter les écueils et faire œuvre utile : « la culture de la tolérance entre membres du Comité exécutif, la volonté de bien faire et la culture de la sincérité ». J’ose croire qu’au soir de votre mandat vous n’aurez pas à crier ! Car les flèches nous supporteurs en avons à gogo !
Merci Princedelco pour ton appréciation de connaisseur!
A Paul PUT et Sidi NAPON je leur souhaite les bienvenus à travers l'anecdote qui suit. Bonne lecture!
Le Ronfleur
Le Burkina Faso est un pays où il est organisé une pléiade de manifestations sportives, socioculturelles et économiques à dimensions internationales. Il arrive alors qu’au cours de ces manifestations le problème de logis devienne un casse-tête chinois. L’anecdote suivante, survenue lors d’une manifestation avait pour cadre un hôtel de la place à Ouagadougou. C’est un expatrié qui arrive tard dans un hôtel. A la réception on le fit comprendre que toutes les chambres étaient occupées. Mais vue l’heure qu’il faisait c’était risquant de laisser l’étranger à lui-même. Un réceptionniste eut l’idée d’aller sonner à une des chambres de l’hôtel, la chambre 7. En réalité, cette chambre pourvue de 2 lits jumeaux donc sensée recevoir deux personnes, était occupée par un seul individu. On sonna donc à la porte de la chambre 7; peine perdue ! D’un réceptionniste au départ c’est finalement toute la réception qui se déporta devant la chambre d’hôtel, accompagnée bien sûr par l’expatrié qui commençait à bâiller tant il était fatigué. De la chambre 7 émanait un grondement sourd semblable à un poste radio de marque AKASANOMA aux piles pourries. Face à un événement inattendu souvent on oublie les méthodes simples. Brusquement un des réceptionnistes lançant un juron se précipita à son poste s’empara du téléphone et composa le numéro 07. C’était le numéro pour joindre la chambre 7. Finalement après des appels intempestifs et réguliers le mastodonte se réveilla. Dans une voix lugubre, rocailleuse et teintée d’alcool il questionna : C’est qui ? Réponse : c’est la réception, notre équipe est à la porte, ouvrez s’il vous plaît ! Notre ami prit soin de vérifier le numéro d’appel, s’assura que c’était bien la réception et ouvrit enfin ! On le fit comprendre qu’un monsieur arrivé tard sollicitait un coin où dormir. Et comme sa chambre est dotée de 2 lits la réception aimerait savoir s’il consentait à partager sa chambre avec l’arrivant. Affirmatif fit l’occupant ! Un ouf de soulagement pour la réception. On demanda au nouveau venu sa pièce d’identité. Tout en lui souhaitant une excellente nuit, non sans un brin de soucis, la réception le pria de passer le lendemain matin pour les formalités d’enregistrement car il était tard. Même fatigué, vidé et abattu un homme intelligent sait toujours se tirer d’affaire. L’arrivant eut donc l’ingénieuse idée de donner des insomnies au ronfleur hors paire qui lui disait ceci : Ecoutez monsieur ne vous gênez surtout pas et bonne nuit ! Comment ne pas être gêné face à un vacarme pareil si le monsieur venait à s’endormir ? Le nouveau venu dit : Merci monsieur et bonne nuit à vous aussi! J’ai juste un défaut, je suis PD ! En disant cela il observait avec une envie porcine le postérieur du gros monsieur. Celui écarquilla les yeux, dressa les oreilles et avala sa salive. Il ne dit rien. Il se coucha, se couvrit la tête de sa couverture mais se garda de dormir. Qui est fou ! Le ronfleur n’était pas prêt à laisser vibrer son colon par n’importe quelle tige magique ! Jusqu’au matin il ne dormit plus. Par contre le nouveau venu sombra dans un profond sommeil jusqu’au matin. Comme quoi, aux grands maux les grands remèdes ! Et j’ose croire qu’à l’aube de leur contrat Paul PUT et Sidi NAPON auxquels je souhaite bonne chance, sauront trouver la formule magique afin de stopper le sommeil profond et endémique des Etalons !
d'accord mon petit esclave. je ne savais pas que les mossi aussi ronfleur qu'ils soient avaient peur d'une compagnie fut-elle peu orthodoxe sous nos cieux. Pas grave Sidi NAPON et notre cher entraineur ont beaucoup de choses à faire tant nos attentes sont énormes. Son nom ne me plait pas trop. Comment on le lit "pout" ou "pute"? je ne savais pas trop. Mais peu importe et cela d'ailleurs ne regarde que moi. Pourvu qu'il arrive a faire galoper ces étalons qui ont besoin des coups de fouet. Bienvenu PUT chez nous
Ecoute mon doux esclave affranchi grâce à la bonté jamais égalée de l'empéreur des mossi et grâce au sens élevé de l'honneur et du respect d'autrui des mossi, les blancs ont des noms aussi surprenants que comiques voire rocambolesques : Le Bidon, Le Cochon, La Forêt, Le Veau... et certaines localités ont des noms qui frisent la honte! Tiens en France tu as une localité appelé "Montcul"! Peut être que j'écris mal le nom mais la prononciation donne : MON CUL! Au Burkina Faso une localité du nord du pays s'appelle Malgtaaba (Solidarité-Entraide) alors qu'au départ elle se nommait Samtaaba (s'entredéchirer)! J'ai eu les mêmes appréhensions que toi à propos du nom du nouvel entraîneur. Mais en regardant de près nous aussi avons souvent des prénoms loufoques. Chez les mossi on en trouve (Boanga, Baaga, Kuri, Yimbga, Guigemdé ...) et il semblerait que ce sont ces prénoms et noms qui ont faire fuir les samos plus que leurs carquois, flèches empoisonnées, gourdins et casse-têtes...
La mésaventure de Yombouè, le petit samo. Yombouè est un jeune écolier né dans la ville de Tougan. A peine âgé de trois ans ses parents furent mutés à Ouagadougou la Capitale car le père exerce dans l’administration publique. C’est ainsi que Yombouè grandit au milieu des jeunes citadins, dans l’insouciance totale des rudes réalités de la vie car le père pourvoyait aux besoins de la famille. Nous sommes en fin novembre 1980 et le Burkina Faso alors Haute Volta, plongé dans une crise sans précédent de deux mois vient de connaître l’arrivée époustouflante de nouveaux dirigeants au sommet de l’Etat. Il y eut du mouvement dans tous les secteurs de l’administration publique. C’est ainsi que le père de Yombouè fut affecté pour raison de service à Sabou, ville touristique située à 89 km à l’ouest de Ouagadougou sur la route nationale n°1 reliant la Capitale à Bobo-Dioulasso. La famille suivit. Dès son arrivée à Sabou le souci premier du père fut de trouver une place de CM1 (Cours Moyen 1ère année) pour Yombouè alors âgé de 11 ans. A l’école Yombouè fit la connaissance d’un autre écolier tout fraîchement arrivé comme lui avec ses parents à Sabou et par les mêmes voies d’affectation. Tous les deux bambins viennent de la ville. Ils ignorent les réalités du village et surtout d’un gros village comme Sabou. Pour tout dire ces deux garçons qui étaient plutôt de bons petits chasseurs de margouillats et de sauterelles à la périphérie de la Capitale n’avaient jamais aperçu de leur vie, ni même à la télé un crocodile. Il est 12 heures 30 mn en ce jour de Samedi. Yombouè et son copain viennent de sortir de l’école pour la maison. Chemin faisant les deux garçons virent de loin un marigot et décidèrent d’y faire un tour. Dès l’approche de la berge ils aperçurent quelque chose comme un margouillat géant : un crocodile. Le saurien était immobile, la gueule grandement ouverte et les yeux fermés. Yombouè fit un signe à son camarade de se tenir tranquille. Il se débarrassa de son sac d’écolier, ôta sa chemisette et se dirigea à pas feutrés vers l’animal. Aujourd’hui c’est lui qui allait amener de quoi souper à la maison ! Yombouè avait un physique hors normes par rapport à son âge. On lui donnerait facilement 18 ans pour ses 11 ans. Nourri au cérélac et au fonio il avait vite hérité du physique gargantuesque du père. Aucun écolier de son âge n’osait l’affronter. Ceci explique donc l’audace projetée par Yombouè. Yombouè était maintenant à un mètre du saurien toujours immobile. Il retint son souffle, bondit subitement sur le dos de l’animal et cerna immédiatement son cou. Surpris par cette attaque soudaine le saurien battit de la queue et, tout en tentant de se libérer de cette prise, se dirigea vers le marigot où il se jeta. Yombouè qui pensait avoir affaire à l’ancêtre des margouillats fut surpris par la force démesurée de l’animal. Il s’agrippa de toutes ses forces. Le crocodile traîna Yombouè au milieu de l’eau. Là il eut ses forces décuplées. Il tournoya, se débattit et put de défaire de ce cavalier inopportun et inapproprié. Une fois libre le saurien continua sur l’autre rivage et s’enfuit dans les hautes herbes car la rivière ne lui donnait plus d’assurance. Au même moment le copain de Yombouè resté sur les rives poussait des cris de détresse. Des adultes accoururent et repêchèrent Yombouè. Le malheureux Yombouè avait des rayures ensanglantées sur la poitrine, le ventre et les jambes. Il a échappé aux crocs infernaux du crocodile mais pas aux solides écailles. Le petit Yombouè fut conduit au dispensaire puis à la maison. A ses parents qui lui demandèrent ce qui lui est arrivé, Yombouè répondit : C’est le gros margouillat, énorme et ventru que je voulais attraper qui m’a rendu ainsi, provoquant l’hilarité de ses accompagnants. Le père de Yombouè mis au parfum de la situation compris que son rejeton venait d’échapper à la mort. Une correction n’était plus appropriée mais plutôt des conseils et des mises en garde. Dans tous les cas Yombouè le petit samo a compris le danger quand bien même les crocodiles de Sabou demeurent « inoffensifs ». Depuis cette mésaventure, on ne vit plus Yombouè près du marigot communément appelée marre des crocodiles sacrés de Sabou. A l’école l’instituteur eut du mal à faire prononcer le mot crocodile par Yombouè. Tout comme Yoro qui ne savait pas dire CHOU mais SOU, Yombouè ne savait pas dire CROCODILE mais CLOCODINE. Et pourtant il écrivait bien le mot. Est-ce des séquelles dues à son audace d’un jour ? Ou, est-ce une façon volontaire à lui de se venger de « ce margouillat géant » ? Nul ne le saura. Un enfant reste un enfant, capable d’étonnements, fut-il samo. Et avant de devenir adultes nous avons été des enfants avec nos audaces tantôt à issue merveilleuse tantôt à issue amère. Sachons donc encadrer les enfants, nos enfants pour gagner les hommes de demain.
Ce petit Moaga nous fera voir de toutes les couleurs. Je me demande comment il arrive une dextérité dont le seul a le secret, à raconter ses histoires. Es tu témoin ou as-tu vécu ces mésaventures? En tout cas félicitations pour le style. Je te conseille de t'essayer à un genre littéraire. La nouvelle. tu pourras conter sur moi parce que je travaille dans le milieu universitaire et parmi les littéraires. je sais que des gens s'intéresseront à ce que tu écris. Mais évite de dire que ce sont les samos qui sont des personnages héros. Princedelcofais attention à toi. Tu n'es qu'un prince pour le moment. Ne te mêle pas au combat des rois. Quand tu seras intronisé et qu'on t'appellera Naba Yelkayé ou Naba Fondatè ou je ne sais quoi, tu auras grandi. A présent un petit prince moaga n'est pas aussi audacieux que Yombouè de Elmagnifico.
Mégamonous, je ne te le fais pas dire! Je vous ai pourtant dit une fois en passant que j'ai fréquenté des aînés. Ils ont de quoi nous faire rigoler toute une vie. Combien sommes-nous aujourd'hui capables d'apporter ou d'arracher le moindre sourire à notre épouse, à nos enfants, à nos voisins, etc. Et pourtant, comme la vie est bien éphemère! Juste comme la rosée qui passe avec la journée. Un homme de Dieu, le Pasteur Billy GRAHAM a dit que : la plupart de nos maux et surtout les ulcères d'estomac sont dûs à nos soucis! Remarquez que la moindre bagarre du soir vous handicape toute une nuit et le matin les séquelles demeurent. Par contre la bonne humeur est un puissant remontant physique! Il faut souvent oublier nos soucis, nous détendre un peu et dire merci à notre Dieu qui nous a tout donné gratuitement! Alléluia!
Chers amis forumistes voici l'histoire tant attendue du Prince voleur. Bonne lecture!
Un jugement impossible En ces temps là le village de Bannè dominait les autres villages environnants. Son chef était craint et respecté. C’était un chef droit, impartial chaleureux et bienveillant. Ce chef avait un fils nommé Béogo. Béogo était un prince athlétique et beau. Il était respectueux des habitants de son village et tout le monde lui vouait une admiration due à son rang : il était le prince héritier. Personne n’imaginait que ce prince charmant, bienfaiteur, convainquant et protecteur puisse être le cerveau d’un gang aussi puissant et mystérieux. Le prince appartenait à un groupe de voleurs dont il était le chef. Ce gang fort de quatre personnes décimait le bétail des éleveurs des villages environnants dont les plaintes parvinrent au chef du village de Bannè. Les habitants de Bannè, épargnés de ces vols et attaques vinrent à être soupçonnés par les autres villages. Les informations de soupçon parvinrent au Chef de Bannè. Celui-ci convoqua les représentants des villages environnants et leur donna la permission de fouiller partout dans son village afin de retrouver les objets volés. Ce qui fut fait. On fouilla également la case sacrée dite case du Bombeega et même la maison du chef. Rien ne fut trouvé. Dès lors les soupçons s’effacèrent mais pas les vols qui continuèrent de plus bel. Les colporteurs matinaux, les koswétos (travailleurs saisonniers revenants des pays côtiers) étaient subtilement délestés de leurs bagages et de leurs fortunes par des individus difformes, insaisissables et imprévisibles. Les poulottes (femmes peulh) n’osaient plus se parer de leurs bijoux et boucles d’oreilles en or ou en argent pour aller au marché vendre le lait. Le petit bétail : chèvres, moutons et porcs étaient les plus prisés ! De tous ces vols personne n’était capable de décrire comment était l’agresseur ou les agresseurs. Les victimes à l’unanimité racontent avoir seulement eu le temps de distinguer une ombre vague, parfois deux, trois ou quatre. C’est cela la magie noire ! C’est le «A Go A Mè» de l’homme noir. Mais disons-le tout de suite la magie est bonne pour ceux qui la maîtrisent et la mettent en pratique pour s’élever, tendre vers les grandeurs spirituelles et sauver autrui et l’humanité. Elle devient sauvage et méchante lorsqu’elle est pratiquée pour nuire. En ce cas, mal dirigée, elle peut être d’un effet boomerang pour celui qui la détient et l’utilise. Il vint un moment où le prince atteint l’âge de se marier. Le chef lui donna l’autorisation et le jeune prince fonda son foyer avec une fille du village de Guili. Le village de Guili était auparavant le plus touché des vols rocambolesques et inexplicables. Après le mariage princier le vol prit fin dans le village de Guili. Le prince avait ordonné à ses hommes d’arrêter toute manœuvre par là. Personne n’eut la présence d’esprit de faire le rapprochement. Une famine vint à frapper tous les villages y compris celui de Bannè. Ce fut une famine dévastatrice, longue et insupportable. Malgré cette situation difficile, chez le jeune prince il ne manquait de rien : celui-ci pourvoyait sa dulcinée de viande fraîche et cela tous les soirs à des heures plus ou moins tardives. Par contre il se gardait d’apporter chez lui les objets de valeurs tels que les bijoux, les sacs arrachés, l’argent, les pagnes, etc. Ces objets étaient camouflés en des lieux sûrs et gardés par le reste de la bande pour être écoulés en des contrées éloignées de là. Un soir la femme du prince osa cette question : Dis-moi cher époux où gagnes-tu cette viande ? Le prince, intrépide chef de gang avait les réponses à tout. Il était aimable, calme et cultivé. Formé par la vieille société moaga il connaissait l’esprit fougueux de la gente féminine et l’adage qui dit que : «Quand la femme se fâche, le secret est dehors». Le prince fixa du regard sa dulcinée et lui répondit en ces termes: Je fais des ponctions sur le cheptel de Zabredaaré (entendez par là : le jour de la bagarre). Et effectivement, comme tout jeune couple, la bagarre ne tarda pas. Elle vint un petit matin. La veille toute la contrée de Bannè avait recueilli une gigantesque pluie. Et pendant que tout le village s’affairait pour aller aux champs, la jeune femme du prince vociférait : N’est-ce pas toi qui as décimé les chèvres de Zabredaaré ! Oui je le dis à tout le monde, c’est toi qui va finir le cheptel de Zabredaaré ! Personne ne comprenait les mots de la future reine-mère et personne ne savait qui était Zabredaaré d’autant que Zabredaaré était un non sens. Encore une fois pas de soupçons. D’ailleurs le prince savait qu’il était hors de soupçons. Son système était tellement puissant huilé et propre. Personne ne pouvait le prendre au piège. Son wack était infaillible! Un jour le roi vint à mourir. Après des funérailles grandioses on intronisa le prince. Devenu roi, c’est tout naturellement que l’ex prince voleur abandonna son métier peu honorable pour s’occuper des affaires de son village. Le nouveau roi savait sa fonction incompatible avec les indélicatesses de jeunesse. Le moindre faux pas et il sera rappelé derechef par les ancêtres et les mânes. Avec ses acolytes il tint une réunion d’adieu. Il leur dit : Que ce qui est connu de nous quatre reste entre nous quatre ! J’étais une couverture pour vous. Maintenant à vous de décider. Ou vous vous arrêtez, ou vous continuez. Mais jamais, au grand jamais vous ne m’aviez associé à vos affaires. Pas un mot, pas une erreur ou alors c’est la mort assurée ! Et comme pour démontrer sa toute puissance il secoua énergiquement sa tête. Les trois compagnons eurent le temps de voir distinctement une image furtive, dangereuse et stupéfiante : une tête de lion à la crinière majestueuse sur les épaules du jeune roi ! Chacun savait à quoi s’en tenir. Un gang sans son chef fétiche est un gang affaibli. Nos trois larrons faisant fi de la mise en garde du chef continuèrent l’aventure. Ils croyaient en leurs amulettes et autres queues de bouc attachées à leurs ceintures. Ils ne savaient pas qu’en se séparant d’eux leur chef avait tout anéanti. Il lui a suffi quelques incantations pour mettre hors d’usage les moyens mystiques qu’il leur avait distribués. Ce qui devait arriver arriva ! Ne dit-on que tous les jours appartiennent au voleur mais un jour au propriétaire ? Un vieux notable du village de Naamsigui avait enterré une jarre contenant une potion magique dans son enclos où il gardait ses bêtes. Tout quidam qui s’y hasarde de nuit comme de jour était retenu prisonnier par une force surnaturelle jusqu’à l’arrivée du maître des lieux. Ainsi, un matin nos trois larrons furent découverts dans l’enclos avec chacun un bélier sur les épaules. Bien que la brise matinale soufflait et distillait un vent frais les trois voleurs suaient : impossible de crier, impossible de se décharger des béliers ! Ils furent conduits en l’état chez le chef pour y être jugés sur-le-champ! Les habitants des alentours ayant eu vent de la nouvelle se précipitèrent chez le chef de Bannè pour enfin voir leurs persécuteurs et dans l’espoir de retrouver leurs biens. Il y’avait donc une foule immense. Le chef, assis sur son trône et entouré des notables fut informé de la situation. De par sa propre expérience il savait ce qui retenait les béliers sur les épaules de ses anciens amis. C’est pourquoi avant de donner la parole aux trois prisonniers, il murmura quelques mots magiques à peine audibles puis le doigt pointé sur ses amis il lança à trois reprises et d’une voix forte : Lébin’dé ! Lébin’dé ! Lébin’dé ! Tout est sous contrôle ! Les esprits étaient sous domination. Dans le lointain résonna un chant d’oiseaux sacrés. Les trois voleurs ressentirent enfin une grosse fatigue. Le chef tout souriant leur lança : déposez-moi vos colis et dites quelque chose pour votre défense ! Comme par enchantement et dans un profond soupir ils se déchargèrent de leurs colis. L’aîné des trois, un jeune longiligne au regard perçant, la barbe hirsute et le front protubérant s’avança sous le regard et des murmures réprobateurs de la foule. Il dit : « Chef, c’est quand nous faisions… ! Et comme vous ne faites plus… !Puis nous avions continué à… ! Voilà pourquoi nous sommes ici ! Le chef le regarda fixement et lui demanda s’il pouvait répéter ! Et l’incriminé de reprendre en ces termes : « Grand Chef, c’est hier quand nous faisons… ! Et comme nous savons que vous ne faites pas… ! Puis nous avons voulu continuer à… ! Voilà pourquoi nous sommes ici ! Et nous te supplions de nous pardonner car nous n’allons plus continuer à… eh ! nous n’allons plus voler! Avec une voix pleine d’assurance le chef questionna la foule : Qui comprend ce charabia ici ? Personne ! Personne ! Répondit en chœur toute la foule ! Le chef se tournant encore vers les trois voleurs, mais cette fois avec un signe subtile du pouce de la main gauche, leur questionna : depuis quand avez-vous commencé à voler ? Par le signe du chef les trois voleurs savaient la réponse à donner car c’était leur langage commun, un langage codé. C’est pourquoi tous les trois d’une même voix répondirent : Depuis hier ! Alors le chef dit : Vous êtes des apprentis, vous des nullards affamés, c’est pourquoi vous vous êtes fait prendre ! Voilà trois idiots qui, à peine associés, croient qu’ils peuvent faire fortune dans le mauvais chemin ! Depuis bien longtemps des voleurs spolient mon peuple et ceux des villages voisins. Aujourd’hui nous avions l’espoir de retrouver enfin ces voleurs extraordinaires. Mais finalement je constate que c’est le menu fretin qui se présente à moi ! Et se tournant vers la foule il dit: Je ne puis libérer ces trois nullards sans leur infliger une correction ! C’est pourquoi je préconise qu’ils aillent défricher et labourer le champ du propriétaire des béliers. Ils ont deux jours pour cela ! Un tonnerre d’applaudissements accueilli la proposition du chef. La foule, heureuse du jugement se dispersa. Le lendemain, quelques habitants revinrent les mains chargées de présents pour dire merci au Chef pour son jugement limpide et digne de grand chef, héritier du Bombeega, le fétiche protecteur de Bannè et de ses habitants. Comme quoi tout est sous contrôle !
Cela faisait deux jours que je n'ai pas visité le forum. Elmagnifico, tu veux me dire que quand Prince sera Roi, nous n'en saurons rien de ce qu'il faisait? Bravo à toi. Je comprend maintenant. Tous les menus fretins qui sont à la MACO, sont des débutants. Les gros poissons sont ailleurs. Ces moose ont plusieurs tours dans leur sac. Merci à toi et bonjour à mon petit esclave de Princedelco. Cette histoire lui est dédiée en signe d'encouragement pour son intronisation.
t'as le courage dire ça Megamonous? c'est grâce à la fête pascale que le grand frère Elmagnifico a été très généreux à ton égard. il n'a pas voulu te sacrifier. mais je suis convaincu à partir de mardi de pâques ton cas sera clair comme l'eau de roche et sera connu de tous. grand frère prend ton temps et mate bien.
Dans tous les cas, je l'attends. Ce clandestin se fera repérer facilement à Ouaga ici. Je l'attendrai à la porte de la Maco. Il y fera un tour c'est sûr pour consulter ses parents débutants qui se sont faits épinglés comme des débutants. Je sais qu'il a d'autres histoires croustillantes concernant le Mogho. il les racontera c'est sur. sinon je l'y obligerai. Foi de chef.
Kouka ressentait des courbures un peu partout. Il venait de réunir quinze gros tas de feuilles d’arachides. Mais il lui faut encore un petit effort pour finir son labeur. C’est pourquoi muni de lianes il s’affairait à attacher chaque tas et à veiller surtout à ce que les tas aient à peu près les mêmes dimensions et le même poids. Les acheteurs de nourriture de bétails sont tellement embêtants qu’il faut mieux ne pas leur laisser trop de chance dans leur marchandage intempestif et interminable. Kouka pris ensuite le soin de vérifier la pression des deux pneus de sa bicyclette avant de porter méticuleusement les tas un à un sur son porte-bagage renforcé pour la circonstance de planchettes afin d’avoir plus d’espace et d’équilibre. Il se dirigea ensuite au bord de la rivière du village de Toukguili, non loin de là afin de prendre un bain et s’apprêter pour le marché de Sikzanga. Le marché battait son plein quand Kouka parvint à la section réservée à la vente du bétail. En peu de temps il écoula sa marchandise. Avec le sourire sur les lèvres il se dirigea maintenant vers le hangar de madame Germaine la vendeuse de dolo. Germaine était une charmante dame à la corpulence forte : un bassin large, une poitrine bien garnie et une démarche à faire frémir les narines d’un saint ! On la surnommait V0 (V zéro) pour sa forme « Coca Cola ». Une merveille pareille de la nature n’est pas à la portée d’un vendeur de feuilles séchées. Mais Kouka, alias Kougaz pour les intimes n’avait pas le flair noble, le sens de la mesure et l’esprit humble. S’il savait que le surnom Kougaz était dû à ses indélicatesses il s’aviserait ; mais ne dit-on pas que le chien ne sent jamais l’odeur au-dessus de son crane! Le hangar était plein à craquer. La maîtresse des lieux ordonna à ses aides, deux dames d’un âge avancée, de mettre quelques bancs au dehors afin que certains clients soient à l’aise. Kougaz vint donc, adressa un salut à madame Germaine et à l’ensemble des clients et s’assit sur un des bancs à coté d’un monsieur calme, imposant, habillé d’un faso dan fani impeccable et taillé sur mesure. Il engagea la causerie avec le monsieur non sans avoir lancé une commande bruyante de dolo pour 300 francs. Madame Germaine se permit de sortir pour servir d’abord le «goûté» à Kougaz, s’enquérir des nouvelles de sa famille accompagnée d’une génuflexion, marque de respect propre à la femme africaine. Kougaz était un client assidu des lieux. Malgré son mental immature madame Germaine lui vouait un respect catholique. Kougaz était aux anges ! La dame n’a pas daigné saluer le monsieur juste à côté ! Et lui seul Kougaz était l’objet de tant d’attentions ! Oh, que c’est merveilleux ! Kougaz n’avait d’yeux que pour madame Germaine. Après avoir apprécié le goûté il dit encore et bruyamment: en plus de ma commande, offre-toi une «calebassée»! C’est moi qui paie ! Se tournant maintenant vers le monsieur assis à côté de lui Kougaz dit : Vous voyez cette dame, la belle Germaine, c’est moi qui lui fais la cour ! Avec des rondeurs pareilles : des seins de vache et des fesses d’âne, je suis prêt à tout pour elle ! Il sirota son dolo mousseux, se pourlécha la moustache, s’étira et fit un profond soupir d’autosatisfaction. Etant un habitué des lieux Kougaz connaissait les aides et les deux enfants de madame Germaine. Jamais il n’a entendu parler du mari ou d’un quelconque mari. Pour lui Madame Germaine était une wemba, une vieille fille avec deux bambins en charge. Il continua donc dans la démesure : Eh ! Germaine, ma douce chèvre malade, encore une calebassée pour moi et une pour toi ! Madame Germaine, amusée par cette insouciance infantile et inodore répondait gentiment : Ok mon bouc guéri, merci beaucoup ! Soudain apparurent dans une course poursuite les deux bambins de madame Germaine. Le plus petit vint se jeter dans les bras du monsieur calme assis à côté de Kougaz en criant : Papa ! Papa ! Il veut retirer la pièce de 50 francs que tu m’as donnée ! Kougaz, même immature sut à cet instant qu’il s’était jeté dans la gueule du lion ! Le temps s’était arrêté ! Il marmonna une petite mais intense prière : Que mes ancêtres et la terre de Toukguili mon village me protègent ! On ne m’y reprendra plus ! Ah, les enfants ont un papaaaaaaa ! Djé, djé, je suis foutu ! Il n’osait plus adresser le moindre clin d’œil au monsieur. Il dit à haute et intelligible voix à lui-même et à l’attention du monsieur ceci : «C’est toi qui fais la cour à madame Germaine! Tu es bête ou quoi ? Tu ne vas pas disparaître d’ici ? Espèce de salopard sans cervelle !» Si tôt dit si tôt fait. Kougaz parti dans un sprint soudain, impeccable et indescriptible oubliant au passage, le vélo et les babouches impropres à la débandade. Certains clients de madame Germaine et d’autres connaissances voyant Kougaz fendre l’air et soulever la poussière demandèrent : qu’a fait encore ce phénomène ? Il ne court jamais gratuitement ! Madame Germaine vint auprès de son mari et demanda avec un brin moqueur: Chéri, qu’as-tu fais à mon «prétendant», «mon bouc guéri»? Le mari dans un sourire jovial et amusé lui répondit : Ma belle, ce monsieur un peu zinzin je ne le connais même pas et je crois qu’il est en train de s’échauffer pour revenir terminer sa calebassée de dolo et pourquoi pas tout ton dolo ! D’ailleurs voici son vélo et ses babouches! Surement il va revenir ! Quelques instants après madame Germaine et son mari éclatèrent de rire après que celui-ci eut conté à son épouse les propos ridicules de cet indélicat client, vendeur de feuilles séchées. La bonne dame à son tour rapporta les propos insensés de ce bouffon de Kougaz à un des clients et lui implora de ramener le vélo et les babouches à son propriétaire. Au village de Sikzanga, le dolo de Germaine continuait de couler les jours de marché. Le village de Kougaz, Toukguili, était distant de quatre km. Les gens de Toukguili fréquentaient le gros marché de Sikzanga où il était facile de faire de bonnes affaires. On ne revit plus Kouka, alias Kougaz au marché de Sikzanga encore moins devant le hangar de madame Germaine. Et quand les intimes de Kougaz, pour plaisanter, lui disent : Kougaz, madame Germaine demande de tes nouvelles, il répondait tout simplement : « les pleurs et les excrétas n’ont jamais sauvé quelqu’un de l’hyène, il vaut mieux courir!» Drôle de réponse pour quelqu’un d’immature ! N’est-ce pas ?
André Georges est un coiffeur habitant un quartier de la ville de Ouagadougou. Son salon de coiffure se résume à un petit hangar attenant à un vieux caïlcédrat. Un jour de samedi en passant par là, le petit Romain, accompagné de sa maman vit les innombrables modèles de coiffure et s’écria : Maman ! Je veux me coiffer, je veux ce modèle là ! Le petit insistait tellement que la maman se vit contrainte de sacrifier une partie de son précieux temps. La maman, après avoir retiré le petit ballon que Romain tenait dans ses mains, l’installa sur le vieux tabouret réservé à la clientèle. La coiffure pouvait commencer. André Georges l’infatigable coiffeur, en ce jour de week-end s’était sapé, bien sapé pensait-il ! Il portait un tee-shirt à l’effigie des Etalons fourré dans un pantalon de couleur bleu-marine. Malheureusement la protubérance du dessous de son pantalon intriguait le petit romain. Le coiffeur tournait et tournait encore autour du bambin. Il se permit cette remarque : Ah madame tu as un enfant docile ! Regarde comme il reste calme et tranquille. Je vais lui faire une belle tête ! Le petit Romain n’avait point entendu ces compliments. Il était captivé par cette boule qui se balançait dans le pantalon de Tonton. Alors que le coiffeur faisait les dernières retouches afin d’éliminer les cheveux récalcitrants, le petit Romain lança un regard furtif autour de lui et vers sa maman, point de ballon ! Alors le petit Romain bondit et agrippa la hernie du coiffeur en demanda : C’est quoi ça tonton, j’espère que ce n’est pas mon ballon ! Le coiffeur fit un saut en arrière, s’arracha des mains de l’enfant et lui lança : espèce d’impoli, c’est le crâne de ton père, c’est la fesse de ta mère ! Madame bondit, régla la coiffure en un temps éclair, prit son enfant dans les bras et disparut dans le quartier. Ce n’est qu’une fois retournée à la maison que madame tout en se tordant de rires raconta à son époux sa mésaventure ! Mais Romain n’était pas du tout rassuré, il avait la mine triste. Ce n’est que quand sa maman ouvrit son gros sac à main et lui ressortit le ballon qu’il sourit et bondit de joie. Mais le petit marqua une pose et questionna alors sa maman : Dis maman ! Et la grosse boule dans le pantalon du coiffeur, c’était quoi ça ? Les rires reprirent de plus bel. La maman dit au petit Romain de demander à son père. Le père dit à Romain : demande plutôt à ta mère, je n’étais pas là-bas, je ne puis savoir ce que c’était ! Comme quoi face aux questionnements de la jeunesse, il est parfois difficile aux parents de donner des réponses satisfaisantes. Dans tous les cas, un jour le petit Romain saura que la boule qui l’intriguait était une hernie. Pour le moment il continue de se questionner et il ne manque pas d’occasions de jeter des coups d’œil furtifs au-dessous du pantalon de certaines personnes afin de détecter une quelconque grosse boule ! Et depuis ce jour, André Georges, l’habile coiffeur à la hernie rocambolesque évita de se fourrer !
Nabi se « wacke ». Première partie Nabi est un accroc du wack. Chaque fois qu’il entend parler de wack il est tout ouïe et prêt à dépenser une fortune pour cela. Est-ce parce qu’il voyage beaucoup ? Est-ce parce qu’il est chasseur ? Difficile de donner une réponse! C’est que chez Nabi il n’y a jamais de fait gratuit ou du pur hasard. Tout est suspect. Un mal d’orteil, d’yeux, des oreilles ou un cauchemar et c’est le début des supputations : c’est la vieille voisine-là qui me cherche, c’est le voisin qui veut ma mort, etc. Mais la consommation du wack n’est pas du tout aisée. Et c’est ce que vous allez suivre avec le téméraire voyageur et chasseur à la fois. Nabi, parce qu’il voyage beaucoup et le plus souvent nuitamment s’est procuré un wack : le wack contre les agressions aux coups de couteaux (armes blanches) et également contre les coups de gourdins. Il lui reste cependant un détail : « se wacker ». Et le « wackage » de Nabi consistait en un bain de mixture dans une hutte. Et pour cela il devrait procéder de la sorte : se procurer deux fruits murs de l’arbre à calebasse. Ouvrir l’un et en faire deux calebasses. Préparer la mixture avec de l’eau récupérée dans le trou d’un baobab en floraison. La mixture est divisée à égale quantité dans les deux calebasses. Une fois dans la hutte disposer le fruit entier restant au milieu, les deux calebasses l’une à l’avant, l’une à l’arrière et cela dans l’orientation Est-Ouest. Se procurer d’une hache ou d’un coupe-coupe et un bon bâton. Faites 3 tours autour de ce dispositif si vous êtes un homme et 4 si vous êtes une femme. Puis assis la face tournée à l’Ouest vous prenez votre bain. Une fois le bain terminé vous vous mirer dans l’autre mixture. L’image qui vous est envoyée est à garder au secret ! Ensuite, armé du coupe-coupe ou de la hache vous donnez un coup sec au fruit sur lequel vous étiez assis. Attention ! Vous ne devez pas lâcher l’arme que vous tenez car si elle tombe, rebondit et vous touche c’est fini : vous êtes immédiatement faible comme une patate bouillie et irrémédiable à ce wack ! Il faut retenir si vous administrez un coup sec à la calebasse et que votre arme rebondit, donc ne traverse pas le fruit c’est un signe qu’à cette phase le wack a réussi ! Ensuite vous devez sortir ! Et c’est cela la phase comique de tout ce cérémonial ! Rappelez-vous le « bon bâton ». Avant de sortir de sa hutte le promu au wack devrait remettre le bâton à quelqu’un. Ce dernier est juste arrêté à l’entrée de la hutte comme une sentinelle. Dès l’apparition du soi-disant wacké il lui assène un coup magistral n’importe où : sur la tête, le ventre, le dos, les jambes… Nabi redoutant cette phase finale a pris la précaution de mettre à l’entrée de la hutte un enfant à peine âgé de 9 à 10 ans pour lui asséner le coup, un coup de gamin : le moindre mal. Seulement quelqu’un jusque-là, intrigué par les précautions et déplacements de Nabi, l’a filé. Ce quelqu’un n’est rien d’autre que son ami d’enfance : Amado le géant. Mais Amado en récupérant le bâton après avoir silencieusement refouler le petit a commis une erreur. Il s’est placé côté soleil et son ombre était visible depuis l’intérieur de la hutte. Or juste avant de sortir de la hutte Nabi le précautionneux a vu et reconnu l’ombre, une ombre gargantuesque et menaçante. Et c’est tout naturellement qu’il s’écria : Amado ! Remet le bâton au petit sinon je ne sors pas ! Amado a-t-il remis le bâton au petit ? Nabi a-t-il reçu son coup ? Vous le saurez bientôt dans la seconde partie où Nabi se « wacke » contre les coups de fusil, les morsures de serpents et les agressions d’animaux sauvages.
Toto et les excitants A l’école le maître, après une leçon de choses, demande : Qui peut me citer tout ce qui est excitant? Un élève lève la main et dit : le café, la cigarette, les boissons alcoolisées. C’est bien répond le maître. Qui d’autre ? Toto lève la main et dit : une femme nue ! Le maître resta figé un bon moment, stupéfait de cette réponse émanant d’un bambin d’à peine 8 ans. Il demanda à Toto d’aller convoquer ses parents pour le lendemain. Le jour suivant le maître entra en classe. Il constata que Toto qui était assis depuis la rentrée des classes toujours à l’avant s’est retrouvé à l’arrière. Le maître appelle Toto : Dis Toto où sont tes parents et pourquoi tu es parti t’asseoir à l’arrière ? Toto répond : mon père m’a dit que si un homme n’est pas excité devant une femme nue c’est un PD. Et il m’a conseillé de m’éloigner de vous et d’aller au fond de la salle !
Klogdrem1, il n'y a pas de bravoure dans la grossièreté! Tu vois, ton cœur balance entre censurer cette blague ou l'approuver! Or j'ai parcouru le profil des "forumistes" du GF-Etalons avant de la balancer. Nous sommes tous majeurs sur le site je suppose. Et si le webmaster ne l'a pas censurée c'est qu'il la jugée recevable! Dans tous les cas je présente mes excuses à tous ceux-là qui sont ou seront indignés par cette blague. Certes, d'aucuns s'approprieront le dicton qui dit que : "souvent dans la barbe gît la médiocrité!". Mais à ces âmes pudiques, subjuguées de sainteté je précise que j'ai dû travailler la blague originale afin de la rendre moins agressive à la pudeur!
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