Après
un séjour au Burkina où il avait été contacté pour inviter des équipes
européennes au récent tournoi international du Cinquantenaire, Sébastien
Aboubacar Ranc, agent de joueurs, est un ami de notre football. Dans ce
bref entretien, il revient sur sa modeste contribution à la réussite de
cette mini-coupe du monde des juniors.
Quelle a été votre implication au tournoi de football du Cinquantenaire ?
Lorsqu’on m’a contacté, je travaillais sur le dossier du Mans FC, un
club avec lequel j’ai des affinités. Mais en parallèle, je suis rentré
en contact avec une équipe brésilienne, l’Américano Mineiro. Les
Manceaux ayant décliné l’offre, nous avons dû batailler avec le
ministère des Sports et des Loisirs du Burkina pour conclure
l’invitation avec les latino-américains.
Cette implication consolide en quelque sorte votre sympathie pour le Burkina ?
J’ai découvert le Burkina il y a un an et demi. C’est Paulo Duarte,
qui, après l’avoir fait signer au MUC 72 en France, m’a fait visiter ce
pays. J’ai vite aimé l’intégrité des gens et j’ai trouvé que le football
n’était pas assez exploré. J’ai vu des joueurs intéressants, des clubs
volontaires, des dirigeants avec de bonnes intentions de faire
progresser le football. Donc j’ai voulu m’y investir.
C’est la raison pour laquelle je veux aider des joueurs à s’exporter.
Je pars du principe que si je parviens à faire signer des éléments dans
de bons clubs en Europe, cela permettra dans un premier temps
d’améliorer l’équipe nationale et ensuite, donnera la voie à suivre à
d’autres jeunes de travailler et de croire en eux.
Avez-vous des dossiers sous la main actuellement ?
Oui, je suis en train de peaufiner des accords avec certains
dirigeants de certains clubs, notamment des juniors. Ils iront faire des
tests dans un premier temps. Il n’y a certes pas de contrats officiels
signés avec tel ou tel joueur, mais vous serez informés si cela venait à
se réaliser.
C’est peut-être cet engagement qui vous vaut les bonnes relations avec le monde sportif burkinabè ?
Je ne sais pas trop, mais j’ai donné mon aide à plusieurs reprises
sans attendre quelque chose en retour. Que ce soit en France quand les
Etalons, toutes versions confondues, s’y déplacent, j’essaie d’apporter
mon appui logistique dans l’organisation et la réussite du séjour. J’ai
toujours su montrer ma disponibilité. C’est donc vous dire que j’ai
envie d’aider ce pays à avancer. Je suis franc et je tiens à l’être avec
tous les gens avec lesquels je travaille. Si aujourd’hui je bénéficie
d’une certaine confiance, c’est sans doute dû à ma volonté d’apporter
véritablement un plus.
Vous entrevoyez d’autres projets dans l’immédiat ?
J’aimerais bien un jour, moi-même, mettre en marche un projet de
ramener des équipes de jeunes au Burkina afin de refaire un tournoi à
l’image de celui du Cinquantenaire. Parce que pour moi, ça été une belle
fête réussie et je veux que le peuple burkinabè vive de bons moments à
travers le ballon rond.
Propos recueillis par Kader Traoré
un séjour au Burkina où il avait été contacté pour inviter des équipes
européennes au récent tournoi international du Cinquantenaire, Sébastien
Aboubacar Ranc, agent de joueurs, est un ami de notre football. Dans ce
bref entretien, il revient sur sa modeste contribution à la réussite de
cette mini-coupe du monde des juniors.
Quelle a été votre implication au tournoi de football du Cinquantenaire ?
Lorsqu’on m’a contacté, je travaillais sur le dossier du Mans FC, un
club avec lequel j’ai des affinités. Mais en parallèle, je suis rentré
en contact avec une équipe brésilienne, l’Américano Mineiro. Les
Manceaux ayant décliné l’offre, nous avons dû batailler avec le
ministère des Sports et des Loisirs du Burkina pour conclure
l’invitation avec les latino-américains.
Cette implication consolide en quelque sorte votre sympathie pour le Burkina ?
J’ai découvert le Burkina il y a un an et demi. C’est Paulo Duarte,
qui, après l’avoir fait signer au MUC 72 en France, m’a fait visiter ce
pays. J’ai vite aimé l’intégrité des gens et j’ai trouvé que le football
n’était pas assez exploré. J’ai vu des joueurs intéressants, des clubs
volontaires, des dirigeants avec de bonnes intentions de faire
progresser le football. Donc j’ai voulu m’y investir.
C’est la raison pour laquelle je veux aider des joueurs à s’exporter.
Je pars du principe que si je parviens à faire signer des éléments dans
de bons clubs en Europe, cela permettra dans un premier temps
d’améliorer l’équipe nationale et ensuite, donnera la voie à suivre à
d’autres jeunes de travailler et de croire en eux.
Avez-vous des dossiers sous la main actuellement ?
Oui, je suis en train de peaufiner des accords avec certains
dirigeants de certains clubs, notamment des juniors. Ils iront faire des
tests dans un premier temps. Il n’y a certes pas de contrats officiels
signés avec tel ou tel joueur, mais vous serez informés si cela venait à
se réaliser.
C’est peut-être cet engagement qui vous vaut les bonnes relations avec le monde sportif burkinabè ?
Je ne sais pas trop, mais j’ai donné mon aide à plusieurs reprises
sans attendre quelque chose en retour. Que ce soit en France quand les
Etalons, toutes versions confondues, s’y déplacent, j’essaie d’apporter
mon appui logistique dans l’organisation et la réussite du séjour. J’ai
toujours su montrer ma disponibilité. C’est donc vous dire que j’ai
envie d’aider ce pays à avancer. Je suis franc et je tiens à l’être avec
tous les gens avec lesquels je travaille. Si aujourd’hui je bénéficie
d’une certaine confiance, c’est sans doute dû à ma volonté d’apporter
véritablement un plus.
Vous entrevoyez d’autres projets dans l’immédiat ?
J’aimerais bien un jour, moi-même, mettre en marche un projet de
ramener des équipes de jeunes au Burkina afin de refaire un tournoi à
l’image de celui du Cinquantenaire. Parce que pour moi, ça été une belle
fête réussie et je veux que le peuple burkinabè vive de bons moments à
travers le ballon rond.
Propos recueillis par Kader Traoré