Coupe du monde des cadets : Un "plan B" de luxe de l’entraîneur des Etalons
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le
premier ennemi redouté par un entraîneur dans une phase de préparation,
reste incontestablement les blessures. Elles peuvent fausser les
plans, affaiblir une équipe. Le staff technique se doit d’avoir un "plan
B". Celui de Rui Viera semble devenir le plan. A quelque chose près, le
malheur est bon.
Le sort
ne s’est pas acharné sur le groupe Etalons en attente, depuis le 10 juin
à Querétaro l’heure du mondial des U-17. Mais ce n’est pas l’hécatombe
non plus. En fait deux blessures ont suffi à provoquer un traumatisme du
staff technique. Elles ont touché des cadres de l’équipe. Le cas le
plus patent est celui de Assim Traoré, « une perle » au milieu de
terrain pour reprendre le mot du staff technique. ‘’C’est un garçon qui
incarne l’avenir du foot burkinabè’’ osera même le coach adjoint,
Séraphin Dargani. La mort dans l’âme, le groupe s’en est séparé, la
faute à une blessure à répétition. « On a tout fait pour le récupérer.
Les dieux du foot en ont décidé autrement. Le joueur lui-même a avoué ne
pas disposer de ses moyens pour être du rendez-vous » a laissé entendre
Dargani. Il fait partie des 5 recalés.
Et puis, le sort a frappé là où ça fait le plus mal. Messi ou
simplement Patrick Zoungrana, le dépositaire du jeu des champions
d’Afrique traîne une cheville depuis le dernier match préparatif contre
le FC Porto au Portugal. Selon le Kiné du groupe qui l’a pris en main,
le garçon « bourré de volonté et qui n’échine pas devant l’effort
travaille pour revenir ». Mais personne ne sait s’il sera au top pour le
premier match. A la séance d’entraînement de dimanche, il a commencé à
trottiner seul. Du coup, le coach Rui Viera se doit de trouver une
solution de rechange. "Le plan B" est sorti de nulle par ailleurs. C’est
un joueur, le plus petit du groupe qui incarne.
Razak Sanou, c’est de lui dont il est question n’était pas venu en
sélection pour jouer à ce poste. Pensionnaire du centre de formation
Kadaschool international, il évolue sous le registre de latéral gauche.
« vu sa petite taille, il ne pouvait pas gagner les duels fréquents
pour un latéral. Il avait du souci à faire faire sur les ballons dans le
dos de la défense. A ce poste, au sein de la sélection, il ya avait
meilleur » révèle Dargani. L’encadrement a donc pris la décision de le
replacer au milieu. Mais ni le staff lui-même, ni les autres joueurs ne
vendaient chèrement sa peau à ce poste. « Le jour où nous avions annoncé
que Razak allait évoluer comme milieu de terrain, la nouvelle a été
accueillie par de la rigolade au sein du groupe » s’en souvient le coach
adjoint. Mais le garçon va surprendre plus un.
« Nous sommes les premiers à être surpris par sa qualité de jeu. On
dirait qu’on a fait le poste pour lui » reconnaît Dargani. Gaucher
nominal, il a une qualité de passe hors norme. Il dispose d’un coup de
pied dévastateur. C’est lieu qui tire les coups francs de l’équipe et il
le fait très bien. Il est jusque-là le meilleur sur tous les matchs
amicaux que le groupe a joués. Au Portugal, les recruteurs n’avaient
d’yeux que pour lui. Il a même déjà des contacts. A peine arrivé au
Mexique qu’il épate aussi. L’absence de Messi ne fait plus trembler de
peur outre mesure le staff. Messi dispose d’un potentiel de conservation
de balles énorme et son sens du pressing en cas de perte de la balle
est appréciable. Son retour pourrait mettre le staff dans l’embarras.
Dans tous les cas, ces deux fins techniciens vont se relayer sur le
terrain au grand bonheur, nous le souhaitons, du foot Burkinabé.
Jérémie NION
Envoyé spécial au Mexique
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premier ennemi redouté par un entraîneur dans une phase de préparation,
reste incontestablement les blessures. Elles peuvent fausser les
plans, affaiblir une équipe. Le staff technique se doit d’avoir un "plan
B". Celui de Rui Viera semble devenir le plan. A quelque chose près, le
malheur est bon.
Le sort
ne s’est pas acharné sur le groupe Etalons en attente, depuis le 10 juin
à Querétaro l’heure du mondial des U-17. Mais ce n’est pas l’hécatombe
non plus. En fait deux blessures ont suffi à provoquer un traumatisme du
staff technique. Elles ont touché des cadres de l’équipe. Le cas le
plus patent est celui de Assim Traoré, « une perle » au milieu de
terrain pour reprendre le mot du staff technique. ‘’C’est un garçon qui
incarne l’avenir du foot burkinabè’’ osera même le coach adjoint,
Séraphin Dargani. La mort dans l’âme, le groupe s’en est séparé, la
faute à une blessure à répétition. « On a tout fait pour le récupérer.
Les dieux du foot en ont décidé autrement. Le joueur lui-même a avoué ne
pas disposer de ses moyens pour être du rendez-vous » a laissé entendre
Dargani. Il fait partie des 5 recalés.
Et puis, le sort a frappé là où ça fait le plus mal. Messi ou
simplement Patrick Zoungrana, le dépositaire du jeu des champions
d’Afrique traîne une cheville depuis le dernier match préparatif contre
le FC Porto au Portugal. Selon le Kiné du groupe qui l’a pris en main,
le garçon « bourré de volonté et qui n’échine pas devant l’effort
travaille pour revenir ». Mais personne ne sait s’il sera au top pour le
premier match. A la séance d’entraînement de dimanche, il a commencé à
trottiner seul. Du coup, le coach Rui Viera se doit de trouver une
solution de rechange. "Le plan B" est sorti de nulle par ailleurs. C’est
un joueur, le plus petit du groupe qui incarne.
Razak Sanou, c’est de lui dont il est question n’était pas venu en
sélection pour jouer à ce poste. Pensionnaire du centre de formation
Kadaschool international, il évolue sous le registre de latéral gauche.
« vu sa petite taille, il ne pouvait pas gagner les duels fréquents
pour un latéral. Il avait du souci à faire faire sur les ballons dans le
dos de la défense. A ce poste, au sein de la sélection, il ya avait
meilleur » révèle Dargani. L’encadrement a donc pris la décision de le
replacer au milieu. Mais ni le staff lui-même, ni les autres joueurs ne
vendaient chèrement sa peau à ce poste. « Le jour où nous avions annoncé
que Razak allait évoluer comme milieu de terrain, la nouvelle a été
accueillie par de la rigolade au sein du groupe » s’en souvient le coach
adjoint. Mais le garçon va surprendre plus un.
« Nous sommes les premiers à être surpris par sa qualité de jeu. On
dirait qu’on a fait le poste pour lui » reconnaît Dargani. Gaucher
nominal, il a une qualité de passe hors norme. Il dispose d’un coup de
pied dévastateur. C’est lieu qui tire les coups francs de l’équipe et il
le fait très bien. Il est jusque-là le meilleur sur tous les matchs
amicaux que le groupe a joués. Au Portugal, les recruteurs n’avaient
d’yeux que pour lui. Il a même déjà des contacts. A peine arrivé au
Mexique qu’il épate aussi. L’absence de Messi ne fait plus trembler de
peur outre mesure le staff. Messi dispose d’un potentiel de conservation
de balles énorme et son sens du pressing en cas de perte de la balle
est appréciable. Son retour pourrait mettre le staff dans l’embarras.
Dans tous les cas, ces deux fins techniciens vont se relayer sur le
terrain au grand bonheur, nous le souhaitons, du foot Burkinabé.
Jérémie NION
Envoyé spécial au Mexique