[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’internationnal burkinabè, Joël Kouassi, a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale de footballeur. L’occasion choisie a été le match amical international des Etalons contre les Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale au stade Général Aboubacar Sangoulé Lamizana à Bobo-Dioulasso. A l’issue de la rencontre, nous avons échangé à chaud avec Joël Kouassi sur les raisons de sa retraite et les perspectives.
Bobo-Dioulasso a été pour vous un moment de fortes émotions avec l’annonce de la fin de votre carrière de footballeur...

Joël Kouassi : C’est vrai, j’ai vécu un moment plein d’émotion, vu que je mets fin à ma carrière internationale et à ma carrière tout court. Pendant trois ans, j’ai vécu d’énormes pépins physiques suite à deux opérations du genou. Avec les examens médicaux finaux, j’ai estimé que le mieux pour moi était de mettre un terme à cette carrière footballistique internationale.

Avez-vous eu des difficultés à traiter ce mal et que s’est-il passé exactement ?

Le problème, c’est que ce fut la deuxième opération du tendon rotulien et j’ai tellement sollicité le genou qu’il m’était devenu difficile d’être efficace. Pour le moment, le cartilage est touché et je ne peux pas continuer efficacement le football.

Tout est vraiment fini pour vous ?

Effectivement, j’ai également décidé d’arrêter en Europe, vu que j’arrête avec les Etalons. Mais pour moi, c’était spécial de venir arrêter ici avec les Etalons parce que j’ai beaucoup de choses avec eux. C’était extrêmement important pour moi.

Quelles sont les perspectives pour vous puisque vous êtes encore jeune ?

Je suis jeune mais il faut que j’arrête. La suite, je crois que ce que je peux faire, c’est de m’orienter vers d’autres opportunités et à ce niveau, je n’ai pas de soucis.

C’est donc avec beaucoup de regrets que vous arrêtez le football ?

L’événement, il est particulier, vu que c’est à la suite d’une blessure que j’arrête ma carrière. Ce n’est pas que footballistiquement je ne suis pas bon. J’ai mal mais je suis obligé de faire avec. C’est dans la douleur qu’il y a la renaissance. Je m’accroche de sorte à pouvoir m’orienter quelque part après cette carrière.

Verrons-nous toujours Joël Kouassi aux côtés des Etalons ?

Ah oui, les Etalons c’est ma seconde famille. On me verra toujours avec eux. Actuellement, la fédération burkinabè de football est en train de voir comment me trouver quelque chose à faire jusqu’à la CAN 2012. Pour le moment, j’attend les opportunités que les dirigeants me proposeront et je verrai.