Après quatre mois en Grèce, Habib Bamogo est de retour. Informé des difficultés de son club à payer les joueurs, l'attaquant burkinabè est rentré à Paris et s'entraîne dur pour retrouver un club au plus vite.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pourquoi avez-vous décidé de résilier votre contrat avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], seulement quatre mois après votre arrivée ?
Déjà, c’était un peu bizarre. Je suis arrivé mi-septembre. On a eu une trêve où on est resté trois semaines sans jouer, à cause des problèmes qu’il y a eus avec des clubs de D2 qui devaient monter. J’ai eu une petite blessure au début et après, je me prends un rouge. Et là, ils commençaient à dire qu’ils n’allaient pas pouvoir nous payer à partir de janvier, qu’il allait y avoir des problèmes… Moi, j’ai anticipé les problèmes, c’est mieux de partir. Je sais que s’ils commencent à parler comme ça, ça ne va pas bien se passer étant donné qu’il y a beaucoup de problèmes économiques là-bas. Alors je suis revenu ici, je m’entretiens avec mon préparateur sportif et j’espère retrouver un challenge sportif intéressant pour janvier.

Est-ce que cela a été une décision facile à prendre ?
Non, j’ai réfléchi. C’est vrai que ça arrive au moment où je commençais à être bien. Ce n’est pas facile là-bas, c’est spécial. Mais je pense que c’était la meilleure chose à faire. S’ils viennent te dire ça d’eux même… Si tu as des problèmes à côté, déjà que tu es loin de chez toi… Moi, je ne suis pas parti pour ça. Je suis parti pour pouvoir jouer au foot, c’est ma seule envie et je n’ai pas envie de me prendre la tête avec autre chose.

On a l’impression que vous ne vous êtes jamais vraiment adapté. Est-ce la réalité ?
Ce n’est pas facile. Ce n’est pas que c’est désagréable mais c’est spécial. Après, ça aurait pu être pire. Là, je commençais vraiment à m’y faire. On ne sait jamais comment ça va se passer dans le foot. Dans les clubs, on voit bien qu’au niveau des joueurs, il n’y a pas de joueurs au-dessus des autres. Après, le coach fait ses choix et il faut l’accepter, on est obligé de s’adapter, mais c’est arbitraire.

« La CAN 2013, je serai présent »

L’après Nice s’avère décidément bien compliqué pour vous…
Pas que l’après Nice. Déjà les deux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour commencer. Dans un premier temps, je me sentais bien dans le club. Après, le départ d’Antonetti a un peu précipité les choses du côté obscur. Je ne suis pas le genre de personnes à revenir sur ce qui s’est passé. Quand je suis parti, j’ai dit ce que j’avais à dire aux personnes concernées. C’est comme ça qu’on règle les problèmes pour moi donc je leur ai dit ce que je pensais en tête à tête. Maintenant, il y a [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C’est normal que ça ait été plus compliqué parce que je n’ai pas beaucoup joué par la suite. Mais ça va aller, j’espère.

Essayer de retrouver un club en janvier, cela veut dire faire l’impasse sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ?
C’est vrai. Pour moi, c’est important la CAN, c’est mon pays ! Tu veux toujours aller défendre ton pays, pour tes parents, ton peuple, tout le monde. Mais là, si un club te recrute, c’est qu’il en a besoin maintenant. Si tu dis « Je vais à la CAN », ça risque d’être difficile. C’est un choix qui n’est pas facile mais il faut que je me concentre pour trouver un bon challenge sportif et être prêt directement. En tout cas en 2013 je serai présent, ça c’est sûr ! En ce qui concerne cette CAN qui arrive, on a un des groupes les plus difficiles mais on peut en sortir. Et si on en sort, je pense qu’on pourra aller très loin car nous avons beaucoup de joueurs qui se sont révélés.

Avez-vous déjà des contacts avec des clubs ?
On discute mais entre un club qui dit qu’il est intéressé et que ça se concrétise… Tant que je n’ai pas signé, je ne crois plus à tout ça. J’attends et je verrai quand il y aura du concret. On va voir d’ici janvier. J’ai toujours envie, je suis toujours motivé sinon, je ne serais pas allé en Grèce.

Quelle est votre priorité aujourd’hui ?
On choisit toujours par rapport à ce que l’on a. S’il y a une possibilité dans un championnat que je connais déjà, comme la France… On est toujours mieux chez soi ! Je n’ai pas fixé de priorité, ma seule priorité est de trouver un club qui me propose un challenge sportif dans un premier temps. Après, que ce soit ici ou ailleurs…