Vers une rébellion contre la FBF
6 février 2012, par Webmaster
La ligue régionale du Centre, appuyée des clubs de la même entité, était face à la presse, dimanche 5 février, à Central hôtel. Mais le président de la ligue du Centre, Adama Ouangraoua s’est dit être un émissaire de l’ensemble des 11 ligues de football du Burkina. Le message, la FBF doit respecter le calendrier du 25 février pour le renouvellement de la structure sinon, ce sera la rébellion.
Le président de la ligue du Centre, Adama Ouangraoua, qui se dit investi du rôle de porte-parole de l’ensemble des 11 ligues a rendu publique une déclaration qui engagerait ses autres collègues présidents lors de la conférence de presse qu’il a animée, le dimanche 5 février à Central Hôtel. Le message était, on ne peut plus clair. « A compter de cet instant, si aucun acte administratif n’est posé dans le sens de l’organisation des élections, ni les ligues, ni les clubs ne prendront plus part à aucune activité du bureau actuel pour faute de légalité et légitimité », a révélé le président de la ligue du Centre. La colère des ligues trouve sa justification dans le non constat, selon leur porte-parole, d’un début d’application des recommandations de l’Assemblée générale de Bobo-Dioulasso. En effet, aussi bien pour les différents délégués que la Fédération burkinabé de football, le 11 janvier 2012, marquait la fin du mandat du bureau actuel conduit par Théodore Zambendé Sawadogo. « C’est par patriotisme que les délégués ont décidé de donner un sursis au bureau le temps de la CAN. Car nous savions à l’époque qu’une élection pouvait perturber la CAN des Etalons », a expliqué le président Ouangraoua. Toutefois, il indiquera que la FBF avait pour obligation de poser des actes qui préparerait la prochaine AG que les délégués ont prévue pour le 25 février. « Une commission devait être mise en place pour la relecture de nos textes et règlements généraux. Il avait été convenu qu’une structure transitoire soit instaurée pour organiser le championnat. Mais rien de tout ça n’a été fait », a déploré l’animateur principal de la conférence de presse. Et d’ajouter : « même sur la date de la prochaine AG élective, nous n’avons pas d’avancée. La FBF nous a laissé entendre qu’elle aurait écrit au ministère des Sports et des Loisirs pour avoir l’aval requis. Mais nous voulons plus. Nous avons besoin d’un retour » a-t-il soutenu. Le vice-président de la ligue, Mathias Tia de venir à la rescousse de son président. « Alors que l’ensemble des délégués fédéraux ont laissé un temps de répit à la FBF pour mieux gérer la CAN elle n’a pas trouvé mieux à faire que d’envoyer des émissaires vers les clubs pour battre campagne en vue de la prochaine élection. Pendant la CAN, des ballons et des maillots Etalons ont été distribués à des clubs. La FBF a choisi ce moment pour aller connaître les problèmes des clubs », a-t-il indiqué. En somme, les animateurs de la conférence de presse accusent la FBF de vouloir noyer le poisson. Mais pourquoi un seul porte-parole a été choisi pour livrer un tel message d’une portée aussi grande ? Le président de la ligue du Centre, Adama Ouangroua, affirmera que la faible représentativité n’est pas synonyme de manque de fiabilité du message. « C’est à l’issue d’une réunion de l’ensemble des présidents des clubs que nous avons rédigé la déclaration. J’affirme et confirme que tous ont marqué leur accord », s’est-il défendu avant d’ajouter : « franchement vous pensez que je peux engager publiquement ainsi autant des responsables sans leur aval ? Non, je n’en ai pas le droit ». Le président de la ligue du Centre dira, en guise de conclusion que l’ensemble des présidents des ligues souhaitent que la démocratie s’applique dans la gestion du football. « Le corps électoral est formé par nous. Et notre volonté est que la FBF et le ministère des Sports nous écoutent et donne une suite à notre requête. Nous avons besoin d’une fédération légale et légitime. Il est nécessaire de passer par les urnes », a-t-il souligné.
Jérémie NION
6 février 2012, par Webmaster
La ligue régionale du Centre, appuyée des clubs de la même entité, était face à la presse, dimanche 5 février, à Central hôtel. Mais le président de la ligue du Centre, Adama Ouangraoua s’est dit être un émissaire de l’ensemble des 11 ligues de football du Burkina. Le message, la FBF doit respecter le calendrier du 25 février pour le renouvellement de la structure sinon, ce sera la rébellion.
Le président de la ligue du Centre, Adama Ouangraoua, qui se dit investi du rôle de porte-parole de l’ensemble des 11 ligues a rendu publique une déclaration qui engagerait ses autres collègues présidents lors de la conférence de presse qu’il a animée, le dimanche 5 février à Central Hôtel. Le message était, on ne peut plus clair. « A compter de cet instant, si aucun acte administratif n’est posé dans le sens de l’organisation des élections, ni les ligues, ni les clubs ne prendront plus part à aucune activité du bureau actuel pour faute de légalité et légitimité », a révélé le président de la ligue du Centre. La colère des ligues trouve sa justification dans le non constat, selon leur porte-parole, d’un début d’application des recommandations de l’Assemblée générale de Bobo-Dioulasso. En effet, aussi bien pour les différents délégués que la Fédération burkinabé de football, le 11 janvier 2012, marquait la fin du mandat du bureau actuel conduit par Théodore Zambendé Sawadogo. « C’est par patriotisme que les délégués ont décidé de donner un sursis au bureau le temps de la CAN. Car nous savions à l’époque qu’une élection pouvait perturber la CAN des Etalons », a expliqué le président Ouangraoua. Toutefois, il indiquera que la FBF avait pour obligation de poser des actes qui préparerait la prochaine AG que les délégués ont prévue pour le 25 février. « Une commission devait être mise en place pour la relecture de nos textes et règlements généraux. Il avait été convenu qu’une structure transitoire soit instaurée pour organiser le championnat. Mais rien de tout ça n’a été fait », a déploré l’animateur principal de la conférence de presse. Et d’ajouter : « même sur la date de la prochaine AG élective, nous n’avons pas d’avancée. La FBF nous a laissé entendre qu’elle aurait écrit au ministère des Sports et des Loisirs pour avoir l’aval requis. Mais nous voulons plus. Nous avons besoin d’un retour » a-t-il soutenu. Le vice-président de la ligue, Mathias Tia de venir à la rescousse de son président. « Alors que l’ensemble des délégués fédéraux ont laissé un temps de répit à la FBF pour mieux gérer la CAN elle n’a pas trouvé mieux à faire que d’envoyer des émissaires vers les clubs pour battre campagne en vue de la prochaine élection. Pendant la CAN, des ballons et des maillots Etalons ont été distribués à des clubs. La FBF a choisi ce moment pour aller connaître les problèmes des clubs », a-t-il indiqué. En somme, les animateurs de la conférence de presse accusent la FBF de vouloir noyer le poisson. Mais pourquoi un seul porte-parole a été choisi pour livrer un tel message d’une portée aussi grande ? Le président de la ligue du Centre, Adama Ouangroua, affirmera que la faible représentativité n’est pas synonyme de manque de fiabilité du message. « C’est à l’issue d’une réunion de l’ensemble des présidents des clubs que nous avons rédigé la déclaration. J’affirme et confirme que tous ont marqué leur accord », s’est-il défendu avant d’ajouter : « franchement vous pensez que je peux engager publiquement ainsi autant des responsables sans leur aval ? Non, je n’en ai pas le droit ». Le président de la ligue du Centre dira, en guise de conclusion que l’ensemble des présidents des ligues souhaitent que la démocratie s’applique dans la gestion du football. « Le corps électoral est formé par nous. Et notre volonté est que la FBF et le ministère des Sports nous écoutent et donne une suite à notre requête. Nous avons besoin d’une fédération légale et légitime. Il est nécessaire de passer par les urnes », a-t-il souligné.
Jérémie NION