Les Etalons du Burkina Faso sont tombés 2 buts à 0 le mercredi 29 février au stade de Marrakech face aux Lions de l’Atlas du Maroc, eux aussi en quête d’équilibre après leur passage à vide à la CAN 2012. Une défaite qui se sentait après le cafouillage organisationnel enclenché depuis Ouagadougou.
Visiblement, le virus de l’amateurisme a gagné du terrain dans le sillage du football burkinabè. Il y a bien longtemps qu’une victoire a été célébrée chez les Etalons et cela , dénoncé par la majeure partie « à cause du manque d’organisation » des joueurs. « Les matchs amicaux, c’est pour se préparer, corriger les erreurs et les lacunes, mais nous retombons toujours sur les mêmes erreurs. Nous déplorons le côté organisationnel qui manque, pour une équipe nationale. Si l’organisation est bien orchestrée en dehors du terrain et les joueurs sont dans de bonnes conditions pour travailler, il n’y aura pas d’excuse en cas de défaite », s’est plaint le Marseillais Charles Kaboré. C’est dans de telles conditions que les joueurs qui se disent des victimes collatérales ont abordé la rencontre sans entraînements pour la plupart.
Les Burkinabè entrent difficilement dans le match et sur une mauvaise relance de Bakary Koné, Youssef El Arabi bute sur Daouda Diakité (7e). La porosité de la défense tarde à se rétablir, permettant à Mbark Boussoufa de justifier la domination des Lions de l’Atlas. Il reprend du plat du pied, la balle repoussée par Diakité (19e). Les Etalons essaient de répliquer mais l’attaque dont la responsabilité est revenue à Wilfried Balima esseulé, manque du punch. Les rares ballons que lui envoient Pitroipa et Kaboré sont vite happés par la garde des Lions. Les Burkinabè pouvaient se donner un baume d’oxygène dès la reprise de la seconde période si Razak Traoré n’avait pas loupé son duel face au gardien marocain Nadir Lamyaghri.
La balle circule bien mais le chemin des filets reste un dilemme chez les visiteurs et le Maroc n’en demandait pas mieux. Son feu follet, Mbark Boussoufa, profite une fois encore de la facilité défensive pour corser l’addition (65e). Adama Nii Plange entré en cours de jeu a quelquefois inquiété la défense, surtout sa frappe instantanée de la 84e mn qui s’est écrasée sur la barre du camp marocain.Chacun des 18 Etalons, hormis le gardien de but Germain Sanou, a eu son temps de jeu. Hervé Zengué arrivé mardi nuit a animé son côté gauche, même si quelques réflexes sur les centres sont à revoir. Le sociétaire de l’ASEC d’Abidjan, Robert Sankara qui a eu droit à un quart d’heure de jeu n’a pas démérité, sauf qu’il devra corriger son attention à l’orée de la surface de réparation. Bertrand n’a pas brillé dans les 12 mn qui lui ont été accordées et Narcisse Yaméogo s’est blessé au genou. Pour l’un des encadreurs burkinabè, Moctar Barro, l’équipe a un fond de jeu et ce match amical a permis de tester le niveau de ceux qui sont venus.
Le clash des coachs a eu lieu, Duarte reprend son trône
C’est du soufflé-mordre, cette situation offerte à qui veut la vivre. La FBF a parlé du limogeage de Duarte avant terme et a choisi son staff pour ce match amical. Malgré tout, le technicien portugais s’est présenté, comme quoi « mon contrat fini le 31 mars », rappelle-t-il. A l’heure du match, il a fait valoir ses droits et a fait barrer le nom de Moctar Barro pour reprendre le navire. Cela a provoqué la colère de Paulo Pédro, l’adjoint de Barro qui s’en est pris au représentant fédéral Sylvain Lankoandé, le traitant de pro-Duarte. Le film gratuit est ainsi offert aux officiels de la rencontre et à certains curieux du stade de Marrakech. Duarte dont le nom est sur la feuille de match comme entraîneur a offert une interview à la télévision marocaine avant de s’installer confortablement sur le banc des Etalons. Chaque entraîneur coachait donc de son côté.
Adama SALAMBERE
Sidwaya
Visiblement, le virus de l’amateurisme a gagné du terrain dans le sillage du football burkinabè. Il y a bien longtemps qu’une victoire a été célébrée chez les Etalons et cela , dénoncé par la majeure partie « à cause du manque d’organisation » des joueurs. « Les matchs amicaux, c’est pour se préparer, corriger les erreurs et les lacunes, mais nous retombons toujours sur les mêmes erreurs. Nous déplorons le côté organisationnel qui manque, pour une équipe nationale. Si l’organisation est bien orchestrée en dehors du terrain et les joueurs sont dans de bonnes conditions pour travailler, il n’y aura pas d’excuse en cas de défaite », s’est plaint le Marseillais Charles Kaboré. C’est dans de telles conditions que les joueurs qui se disent des victimes collatérales ont abordé la rencontre sans entraînements pour la plupart.
Les Burkinabè entrent difficilement dans le match et sur une mauvaise relance de Bakary Koné, Youssef El Arabi bute sur Daouda Diakité (7e). La porosité de la défense tarde à se rétablir, permettant à Mbark Boussoufa de justifier la domination des Lions de l’Atlas. Il reprend du plat du pied, la balle repoussée par Diakité (19e). Les Etalons essaient de répliquer mais l’attaque dont la responsabilité est revenue à Wilfried Balima esseulé, manque du punch. Les rares ballons que lui envoient Pitroipa et Kaboré sont vite happés par la garde des Lions. Les Burkinabè pouvaient se donner un baume d’oxygène dès la reprise de la seconde période si Razak Traoré n’avait pas loupé son duel face au gardien marocain Nadir Lamyaghri.
La balle circule bien mais le chemin des filets reste un dilemme chez les visiteurs et le Maroc n’en demandait pas mieux. Son feu follet, Mbark Boussoufa, profite une fois encore de la facilité défensive pour corser l’addition (65e). Adama Nii Plange entré en cours de jeu a quelquefois inquiété la défense, surtout sa frappe instantanée de la 84e mn qui s’est écrasée sur la barre du camp marocain.Chacun des 18 Etalons, hormis le gardien de but Germain Sanou, a eu son temps de jeu. Hervé Zengué arrivé mardi nuit a animé son côté gauche, même si quelques réflexes sur les centres sont à revoir. Le sociétaire de l’ASEC d’Abidjan, Robert Sankara qui a eu droit à un quart d’heure de jeu n’a pas démérité, sauf qu’il devra corriger son attention à l’orée de la surface de réparation. Bertrand n’a pas brillé dans les 12 mn qui lui ont été accordées et Narcisse Yaméogo s’est blessé au genou. Pour l’un des encadreurs burkinabè, Moctar Barro, l’équipe a un fond de jeu et ce match amical a permis de tester le niveau de ceux qui sont venus.
Le clash des coachs a eu lieu, Duarte reprend son trône
C’est du soufflé-mordre, cette situation offerte à qui veut la vivre. La FBF a parlé du limogeage de Duarte avant terme et a choisi son staff pour ce match amical. Malgré tout, le technicien portugais s’est présenté, comme quoi « mon contrat fini le 31 mars », rappelle-t-il. A l’heure du match, il a fait valoir ses droits et a fait barrer le nom de Moctar Barro pour reprendre le navire. Cela a provoqué la colère de Paulo Pédro, l’adjoint de Barro qui s’en est pris au représentant fédéral Sylvain Lankoandé, le traitant de pro-Duarte. Le film gratuit est ainsi offert aux officiels de la rencontre et à certains curieux du stade de Marrakech. Duarte dont le nom est sur la feuille de match comme entraîneur a offert une interview à la télévision marocaine avant de s’installer confortablement sur le banc des Etalons. Chaque entraîneur coachait donc de son côté.
Adama SALAMBERE
Sidwaya