Après le fiasco des Etalons à la CAN 2012, le football burkinabè a connu quelques troubles dont le limogeage avant terme, de l'entraicirceneur Paulo Duarte. Profitant du match amical contre les Lions de l'Atlas, les Etalons se sont exprimés et selon eux, les structures dirigeantes seraient la cause des multiples rendez-vous manqués de l'équipe nationale. Ils ont aussi dit leur mécontentement quant au départ du technicien portugais.
Charles Kaboré soutient que " le côté organisationnel est très important pour une équipe nationale. Il y a des petits détails qui font que sur le terrain il y a des frustrations. Quand les joueurs sont dans de bonnes conditions pour travailler, il n'y a pas d'excuses en cas de défaite. Que ça soit les joueurs, les entraicineurs, le ministère, la fédération, nous avons notre part de responsabilité dans cette organisation.
Quand on nous convoque en sélection, nous devons répondre présents. Les dirigeants doivent, quant à eux, tout mettre en place pour qu'on ne soit pas toujours en train de nous plaindre et ne se mettre qu'à la disponibilité de l'équipe nationale". Les rôles doivent être partagés, selon Jonathan Pitroipa, pour que les choses marchent.
« Notre rôle se trouve sur le terrain. S'il nous faut encore travailler pour organiser les voyages ou se battre pour avoir une bonne condition pour jouer, jamais on ne va évoluer.
Dans nos clubs ce n'est pas nous qui organisons, ce sont les dirigeants qui organisent et on joue. Par exemple tu dois voyager et tu ne sais pas quoi faire ou encore tu arrives et tu es laissé à toi-même.
Quand on est arrivé à la CAN, l'hôtel de la CAF n'était pas adéquat pour nous concentrer pour la compétition. Il aurait fallu que la fédération prépare tout ça avant que l'équipe arrive.
Il ne faut pas laisser 2 à 3 jours de la compétition pour courir de gauche à droite. Cela nous met mal à l'aise, de lutter pour avoir les bonnes conditions de travail. Cela joue moralement sur nous".
« On a une jeune équipe qui a besoin d'organisation et de rigueur. Le souffle de l'équipe concerne tout le monde. Quand on vient jouer pour son pays, ce n'est pas pour l'argent.
Nous sommes des ambassadeurs et voudrions représenter dignement notre pays ; mais quand on va en guerre, on ne peut pas donner une machette ou une hache aux combattants qui ont en face des chars et des kalachnikovs. C'est impossible dans cette situation, de vaincre.
Il faut qu'on mette les moyens à notre disposition. Ce ne sont pas de grosses sommes que nous demandons, mais surtout l'organisation pour que la somme soit bien gérée.
Aujourd'hui il y a un grand écart entre le professionnalisme des joueurs et l'organisation du ministère et la fédération (ils n'ont pas la même vision). Il faut qu'on avance. Il ne faudrait pas à chaque fois reprocher aux joueurs, mais chercher la vraie plaie".
Le départ de Duarte, un coup dur pour les Etalons
Pour le Marseillais, Charles Kaboré « Duarte est un grand professionnel car il nous a beaucoup apporté. Même si la CAN ne s'est pas bien passée, il y a des trucs qu'il pouvait changer dans le futur car il nous connait mieux que nous-mêmes. Il sait encourager, motiver et apporter le leadership.
Duarte est un leader. Il est toujours derrière nous pour nous conseiller car il a envie » et Hervé Zengué d'ajouter que c'est une « déception car avec Paulo Duarte on a beaucoup travaillé. On ne maitrise toujours pas pourquoi une telle décision. C'est difficile quand on n'a pas les tenants et les aboutissants de donner son avis.
Je suis footballeur et je ne peux que parler de ce qui concerne le terrain. Le joueur de Rennes regrette le projet entamé par l'élève de Mourinho : « on avait commencé un bon travail avec Duarte, malheureusement on a fait une mauvaise CAN, ; mais pour une équipe jeune, on a besoin de temps. Là il faut tout reprendre à zéro. C'est dommage qu'il parte ».
Il faut juste bien encadrer le groupe et bien l'exploiter, et on pourra faire de bonnes choses. Les qualifications pour la CAN et la coupe du monde vont arriver et il faut les aborder dans un état positif, avec beaucoup d'ambition et à coeur de refaire le mauvais pas qui était à la CAN ».
Le sociétaire de Lyon, Bakary Koné est déçu de la manière dont le Portugais a été lâché : « Duarte n'est pas Burkinabè, il n'est pas non plus mon frère et ça fait six ans maintenant que je suis en équipe nationale.
On a tous vu ce qu'il a fait pour l'équipe. Je ne suis pas content de la manière dont on s'est comporté avec lui parce qu'il s'est battu pour le pays. Il s'est battu pour qu'on ait de bonnes conditions de travail. Il l'aurait fallu le laisser continuer ».
Charles Kaboré soutient que " le côté organisationnel est très important pour une équipe nationale. Il y a des petits détails qui font que sur le terrain il y a des frustrations. Quand les joueurs sont dans de bonnes conditions pour travailler, il n'y a pas d'excuses en cas de défaite. Que ça soit les joueurs, les entraicineurs, le ministère, la fédération, nous avons notre part de responsabilité dans cette organisation.
Quand on nous convoque en sélection, nous devons répondre présents. Les dirigeants doivent, quant à eux, tout mettre en place pour qu'on ne soit pas toujours en train de nous plaindre et ne se mettre qu'à la disponibilité de l'équipe nationale". Les rôles doivent être partagés, selon Jonathan Pitroipa, pour que les choses marchent.
« Notre rôle se trouve sur le terrain. S'il nous faut encore travailler pour organiser les voyages ou se battre pour avoir une bonne condition pour jouer, jamais on ne va évoluer.
Dans nos clubs ce n'est pas nous qui organisons, ce sont les dirigeants qui organisent et on joue. Par exemple tu dois voyager et tu ne sais pas quoi faire ou encore tu arrives et tu es laissé à toi-même.
Quand on est arrivé à la CAN, l'hôtel de la CAF n'était pas adéquat pour nous concentrer pour la compétition. Il aurait fallu que la fédération prépare tout ça avant que l'équipe arrive.
Il ne faut pas laisser 2 à 3 jours de la compétition pour courir de gauche à droite. Cela nous met mal à l'aise, de lutter pour avoir les bonnes conditions de travail. Cela joue moralement sur nous".
« On a une jeune équipe qui a besoin d'organisation et de rigueur. Le souffle de l'équipe concerne tout le monde. Quand on vient jouer pour son pays, ce n'est pas pour l'argent.
Nous sommes des ambassadeurs et voudrions représenter dignement notre pays ; mais quand on va en guerre, on ne peut pas donner une machette ou une hache aux combattants qui ont en face des chars et des kalachnikovs. C'est impossible dans cette situation, de vaincre.
Il faut qu'on mette les moyens à notre disposition. Ce ne sont pas de grosses sommes que nous demandons, mais surtout l'organisation pour que la somme soit bien gérée.
Aujourd'hui il y a un grand écart entre le professionnalisme des joueurs et l'organisation du ministère et la fédération (ils n'ont pas la même vision). Il faut qu'on avance. Il ne faudrait pas à chaque fois reprocher aux joueurs, mais chercher la vraie plaie".
Le départ de Duarte, un coup dur pour les Etalons
Pour le Marseillais, Charles Kaboré « Duarte est un grand professionnel car il nous a beaucoup apporté. Même si la CAN ne s'est pas bien passée, il y a des trucs qu'il pouvait changer dans le futur car il nous connait mieux que nous-mêmes. Il sait encourager, motiver et apporter le leadership.
Duarte est un leader. Il est toujours derrière nous pour nous conseiller car il a envie » et Hervé Zengué d'ajouter que c'est une « déception car avec Paulo Duarte on a beaucoup travaillé. On ne maitrise toujours pas pourquoi une telle décision. C'est difficile quand on n'a pas les tenants et les aboutissants de donner son avis.
Je suis footballeur et je ne peux que parler de ce qui concerne le terrain. Le joueur de Rennes regrette le projet entamé par l'élève de Mourinho : « on avait commencé un bon travail avec Duarte, malheureusement on a fait une mauvaise CAN, ; mais pour une équipe jeune, on a besoin de temps. Là il faut tout reprendre à zéro. C'est dommage qu'il parte ».
Il faut juste bien encadrer le groupe et bien l'exploiter, et on pourra faire de bonnes choses. Les qualifications pour la CAN et la coupe du monde vont arriver et il faut les aborder dans un état positif, avec beaucoup d'ambition et à coeur de refaire le mauvais pas qui était à la CAN ».
Le sociétaire de Lyon, Bakary Koné est déçu de la manière dont le Portugais a été lâché : « Duarte n'est pas Burkinabè, il n'est pas non plus mon frère et ça fait six ans maintenant que je suis en équipe nationale.
On a tous vu ce qu'il a fait pour l'équipe. Je ne suis pas content de la manière dont on s'est comporté avec lui parce qu'il s'est battu pour le pays. Il s'est battu pour qu'on ait de bonnes conditions de travail. Il l'aurait fallu le laisser continuer ».