<p style="text-align: justify;">Blessé le 27 mars 2011 lors des
éliminatoires des Jeux Olympiques entre les Espoirs burkinabè et ceux de
la RD Congo au stade du 4-Août, Gabriel Kaboré n’avait sans doute pas
pris la mesure de la gravité de sa blessure. Après des examens succincts
réalisés au Faso, on avait décelé une simple lésion qui n’était pas de
nature à l’empêcher de renouer avec la compétition. Le défenseur des
Etalons avait d’ailleurs repris le chemin des entraînements et a même
tapé plusieurs fois dans le ballon avec son club l’ASFA-Y lors de
certains matchs du championnat national. C’est même pour cela qu’il a
été retenu avec les Etalons locaux pour aller disputer le tournoi de
l’UEMOA qui a eu lieu à Dakar en octobre passé. Les matchs très
rapprochés du tournoi ont fini par réveiller son mal récurrent. Admis à
l’hôpital dans la capitale sénégalaise, il pratiquera l’IRM (imagerie à
résonance magnétique) qui décèlera une rupture des ligaments croisés de
son genou. On apprendra même qu’un devis a été établi pour les frais de
l’intervention chirurgicale par un spécialiste et il remonterait à
1.235.000FCFA. Ce devis a été soumis à la Fédération burkinabè de
football (FBF) avec ampliation au ministère des Sports et après deux
mois, il serait toujours sans suite pendant que le joueur traîne son mal
comme un boulet. Doit-on crier haro afin que l’on prenne en charge un
joueur qui s’est blessé lors de la défense des couleurs nationales ?
Plus le temps passe et mieux le mal s’installe et c’est la carrière du
jeune footballeur qui est en péril. Gabriel Kaboré est l’une des valeurs
sûres du football nationale. Depuis les catégories cadettes en 2007 et
juniors en 2009, le joueur de 21 ans creuse discrètement mais sobrement
son sillon dans les différentes catégories des équipes nationales.
Doit-on le laisser tomber en Espoir tout en sachant qu’un jour, avec la
marge de progression qu’il a, il pourra rendre service chez les “A” ?
La nation devrait être reconnaissante à ses ambassadeurs. Car il serait
intrigant d’abandonner un joueur valeureux comme ce fut le cas pour
Toussaint Natama en 2004 et un peu plus loin, Issouf Traoré en 1996.
Méditons.</p>
<strong>Béranger ILBOUDO</strong><a href="http://www.sidwaya.bf/sport/spip.php?page=imprimer&id_article=167">http://www.sidwaya.bf/sport/spip.php?page=imprimer&id_article=167</a>
éliminatoires des Jeux Olympiques entre les Espoirs burkinabè et ceux de
la RD Congo au stade du 4-Août, Gabriel Kaboré n’avait sans doute pas
pris la mesure de la gravité de sa blessure. Après des examens succincts
réalisés au Faso, on avait décelé une simple lésion qui n’était pas de
nature à l’empêcher de renouer avec la compétition. Le défenseur des
Etalons avait d’ailleurs repris le chemin des entraînements et a même
tapé plusieurs fois dans le ballon avec son club l’ASFA-Y lors de
certains matchs du championnat national. C’est même pour cela qu’il a
été retenu avec les Etalons locaux pour aller disputer le tournoi de
l’UEMOA qui a eu lieu à Dakar en octobre passé. Les matchs très
rapprochés du tournoi ont fini par réveiller son mal récurrent. Admis à
l’hôpital dans la capitale sénégalaise, il pratiquera l’IRM (imagerie à
résonance magnétique) qui décèlera une rupture des ligaments croisés de
son genou. On apprendra même qu’un devis a été établi pour les frais de
l’intervention chirurgicale par un spécialiste et il remonterait à
1.235.000FCFA. Ce devis a été soumis à la Fédération burkinabè de
football (FBF) avec ampliation au ministère des Sports et après deux
mois, il serait toujours sans suite pendant que le joueur traîne son mal
comme un boulet. Doit-on crier haro afin que l’on prenne en charge un
joueur qui s’est blessé lors de la défense des couleurs nationales ?
Plus le temps passe et mieux le mal s’installe et c’est la carrière du
jeune footballeur qui est en péril. Gabriel Kaboré est l’une des valeurs
sûres du football nationale. Depuis les catégories cadettes en 2007 et
juniors en 2009, le joueur de 21 ans creuse discrètement mais sobrement
son sillon dans les différentes catégories des équipes nationales.
Doit-on le laisser tomber en Espoir tout en sachant qu’un jour, avec la
marge de progression qu’il a, il pourra rendre service chez les “A” ?
La nation devrait être reconnaissante à ses ambassadeurs. Car il serait
intrigant d’abandonner un joueur valeureux comme ce fut le cas pour
Toussaint Natama en 2004 et un peu plus loin, Issouf Traoré en 1996.
Méditons.</p>
<strong>Béranger ILBOUDO</strong><a href="http://www.sidwaya.bf/sport/spip.php?page=imprimer&id_article=167">http://www.sidwaya.bf/sport/spip.php?page=imprimer&id_article=167</a>