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Charles kaboré a joué lateral droit contre saint étienne lundi dernier et comme défenseur central contre auxerre, hier dimanche. Il s'en est bien sorti en livrant des prestations corrections comme en témoignent les différents sites de notation. Il a été bien apprécié par Didier Deschamps et, chose curieuse, les supporteurs qui d'habitude ne sont pas tendres avec lui ont changé de langage. Malheureusement c'est comme ça à chaque saison, c'est lorsque le mercato approche qu'on lui trouve énormement de qualités.
Ci-dessous un article apparu sur le site officiel de l'OM.
Charles Kaboré, l’atout polyvalent
14/05/12 - OM 3-0 AJA
Depuis cinq saisons, le Burkinabé porte avec fierté la tunique olympienne. Milieu de formation, il rend régulièrement service à droite, à gauche accessoirement, voire en défense centrale comme ce fut le cas dimanche contre Auxerre (3-0). Décryptage.
Privé de Souleymane Diawara, Nicolas N’Koulou et Stéphane Mbia, Didier Deschamps, a logiquement modifié ses options pour construire sa défense centrale face à Auxerre (3-0), dimanche soir au Vélodrome. Et d’ailleurs, le coach olympien n'est pas peu fier de la bonne prestation de Charles Kaboré (24 ans, 24 matchs en L1 cette saison) à un poste inhabituel pour le milieu de terrain burkinabé sous le maillot de l'OM.
« Ca m'arrive d'avoir de bonnes idées (rires)... Il a été très bon. Il avait déjà joué à ce poste à Libourne. Il le fait aussi à l'entraînement. Je l'ai choisi par rapport à la vitesse dans l'axe par rapport à un joueur comme Djimi Traoré qui n'avait pas joué depuis un mois alors que Charles avait évolué arrière droit. Les deux ont bien fonctionné. Heureusement car mes trois centraux sont sur le flanc », a déclaré Didier Deschamps à la fin du match contre les Bourguignons.
Olympien depuis 2007, Charles Kaboré, aimerait jouer davantage. Titularisé à quatorze reprises lors de cet exercice, il pourrait effectivement juger ce total insuffisant et son temps de jeu relatif. Mais il ne se plaint pas. Cette attitude démontre de sa part une réelle motivation et une envie de faire sa place dans cette équipe en prouvant à son entraîneur qu’il peut compter sur lui.
Le Burkinabé sait parfaitement les règles du haut niveau. Tout particulièrement à l’OM. Et dans ce contexte concurrentiel l’ancien joueur de Libourne a mis sa polyvalence au service du collectif. Cette universalité lui confère finalement un statut particulier. Un état dont profitent l’équipe et le club. Milieu de terrain de formation, Kaboré a occupé alternativement ce poste, celui de latéral droit à la place d’Azpilicueta à St-Etienne, a rendu service à gauche et enfin, celui de défenseur central à côté de Rod Fanni dimanche soir, contre Auxerre. Un poste au sein de la défense centrale qu’il n’avait plus connu depuis son passage à Libourne Saint-Seurin.
L’Africain pourrait donc nourrir une forme de frustration, pour autant, cette faculté d’adaptation aux conditions d’urgence souligne d’une part un professionnalisme exemplaire et d’autre part, une démarche de confiance de son entraîneur.
Charles Kaboré n’est pas une exception. Par le passé, Jean-Philippe Durand par exemple était susceptible d’évoluer à plusieurs postes. Franck Sauzée, Brahim Hemdani, Lorik Cana ou Jean-Jacques Eydelie également. Et même Laurent Blanc, meneur de jeu de formation dont le repositionnement en défense centrale a valeur d’exemple.
Charles kaboré a joué lateral droit contre saint étienne lundi dernier et comme défenseur central contre auxerre, hier dimanche. Il s'en est bien sorti en livrant des prestations corrections comme en témoignent les différents sites de notation. Il a été bien apprécié par Didier Deschamps et, chose curieuse, les supporteurs qui d'habitude ne sont pas tendres avec lui ont changé de langage. Malheureusement c'est comme ça à chaque saison, c'est lorsque le mercato approche qu'on lui trouve énormement de qualités.
Ci-dessous un article apparu sur le site officiel de l'OM.
Charles Kaboré, l’atout polyvalent
14/05/12 - OM 3-0 AJA
Depuis cinq saisons, le Burkinabé porte avec fierté la tunique olympienne. Milieu de formation, il rend régulièrement service à droite, à gauche accessoirement, voire en défense centrale comme ce fut le cas dimanche contre Auxerre (3-0). Décryptage.
Privé de Souleymane Diawara, Nicolas N’Koulou et Stéphane Mbia, Didier Deschamps, a logiquement modifié ses options pour construire sa défense centrale face à Auxerre (3-0), dimanche soir au Vélodrome. Et d’ailleurs, le coach olympien n'est pas peu fier de la bonne prestation de Charles Kaboré (24 ans, 24 matchs en L1 cette saison) à un poste inhabituel pour le milieu de terrain burkinabé sous le maillot de l'OM.
« Ca m'arrive d'avoir de bonnes idées (rires)... Il a été très bon. Il avait déjà joué à ce poste à Libourne. Il le fait aussi à l'entraînement. Je l'ai choisi par rapport à la vitesse dans l'axe par rapport à un joueur comme Djimi Traoré qui n'avait pas joué depuis un mois alors que Charles avait évolué arrière droit. Les deux ont bien fonctionné. Heureusement car mes trois centraux sont sur le flanc », a déclaré Didier Deschamps à la fin du match contre les Bourguignons.
Olympien depuis 2007, Charles Kaboré, aimerait jouer davantage. Titularisé à quatorze reprises lors de cet exercice, il pourrait effectivement juger ce total insuffisant et son temps de jeu relatif. Mais il ne se plaint pas. Cette attitude démontre de sa part une réelle motivation et une envie de faire sa place dans cette équipe en prouvant à son entraîneur qu’il peut compter sur lui.
Le Burkinabé sait parfaitement les règles du haut niveau. Tout particulièrement à l’OM. Et dans ce contexte concurrentiel l’ancien joueur de Libourne a mis sa polyvalence au service du collectif. Cette universalité lui confère finalement un statut particulier. Un état dont profitent l’équipe et le club. Milieu de terrain de formation, Kaboré a occupé alternativement ce poste, celui de latéral droit à la place d’Azpilicueta à St-Etienne, a rendu service à gauche et enfin, celui de défenseur central à côté de Rod Fanni dimanche soir, contre Auxerre. Un poste au sein de la défense centrale qu’il n’avait plus connu depuis son passage à Libourne Saint-Seurin.
L’Africain pourrait donc nourrir une forme de frustration, pour autant, cette faculté d’adaptation aux conditions d’urgence souligne d’une part un professionnalisme exemplaire et d’autre part, une démarche de confiance de son entraîneur.
Charles Kaboré n’est pas une exception. Par le passé, Jean-Philippe Durand par exemple était susceptible d’évoluer à plusieurs postes. Franck Sauzée, Brahim Hemdani, Lorik Cana ou Jean-Jacques Eydelie également. Et même Laurent Blanc, meneur de jeu de formation dont le repositionnement en défense centrale a valeur d’exemple.