Notre ALINO (Alain Traoré )ne jouera pas le dernier match de la saison à domicile, face aux Montpelliérains, des garçons toujours en lice pour s’adjuger leur premier titre de Champions de France en Ligue 1.
Le 10 mai en fin d’après-midi, en effet, l’international Burkinabé s’était rendu à Paris, au siège de la LFP, afin d’y être entendu. Quelques heures plus tard le verdict tombait et le site officiel des instances du football professionnel faisait paraître un communiqué officiel qui annonçait la suspension du joueur pour deux matchs.
Avant cet ultime match contre le MHSC, nous avons discuté avec Alain Traoré qui nous a expliqué comment les choses ont été vécues à l’intérieur du groupe ajaïste… Il nous a fait part de son sentiment sur la descente de notre club en Ligue 2.
aja.fr : Avec l’arrivée de Jean-Guy Wallemme, on a senti une nouvelle impulsion dans votre groupe, comme un nouveau départ, avec une confiance restaurée qui semblait faire défaut jusque-là…
Alain Traoré : Après nos succès contre Brest et Dijon, nous étions vraiment revenus de manière presque inespérée dans la course, inespérée pour nos supporters j’ai envie de dire parce que nous, nous avions toujours la conviction qu’on pouvait encore faire quelque chose. C’est vrai que le nouveau coach a apporté une touche de renouveau. On a tous eu envie d’adhérer à son discours positif.
aja.fr : Le match contre Bordeaux a douché le public du stade « Abbé Deschamps » ; on a eu l’impression -depuis les tribunes- que votre équipe avait pris d’entrée de jeu un gros coup de marteau.
Alain Traoré : Oui, c’est certain ! D’autant que nous n’avions pas vu le coup venir. La déception a été terrible car on voulait faire un coup, on s’était préparé pour poursuivre sur la lancée de nos précédents matchs. Malheureusement, on a débuté la partie de manière catastrophique. Après seulement 8/9 minutes, c’était plié ! A 3-0 nous étions assommés. Dans le vestiaire, après la rencontre, nous étions tous tristes et très déçus…
Mais, dès le lendemain matin, tout le monde était sur la même longueur d’ondes que le coach. Il nous appelait à y croire encore, à nous relever. On voulait tous nous ressaisir pour repartir de l’avant. On se disait que tout serait encore possible si nous allions nous imposer à Marseille. Nous savions que nous n’avions plus le choix, que la victoire face à l’OM était impérative. Il n’y avait plus de calcul à faire…
aja.fr: Au coup de sifflet final de votre confrontation contre les Girondins de Bordeaux on t’a vu aller saluer les supporters. Quel était le sens de cette démarche ? Pensais-tu aux éventuels matchs de suspensions susceptibles de t’être infligés par la Commission de discipline ? Avec le risque de ne pas jouer le dernier match de la saison devant le public auxerrois…
Alain Traoré : Des gens ont pu croire cela. Mais en fait j’étais animé d’une autre motivation: je suis allé saluer, remercier et féliciter nos supporters. Même quand nous étions menés 4-0, ils ont continué à nous encourager…C’était bien de leur part d’être à nos côtés alors que nous étions en difficulté. Spontanément j’ai ressenti le besoin de les remercier en allant vers eux ; c’était une manière de dire que je savais que nous n’avions pas répondu à leur espérance. C’était donc aussi une manière de leur présenter mes excuses, de leur dire que j’étais sincèrement désolé.
aja.fr : Forcément, on est obligés de te demander ton sentiment sur la relégation en ligue 2 et sur ta perception de l’avenir…
Alain Traoré : C’est dur à vivre cette relégation ! Cela fait mal ! Mais il va bien falloir jouer ce dernier match contre Montpellier. Je suis triste de ne pas pouvoir le jouer, de ne pas être au milieu de mes coéquipiers. Cela fait dix ans que je suis à l’AJA, c’est mon club de cœur, c’est ici que j’ai été formé et où je suis devenu professionnel…
Je ne sais pas encore comment je vais aider le club : soit je vais jouer en Ligue 2 pour aider sportivement l’AJA à réintégrer l’élite, soit je vais être transféré en sachant que l’argent du transfert serait utile financièrement au club. Dans l’un ou l’autre cas, je veux être utile. Mais tout cela ne dépend pas que de moi ; je suis disponible, ouvert, à l’écoute de toute proposition.
Ce que je veux dire clairement, c’est que la situation sportive actuelle du club est due à nous les joueurs. Nous sommes les responsables, ce n’est ni le staff, ni les dirigeants et ni le personnel administratif qui sont en cause. On n’a pas su prendre les 42 points nécessaires pour le maintien. C’est ça la vérité ! Et pas autre chose…
Maintenant, l’objectif de l’équipe doit être de remonter en Ligue 1, dès la saison prochaine.
Source:site AJA.
LE TITRE EST DU G-F
Le 10 mai en fin d’après-midi, en effet, l’international Burkinabé s’était rendu à Paris, au siège de la LFP, afin d’y être entendu. Quelques heures plus tard le verdict tombait et le site officiel des instances du football professionnel faisait paraître un communiqué officiel qui annonçait la suspension du joueur pour deux matchs.
Avant cet ultime match contre le MHSC, nous avons discuté avec Alain Traoré qui nous a expliqué comment les choses ont été vécues à l’intérieur du groupe ajaïste… Il nous a fait part de son sentiment sur la descente de notre club en Ligue 2.
aja.fr : Avec l’arrivée de Jean-Guy Wallemme, on a senti une nouvelle impulsion dans votre groupe, comme un nouveau départ, avec une confiance restaurée qui semblait faire défaut jusque-là…
Alain Traoré : Après nos succès contre Brest et Dijon, nous étions vraiment revenus de manière presque inespérée dans la course, inespérée pour nos supporters j’ai envie de dire parce que nous, nous avions toujours la conviction qu’on pouvait encore faire quelque chose. C’est vrai que le nouveau coach a apporté une touche de renouveau. On a tous eu envie d’adhérer à son discours positif.
aja.fr : Le match contre Bordeaux a douché le public du stade « Abbé Deschamps » ; on a eu l’impression -depuis les tribunes- que votre équipe avait pris d’entrée de jeu un gros coup de marteau.
Alain Traoré : Oui, c’est certain ! D’autant que nous n’avions pas vu le coup venir. La déception a été terrible car on voulait faire un coup, on s’était préparé pour poursuivre sur la lancée de nos précédents matchs. Malheureusement, on a débuté la partie de manière catastrophique. Après seulement 8/9 minutes, c’était plié ! A 3-0 nous étions assommés. Dans le vestiaire, après la rencontre, nous étions tous tristes et très déçus…
Mais, dès le lendemain matin, tout le monde était sur la même longueur d’ondes que le coach. Il nous appelait à y croire encore, à nous relever. On voulait tous nous ressaisir pour repartir de l’avant. On se disait que tout serait encore possible si nous allions nous imposer à Marseille. Nous savions que nous n’avions plus le choix, que la victoire face à l’OM était impérative. Il n’y avait plus de calcul à faire…
aja.fr: Au coup de sifflet final de votre confrontation contre les Girondins de Bordeaux on t’a vu aller saluer les supporters. Quel était le sens de cette démarche ? Pensais-tu aux éventuels matchs de suspensions susceptibles de t’être infligés par la Commission de discipline ? Avec le risque de ne pas jouer le dernier match de la saison devant le public auxerrois…
Alain Traoré : Des gens ont pu croire cela. Mais en fait j’étais animé d’une autre motivation: je suis allé saluer, remercier et féliciter nos supporters. Même quand nous étions menés 4-0, ils ont continué à nous encourager…C’était bien de leur part d’être à nos côtés alors que nous étions en difficulté. Spontanément j’ai ressenti le besoin de les remercier en allant vers eux ; c’était une manière de dire que je savais que nous n’avions pas répondu à leur espérance. C’était donc aussi une manière de leur présenter mes excuses, de leur dire que j’étais sincèrement désolé.
aja.fr : Forcément, on est obligés de te demander ton sentiment sur la relégation en ligue 2 et sur ta perception de l’avenir…
Alain Traoré : C’est dur à vivre cette relégation ! Cela fait mal ! Mais il va bien falloir jouer ce dernier match contre Montpellier. Je suis triste de ne pas pouvoir le jouer, de ne pas être au milieu de mes coéquipiers. Cela fait dix ans que je suis à l’AJA, c’est mon club de cœur, c’est ici que j’ai été formé et où je suis devenu professionnel…
Je ne sais pas encore comment je vais aider le club : soit je vais jouer en Ligue 2 pour aider sportivement l’AJA à réintégrer l’élite, soit je vais être transféré en sachant que l’argent du transfert serait utile financièrement au club. Dans l’un ou l’autre cas, je veux être utile. Mais tout cela ne dépend pas que de moi ; je suis disponible, ouvert, à l’écoute de toute proposition.
Ce que je veux dire clairement, c’est que la situation sportive actuelle du club est due à nous les joueurs. Nous sommes les responsables, ce n’est ni le staff, ni les dirigeants et ni le personnel administratif qui sont en cause. On n’a pas su prendre les 42 points nécessaires pour le maintien. C’est ça la vérité ! Et pas autre chose…
Maintenant, l’objectif de l’équipe doit être de remonter en Ligue 1, dès la saison prochaine.
Source:site AJA.
LE TITRE EST DU G-F