Dans la perspective de la première journée du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014, les Etalons étaient opposés en amicale aux Ecureuils du Bénin le samedi 26 mai 2012 au stade du 4-Août. Les deux formations se sont séparées sur le score nul de 2 buts partout.
Pas grand-chose du match international amical entre les Etalons et les Ecureuils du Bénin le 26 mai dernier au stade du 4-Août à Ouagadougou. Juste une belle opportunité pour les techniciens Paul Put du Burkina et Manuel Amoros du Bénin de se faire une idée de leur groupe et de leur état d’esprit à quelques jours de leur première sortie officielle le week-end prochain en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Ce fut également un bon test pour les nouveaux venus en sélection nationale de se faire valoir et mériter la confiance de leur entraîneur. Une rencontre qui, au-delà du niveau jugé moyen par les observateurs, n’a pas été avare en buts puisqu’il y en a eu 4 au total dont 2 pour chacune des équipes. Face à une formation béninoise qui avait une meilleure maîtrise du ballon, le capitaine Charles Kaboré et ses partenaires ont passé le plus clair de leur temps à jouer de longues balles.
Ce qui n’a pas facilité la construction du jeu mais en plus a demandé un peu plus d’efforts aux joueurs qui ont manqué finalement d’énergie dans les dernières minutes. En l’absence de certains ténors tels que Moumouni Dagano, Jonathan Pitroïpa, Sibiri Alain Traoré, Bakary Koné, l’entraîneur Paul Put a fait confiance à des joueurs qui faisaient leur baptême de feu en équipe nationale A. Ainsi, on a pu voir à l’œuvre le protégé des bleus et blanc de l’EFO, Moussa Yedan qui a essayé de jouer juste avec la peur de mal faire, le défenseur central de l’Africa sport d’Abidjan, Soumaïla Belem, un peu trop statique dans son jeu et qui a manqué d’agressivité, l’ancien milieu de l’ASFA-Y aujourd’hui en Egypte, Ali Rabo. Si Pierre Koulibaly effectuait un retour au sein de l’attaque des Etalons, il n’a pas su faire preuve d’adresse face aux buts adverses aux 2e et 11e mn, avant de passer à côté de l’ouverture du score à la 22e mn lorsqu’il s’est retrouvé tout seul face au gardien béninois, Guillaume Bemenou, rate son lobe et abandonne ses coéquipiers suite à une blessure sur cette action.
Préjuce Nakoulma qui était de l’expédition de la CAN 2012, a beaucoup couru sur le terrain et bousculé ses adversaires et même s’il a été l’auteur des deux buts burkinabè aux 43e et 65e mn, il devra être moins fougueux et jouer plus collectif. On avait l’impression que ce jeune garçon, qui jouait pour la première fois devant le public burkinabè, avait bien envie de confirmer aux yeux des uns et des autres qu’il mérite une place de titulaire en sélection nationale mais pourvu qu’il discipline davantage son jeu afin d’être plus efficace. Entre-temps, le défenseur Madi Panandetiguiri aurait pu inscrire le premier but de la partie et il faut noter le bon retour de Abdoulaye Soulama qui a fait parler son expérience dans les cages du Burkina. Les Ecureuils du Bénin, à l’image de leur capitaine Stephane Séssegnon, ont joué juste et su réagir quand il le fallait.
Ainsi, après avoir été menés au score, ils obtiennent l’égalisation à la 50e mn par le puissant attaquant Babatoundé Bello avant de prendre le dessus à la 60e mn par l’entremise de Mickaël Poté et de se faire rejoindre à la marque cinq minutes plus tard. Dans l’ensemble, on a eu droit à une rencontre qui va permettre aux entraîneurs de se faire une idée de la forme de leurs joueurs et de l’état d’esprit de leur groupe, en attendant l’échéance des éliminatoires de la Coupe du monde qui débutent le week-end prochain.
Antoine BATTIONO
Le pays
Pas grand-chose du match international amical entre les Etalons et les Ecureuils du Bénin le 26 mai dernier au stade du 4-Août à Ouagadougou. Juste une belle opportunité pour les techniciens Paul Put du Burkina et Manuel Amoros du Bénin de se faire une idée de leur groupe et de leur état d’esprit à quelques jours de leur première sortie officielle le week-end prochain en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Ce fut également un bon test pour les nouveaux venus en sélection nationale de se faire valoir et mériter la confiance de leur entraîneur. Une rencontre qui, au-delà du niveau jugé moyen par les observateurs, n’a pas été avare en buts puisqu’il y en a eu 4 au total dont 2 pour chacune des équipes. Face à une formation béninoise qui avait une meilleure maîtrise du ballon, le capitaine Charles Kaboré et ses partenaires ont passé le plus clair de leur temps à jouer de longues balles.
Ce qui n’a pas facilité la construction du jeu mais en plus a demandé un peu plus d’efforts aux joueurs qui ont manqué finalement d’énergie dans les dernières minutes. En l’absence de certains ténors tels que Moumouni Dagano, Jonathan Pitroïpa, Sibiri Alain Traoré, Bakary Koné, l’entraîneur Paul Put a fait confiance à des joueurs qui faisaient leur baptême de feu en équipe nationale A. Ainsi, on a pu voir à l’œuvre le protégé des bleus et blanc de l’EFO, Moussa Yedan qui a essayé de jouer juste avec la peur de mal faire, le défenseur central de l’Africa sport d’Abidjan, Soumaïla Belem, un peu trop statique dans son jeu et qui a manqué d’agressivité, l’ancien milieu de l’ASFA-Y aujourd’hui en Egypte, Ali Rabo. Si Pierre Koulibaly effectuait un retour au sein de l’attaque des Etalons, il n’a pas su faire preuve d’adresse face aux buts adverses aux 2e et 11e mn, avant de passer à côté de l’ouverture du score à la 22e mn lorsqu’il s’est retrouvé tout seul face au gardien béninois, Guillaume Bemenou, rate son lobe et abandonne ses coéquipiers suite à une blessure sur cette action.
Préjuce Nakoulma qui était de l’expédition de la CAN 2012, a beaucoup couru sur le terrain et bousculé ses adversaires et même s’il a été l’auteur des deux buts burkinabè aux 43e et 65e mn, il devra être moins fougueux et jouer plus collectif. On avait l’impression que ce jeune garçon, qui jouait pour la première fois devant le public burkinabè, avait bien envie de confirmer aux yeux des uns et des autres qu’il mérite une place de titulaire en sélection nationale mais pourvu qu’il discipline davantage son jeu afin d’être plus efficace. Entre-temps, le défenseur Madi Panandetiguiri aurait pu inscrire le premier but de la partie et il faut noter le bon retour de Abdoulaye Soulama qui a fait parler son expérience dans les cages du Burkina. Les Ecureuils du Bénin, à l’image de leur capitaine Stephane Séssegnon, ont joué juste et su réagir quand il le fallait.
Ainsi, après avoir été menés au score, ils obtiennent l’égalisation à la 50e mn par le puissant attaquant Babatoundé Bello avant de prendre le dessus à la 60e mn par l’entremise de Mickaël Poté et de se faire rejoindre à la marque cinq minutes plus tard. Dans l’ensemble, on a eu droit à une rencontre qui va permettre aux entraîneurs de se faire une idée de la forme de leurs joueurs et de l’état d’esprit de leur groupe, en attendant l’échéance des éliminatoires de la Coupe du monde qui débutent le week-end prochain.
Antoine BATTIONO
Le pays