Pour leur retour sur la scène africaine après des résultats piteux lors de la CAN 2012, les Etalons étaient attendus le samedi 2 juin 2012, au stade du 4-Août, à l’occasion de la première journée des éliminatoires zone Afrique de la coupe du monde. Mais en match aller dans le groupe E face aux Diables Rouges du Congo, ils ont lamentablement échoué en concédant le nul (0-0). Dans la course pour la qualification au second tour, on perd deux points et ce n’est pas une bonne affaire.
Six mois après la phase finale de la CAN 2012, le public sportif, bien qu’ayant été déçu de la prestation des Etalons à Malabo, n’a pas coupé les ponts avec son équipe. La preuve, le samedi 2 juin dernier au stade du 4-Août, les tribunes étaient pleines, même si on n’a pas joué à guichets fermés. On est venu voir si l’équipe, version Paul Put, a retrouvé du caractère. Mais au vu de ce qu’elle a produit, on ne peut pas dire que c’est fameux. Le jeu n’a pas fondamentalement changé, et l’attaque traîne encore des insuffisances.
Face au Congo qu’on croyait au départ une proie facile, au regard du parcours des deux formations ces cinq dernières années, la tâche a plutôt été ardue. Samedi dernier, ce sont les Diables Rouges qui ont été les premiers à se mettre en évidence. Dès la 3e minute, sur un coup de pied de coin de Fabrice Ondama Nguessi, la balle est chassée du poing en touche par Abdoulaye Soulama, le grand revenant. Les Etalons réagissent une minute plus tard par un coup franc tiré par Charles Kaboré ; Barrel Mouko s’en sort sans problème. Encouragés par le public, les Burkinabè retournent à la charge et, dans la panique, Destin Makita concède le corner qui ne donne rien.
Passé la dixième minute, Soulama sauve une action de but partie de Matt Moussilou Massemba alors que la défense croyait sans doute à une position de hors-jeu. Ce match, apparemment, n’est pas bloqué bloqué et à la 14e minute Charles sollicite en pleine surface de réparation Abdoul Razack Traoré qui envoie le ballon dans le ciel. Le temps, à partir de ce moment, se gâte. Un nuage de poussière survole le stade. Le vent souffle en rafales. Ce que voyant, l’arbitre marocain arrête momentanément la rencontre.
C’était à la 15e minute alors que les Etalons venaient de bénéficier d’un coup franc. Le jeu reprend six minutes plus tard avec trois corners consécutifs pour les nôtres. Désormais, pour les deux équipes, il fallait faire face au vent. Très accrocheurs, les Diables Rouges ont su contenir les Etalons et désarçonné un peu leur charnière centrale. Mais ceux-ci tiennent bon et à la 31e minute, sur un centre au cordeau de Charles Kaboré, Alain Traoré surgit et place une tête. Barel Mouko, d’un reflexe inouï, capte le ballon. A partir de la 39e minute, une partie des spectateurs commencent à chercher un abri : on reçoit quelques gouttelettes de pluie. Soulama, l’homme du match, d’un arrêt reflexe, sauve son camp sur une action bouillante alors que la défense s’est déchirée.
En deuxième mi-temps, le temps se remet au beau et change d’aspect par la suite. La pluie est de la partie et sur le terrain les acteurs ne rechignent pas à la tâche. Jonathan Pitroipa remplace Abdoul Razack (62e) et sa première balle, il la met à côté. Dans les tribunes, le public attend toujours un but et il aurait pu arriver si Moumouni Dagano, sur le centre d’Hervé Zingué, n’avait pas mis le ballon au-dessus (70e). On a vu l’ex-sociétaire de Genk en Belgique s’arracher les cheveux.
Les choses, dès lors, deviennent encore plus compliquées pour les poulains de Paul Put qui continuent d’attaquer sans trouver l’ombre d’une solution. La délivrance aurait pu intervenir à la 87e minute, mais Dagano, encore lui, sur une accélération rapidement jouée par Pitroipa, a raté l’immanquable. Devant les buts vides, il a trouvé le moyen de faire plaisir à la voûte céleste en envoyant la boule de cuir dans les nuages. Du coup, les trois points de la victoire viennent de s’envoler et ce sont les Congolais qui réalisent la meilleure opération.
Le 9 juin 2012, les Etalons seront à Libreville où ils affronteront les Panthères du Gabon dans le cadre de la deuxième journée. Hier dimanche 3 juin à Niamey, ceux-ci ont tenu en échec le Mena du Niger (0-0). Au stade sino-gabonais, il faut absolument gagner pour entretenir l’espoir.
Justin Daboné
L’Observateur Paalga
Six mois après la phase finale de la CAN 2012, le public sportif, bien qu’ayant été déçu de la prestation des Etalons à Malabo, n’a pas coupé les ponts avec son équipe. La preuve, le samedi 2 juin dernier au stade du 4-Août, les tribunes étaient pleines, même si on n’a pas joué à guichets fermés. On est venu voir si l’équipe, version Paul Put, a retrouvé du caractère. Mais au vu de ce qu’elle a produit, on ne peut pas dire que c’est fameux. Le jeu n’a pas fondamentalement changé, et l’attaque traîne encore des insuffisances.
Face au Congo qu’on croyait au départ une proie facile, au regard du parcours des deux formations ces cinq dernières années, la tâche a plutôt été ardue. Samedi dernier, ce sont les Diables Rouges qui ont été les premiers à se mettre en évidence. Dès la 3e minute, sur un coup de pied de coin de Fabrice Ondama Nguessi, la balle est chassée du poing en touche par Abdoulaye Soulama, le grand revenant. Les Etalons réagissent une minute plus tard par un coup franc tiré par Charles Kaboré ; Barrel Mouko s’en sort sans problème. Encouragés par le public, les Burkinabè retournent à la charge et, dans la panique, Destin Makita concède le corner qui ne donne rien.
Passé la dixième minute, Soulama sauve une action de but partie de Matt Moussilou Massemba alors que la défense croyait sans doute à une position de hors-jeu. Ce match, apparemment, n’est pas bloqué bloqué et à la 14e minute Charles sollicite en pleine surface de réparation Abdoul Razack Traoré qui envoie le ballon dans le ciel. Le temps, à partir de ce moment, se gâte. Un nuage de poussière survole le stade. Le vent souffle en rafales. Ce que voyant, l’arbitre marocain arrête momentanément la rencontre.
C’était à la 15e minute alors que les Etalons venaient de bénéficier d’un coup franc. Le jeu reprend six minutes plus tard avec trois corners consécutifs pour les nôtres. Désormais, pour les deux équipes, il fallait faire face au vent. Très accrocheurs, les Diables Rouges ont su contenir les Etalons et désarçonné un peu leur charnière centrale. Mais ceux-ci tiennent bon et à la 31e minute, sur un centre au cordeau de Charles Kaboré, Alain Traoré surgit et place une tête. Barel Mouko, d’un reflexe inouï, capte le ballon. A partir de la 39e minute, une partie des spectateurs commencent à chercher un abri : on reçoit quelques gouttelettes de pluie. Soulama, l’homme du match, d’un arrêt reflexe, sauve son camp sur une action bouillante alors que la défense s’est déchirée.
En deuxième mi-temps, le temps se remet au beau et change d’aspect par la suite. La pluie est de la partie et sur le terrain les acteurs ne rechignent pas à la tâche. Jonathan Pitroipa remplace Abdoul Razack (62e) et sa première balle, il la met à côté. Dans les tribunes, le public attend toujours un but et il aurait pu arriver si Moumouni Dagano, sur le centre d’Hervé Zingué, n’avait pas mis le ballon au-dessus (70e). On a vu l’ex-sociétaire de Genk en Belgique s’arracher les cheveux.
Les choses, dès lors, deviennent encore plus compliquées pour les poulains de Paul Put qui continuent d’attaquer sans trouver l’ombre d’une solution. La délivrance aurait pu intervenir à la 87e minute, mais Dagano, encore lui, sur une accélération rapidement jouée par Pitroipa, a raté l’immanquable. Devant les buts vides, il a trouvé le moyen de faire plaisir à la voûte céleste en envoyant la boule de cuir dans les nuages. Du coup, les trois points de la victoire viennent de s’envoler et ce sont les Congolais qui réalisent la meilleure opération.
Le 9 juin 2012, les Etalons seront à Libreville où ils affronteront les Panthères du Gabon dans le cadre de la deuxième journée. Hier dimanche 3 juin à Niamey, ceux-ci ont tenu en échec le Mena du Niger (0-0). Au stade sino-gabonais, il faut absolument gagner pour entretenir l’espoir.
Justin Daboné
L’Observateur Paalga