Les Etalons ont pris leurs quartiers mercredi 6 juin dans un hôtel huppé de Libreville en attendant samedi pour disputer, face aux Panthères du Gabon, leur 2e match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014. Le groupe s’acharne au travail. Le match ne s’annonce pas comme une partie de plaisir.
Partis de l’aéroport international de Ouagadougou tôt dans la matinée du mercredi 6 juin, les Etalons sont arrivés aux environs de 15 heures, soit 14h TU à Libreville via Lomé.
A l’aéroport Léon-M’Ba, un accueil royal leur a été réservé.
La Fédération gabonaise appuyée du tout-nouveau consul du Burkina ouvre les portes du salon d’honneur à la délégation burkinabè le temps des formalités administratives.
Dehors, les Burkinabè du Gabon piaffaient d’impatience de voir leurs joueurs. Une magnifique haie d’honneur est déroulée pour les Etalons. Les petits drapeaux burkinabé, les banderoles de soutien aux Etalons donnent au décor un air de fête.
Un des supporters des Etalons, un Burkinabè, conducteur de taxi, Sita Bouda lance avec un accent local : « nous célébrons en avant-goût la victoire. Nous savons que les panthères, sous l’effet des coups de sabots des Etalons vont fuir, samedi la forêt. Et puis, nous sommes fiers de nos Etalons et nous tenons à le leur dire ».
Le dispositif d’accueil est impressionnant. Des éléments des forces de sécurité et de défense magnifiquement habillés en costumes et lunettes noires ont quadrillé le secteur comme pour accueillir un chef d’Etat ! Le convoi sera long. Une dizaine de voitures avec en tête deux motards, direction Héliconia Hôtel, un établissement hôtelier flambant neuf, héritage de la CAN 2012 sis au quartier Nzeng Ayong à 20mn de l’aéroport.
Des signes indiquent que les Gabonais sont aussi déjà à l’heure du match. Les communiqués passent en boucle pour informer les supporters des points de ralliement avec des bus gratuitement mis à leur disposition pour les convoyer au stade.
A notre sortie de l’aéroport, une douanière qui a fait sa formation à Ouagadougou nous accoste :« vous voulez gagner » ? Notre réponse sera à la taille de la question : « c’est déjà fait » ! Et la dame de dire : « ça c’est du Burkinabé tout craché » !
La question du logement a été prise en charge par la Fédération burkinabè de football en appui avec le ministère des Sports et des Loisirs qui a dépêché deux, trois jours à l’avance, une délégation, dont le trésorier général de la FBF.
Une fois installés, les Etalons auront toute la soirée pour se remettre de la fatigue du voyage. Mais déjà en fin de soirée, le coach Paul Put siffle la séance de décrassage à l’INJES de Libreville.
La première et réelle séance d’entraîneur n’interviendra que le jeudi soir. Elle sera très pleine.
La pression commençait à monter.
Le capitaine Moumouni Dagano ne s’en cache pas. « Samedi, nous allons disputer un match décisif. La défaite est interdicte », a-t-il affirmé.
Une pression particulière pèse sur les épaules du coach des Etalons. Il affrontera l’ancien caoch Duarte. Mais le technicien belge dédramatise. « Duarte a tenu les Etalons pendant 4 ans. Il a l’avantage de connaître mon effectif. Je ne peux pas le nier. Mais il ne faut pas trop réfléchir sur ça. Nous avions nos arguments ». Le capitaine Dagano abonde dans le même sens : « Duarte a fait son temps. Mais ce n’est plus la même organisation du jeu ».
Pour lui, le Onze national abordera ce match dans des conditions meilleures. « Contre le Congo, nous n’avions eu qu’une petite semaine de travail. L’intégration des nouveaux joueurs n’a pas été totale. Cette fois-ci, les 2 semaines de travail ont permis de parfaire les automatismes ». L’entraîneur Paul Put soutient que son équipe a travaillé dans la discipline pour être à 200% de sa forme. « La volonté de gagner est là. J’apprécie aussi l’esprit de discipline au sein de mon groupe. Partant, je suis très optimiste », a déclaré le coach Paul Put. Le capitaine Dagano promet aussi un week-end heureux à Ouaga. « Pour calmer le public, je dois marquer. Mais au-dela de ma modeste personne, le plus important c’est la victoire. Nous le devons au peuple burkinabè ». Le match se joue samedi à 15h30mn soit 14h30mn, heure de Ouaga au stade de l’Amitié.
Source : Sidwaya
Partis de l’aéroport international de Ouagadougou tôt dans la matinée du mercredi 6 juin, les Etalons sont arrivés aux environs de 15 heures, soit 14h TU à Libreville via Lomé.
A l’aéroport Léon-M’Ba, un accueil royal leur a été réservé.
La Fédération gabonaise appuyée du tout-nouveau consul du Burkina ouvre les portes du salon d’honneur à la délégation burkinabè le temps des formalités administratives.
Dehors, les Burkinabè du Gabon piaffaient d’impatience de voir leurs joueurs. Une magnifique haie d’honneur est déroulée pour les Etalons. Les petits drapeaux burkinabé, les banderoles de soutien aux Etalons donnent au décor un air de fête.
Un des supporters des Etalons, un Burkinabè, conducteur de taxi, Sita Bouda lance avec un accent local : « nous célébrons en avant-goût la victoire. Nous savons que les panthères, sous l’effet des coups de sabots des Etalons vont fuir, samedi la forêt. Et puis, nous sommes fiers de nos Etalons et nous tenons à le leur dire ».
Le dispositif d’accueil est impressionnant. Des éléments des forces de sécurité et de défense magnifiquement habillés en costumes et lunettes noires ont quadrillé le secteur comme pour accueillir un chef d’Etat ! Le convoi sera long. Une dizaine de voitures avec en tête deux motards, direction Héliconia Hôtel, un établissement hôtelier flambant neuf, héritage de la CAN 2012 sis au quartier Nzeng Ayong à 20mn de l’aéroport.
Des signes indiquent que les Gabonais sont aussi déjà à l’heure du match. Les communiqués passent en boucle pour informer les supporters des points de ralliement avec des bus gratuitement mis à leur disposition pour les convoyer au stade.
A notre sortie de l’aéroport, une douanière qui a fait sa formation à Ouagadougou nous accoste :« vous voulez gagner » ? Notre réponse sera à la taille de la question : « c’est déjà fait » ! Et la dame de dire : « ça c’est du Burkinabé tout craché » !
La question du logement a été prise en charge par la Fédération burkinabè de football en appui avec le ministère des Sports et des Loisirs qui a dépêché deux, trois jours à l’avance, une délégation, dont le trésorier général de la FBF.
Une fois installés, les Etalons auront toute la soirée pour se remettre de la fatigue du voyage. Mais déjà en fin de soirée, le coach Paul Put siffle la séance de décrassage à l’INJES de Libreville.
La première et réelle séance d’entraîneur n’interviendra que le jeudi soir. Elle sera très pleine.
La pression commençait à monter.
Le capitaine Moumouni Dagano ne s’en cache pas. « Samedi, nous allons disputer un match décisif. La défaite est interdicte », a-t-il affirmé.
Une pression particulière pèse sur les épaules du coach des Etalons. Il affrontera l’ancien caoch Duarte. Mais le technicien belge dédramatise. « Duarte a tenu les Etalons pendant 4 ans. Il a l’avantage de connaître mon effectif. Je ne peux pas le nier. Mais il ne faut pas trop réfléchir sur ça. Nous avions nos arguments ». Le capitaine Dagano abonde dans le même sens : « Duarte a fait son temps. Mais ce n’est plus la même organisation du jeu ».
Pour lui, le Onze national abordera ce match dans des conditions meilleures. « Contre le Congo, nous n’avions eu qu’une petite semaine de travail. L’intégration des nouveaux joueurs n’a pas été totale. Cette fois-ci, les 2 semaines de travail ont permis de parfaire les automatismes ». L’entraîneur Paul Put soutient que son équipe a travaillé dans la discipline pour être à 200% de sa forme. « La volonté de gagner est là. J’apprécie aussi l’esprit de discipline au sein de mon groupe. Partant, je suis très optimiste », a déclaré le coach Paul Put. Le capitaine Dagano promet aussi un week-end heureux à Ouaga. « Pour calmer le public, je dois marquer. Mais au-dela de ma modeste personne, le plus important c’est la victoire. Nous le devons au peuple burkinabè ». Le match se joue samedi à 15h30mn soit 14h30mn, heure de Ouaga au stade de l’Amitié.
Source : Sidwaya