Il tenait à poursuivre l’aventure avec le onze national, qu’il a entraîné pendant quatre ans, mais son contrat n’a pas été renouvelé. Duarte, qu’on ne présente plus, estime que son projet pour le mondial 2014 a été brisé. Aujourd’hui, c’est au Gabon qu’il a atterri, et avec les Panthères, il a vaincu son ancienne équipe. Selon lui, il était ému quand il a entendu le ditanyé, et ils sont fous, ceux qui pensent que c’est à cause de lui qu’Hervé Zingué n’a pas été aligné au stade de l’Amitié sino-gabonaise.
Vous rappelez-vous quand vous avez quitté le Burkina ?
J’ai quitté le Burkina Faso il y a quelques mois et c’est après un match amical au Maroc.
Quel effet cela vous a-t-il fait ?
Je ne suis pas content d’être parti parce que j’avais un projet qui me tenait beaucoup à cœur : le mondial 2014 au Brésil. On ne m’a pas limogé, mais on a mis fin à mon contrat et je pense que cela est peut-être lié aux résultats de l’équipe lors de la CAN 2012 coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. J’ai passé quatre ans à la tête de la sélection et j’estime que j’ai fait un bon travail après avoir qualifié en 2010 et 2012 les Etalons à la phase finale. Avec le recul, je crois qu’on ne voulait plus de moi et j’ai entendu beaucoup de choses sur mon compte. On m’a accusé, à un moment, d’avoir un comportement laxiste avec les joueurs.
On le sait, l’ancienne Fédération qui était dirigée par Zambendé Théodore Sawadogo n’a pas renouvelé votre contrat. Mais intérieurement, étiez-vous disponible à continuer avec le onze du Burkina ?
Quand on est revenu de la CAN, rien ne présageait que je ne continuerais pas avec les Etalons. C’est après quelques semaines que j’ai commencé à comprendre certaines choses et je n’ai pas été surpris qu’on ait mis fin à mon contrat. On a préféré quelqu’un d’autre à moi et la corporation est ainsi faite. Mais si ça ne tenait qu’à moi, je ne discuterais même pas pace que j’aime ce pays qui m’a fait connaître au monde. Le Mondial 2014 était mon objectif après notre retour de Malabo. Malgré notre élimination au premier tour, j’étais persuadé qu’on a la chance et une équipe capable de faire quelque chose pendant les éliminatoires.
Gardez-vous de bons souvenirs après quatre ans passés au Burkina ?
Bien sûr que oui et je ne regrette pas d’avoir servi dans ce beau pays. Je l’ai toujours dit, c’est ma deuxième patrie. C’est avec tristesse que je suis parti parce que mon projet n’a pas abouti.
Vous parlez tant de ce projet comme si vous étiez sûr d’être au Brésil en 2014.
C’est vrai que la CAN n’a pas marché comme on l’aurait souhaité, mais j’avais tiré les leçons de notre échec pour mieux préparer les échéances futures. Je suis convaincu que cette équipe que j’ai entraînée pendant quatre ans aurait progressé.
Aujourd’hui, vous êtes au Gabon où vous entraînez les Panthères depuis quelques mois. Comment avez-vous été contacté par la Fegafoot ?
C’est mon agent qui m’a appelé pour me dire que le Gabon était intéressé par mes services. Il a été contacté par quelqu’un qui savait que j’étais libre de tout engagement après mon départ du Burkina. Quand je suis arrivé, j’ai trouvé intéressant le projet qu’on m’a présenté. Le président de la république, Ali Odimba Bongo, veut développer le football gabonais et lui donner les moyens d’atteindre les objectifs fixés. En tant qu’entraîneur national, je suis aussi directeur technique et à ce titre, j’ai en charge les autres sélections nationales. Mon champ d’action est vaste et j’assume une lourde responsabilité.
Vous avez signé un contrat de combien d’années ?
J’ai signé un contrat de deux ans avec la Fegafoot.
Ce contrat est-il intéressant sur le plan financier ?
(Silence). Je ne suis pas un entraîneur qui coûte cher, et je ne gagne pas beaucoup. Pour moi, le plus important est de remplir ma mission.
Mais Duarte, le Gabon ce n’est pas le Burkina et les réalités ne sont pas les mêmes
Mon ami, je ne peux pas vous dire ce que je gagne comme salaire. Ce n’est pas possible.
Avez-vous rencontré le président Bongo ?
J’ai eu l’honneur d’être reçu au palais de la présidence. Après nos échanges, j’ai tout de suite compris que c’est un homme qui connaît le football et prêt à servir son pays. Notre première rencontre m’a laissé une bonne impression et il m’a souhaité bonne chance. Maintenant, c’est à moi de travailler pour être à la hauteur des attentes.
Logez-vous dans un hôtel ou vous a-t-on trouvé une villa comme quand vous étiez à Ouagadougou ?
Je suis à Libreville il y a quelques semaines et pour le moment, je suis dans un hôtel. On m’a promis une résidence, et bientôt, j’y emménagerai avec mon staff technique. Comme à Ouaga, il nous faut un cadre d’une grande quiétude pour travailler.
Ferez-vous, comme au Burkina , des va-et-vient entre le Portugal et le Gabon ?
Je passerai plus d’un mois à Libreville et je prendrai une semaine pour aller rendre visite à ma famille. Il y a du travail qui m’attend et le temps passe. Parmi les objectifs immédiats, il y a le mondial 2014 au Brésil et la CAN 2013 en Afrique du Sud.
Vous avez pour adjoint Narcisse Yaméogo qui était de l’expédition à Malabo. Est-ce vous qui l’avez appelé à vos côtés ?
C’est moi qui lui ai demandé de venir travailler avec moi. Vous savez, je suis un entraîneur exigeant et quand j’étais au Burkina j’ai changé quatre fois d’adjoints. J’aime travailler avec des gens qui veulent gagner et c’est ce qui explique sa présence à mes côtés. Je l’ai observé depuis longtemps et pour le moment, j’estime qu’il peut me donner satisfaction. C’est un choix correct et le fait qu’il parle le portugais est un atout supplémentaire.
A-t-il raccroché les crampons définitivement ?
Il a peut-être senti que sa carrière peut se terminer dans un an, et que le moment est venu pour lui de penser à faire autre chose. C’est sur mon invitation qu’il m’a rejoint et il peut réussir dans ce métier.
En tant qu’adjoint, est-ce vous qui lui reversez une partie de votre salaire ?
Mon adjoint, le préparateur physique et le chargé des gardiens de but ont chacun un contrat avec la Fegafoot.
Dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires du mondial 2014, les Panthères ont pris le meilleur sur les Etalons (1-0). Duarte est-il content d’avoir vaincu son ancienne équipe ?
(Soupir). Je suis plutôt content d’avoir pris trois points après notre nul à Niamey. Mais je suis désolé que le Burkina que j’aime très bien ait perdu. Pendant l’exécution des hymnes nationaux, j’étais ému en écoutant le ditanyé. C’est comme si j’étais à Ouagadougou et ce n’était pas facile pour moi. Vous savez, je suis très attaché à ce pays et c’était un moment difficile. Ce que je sais, c’est que sur un terrain de football le Burkina n’est pas mon ennemi mais mon adversaire. Si aujourd’hui, je suis de l’autre côté je dois me comporter comme un vrai professionnel. J’ai gagné le match, et puis ce n’est pas moi qui a choisi le groupe. Je dirai même que j’ai vaincu un ami qui s’appelle le Burkina Faso.
Vous n’êtes pas triste pour l’équipe ?
Je suis triste pour les joueurs que je connais très bien parce que nous avons passé de bons moments ensemble. Mais c’est le football et il faut l’accepter.
Comment avez-vous justement trouvé les Etalons ?
L’équipe a bien joué, et comme moi les joueurs se sont comportés en professionnels sur la pelouse. Ils voulaient eux aussi vaincre un ami et non un ennemi.
Pensez-vous qu’ils ne sont plus dans la course pour le mondial 2014 ?
Je ne sais pas puisque je vise moi aussi le mondial.
Après le match, avez-vous échangé avec des joueurs ?
Oui. Le premier à qui j’ai serré la main est Madi Panandétiguiri.
Des joueurs ne vous ont-ils rien dit dans vos conversations ?
Certains m’ont dit que c’est avec plaisir qu’ils me revoient. J’avais le cœur serré parce qu’on était ensemble il y a quelques mois.
On dit qu’Hervé Zingué n’a pas été aligné parce que Duarte avait l’intention de déposer une réserve. Cette affaire, pour vous, est-elle encore d’actualité ?
(Il nous fixe longuement). Mon ami, comment des gens peuvent-ils penser de cette façon ? Ce n’est pas possible et je pense qu’on veut écorner ma réputation. Je ne ferai jamais du mal au Burkina et ceux qui l’ont dit sont bêtes et fous. Duarte ne le fera jamais et je suis triste que des gens croient à cela. Le problème Zingué a été réglé et je vous dis que je n’agirai pas dans ce sens pour porter atteinte à l’honneur du Burkina. Mon ami, ne parlons plus de cela parce que je ne suis pas un traître.
En juin 2013 (cinquième journée) à Ouaga, viendrez-vous pour gagner ou négocier un match nul ?
Dans ce tournoi, seuls comptent les points et je viendrai avec mon équipe pour naturellement remporter la victoire.
Duarte est-il prêt à revenir un jour au Burkina pour prendre l’équipe ?
Le Burkina est tout moi et c’est possible que je revienne un jour. Nul ne sait ce qui peut arriver demain. Je compte, dans les prochains mois, venir passer mes vacances à Ouaga. Je serai chez moi et je suis sûr qu’on ne m’arrêtera pas à l’aéroport (rires). Je viendrai et ça, c’est clair. La porte m’est ouverte là-bas et on reverra Duarte.
Entretien réalisé à Libreville par
Justin Daboné
Vous rappelez-vous quand vous avez quitté le Burkina ?
J’ai quitté le Burkina Faso il y a quelques mois et c’est après un match amical au Maroc.
Quel effet cela vous a-t-il fait ?
Je ne suis pas content d’être parti parce que j’avais un projet qui me tenait beaucoup à cœur : le mondial 2014 au Brésil. On ne m’a pas limogé, mais on a mis fin à mon contrat et je pense que cela est peut-être lié aux résultats de l’équipe lors de la CAN 2012 coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. J’ai passé quatre ans à la tête de la sélection et j’estime que j’ai fait un bon travail après avoir qualifié en 2010 et 2012 les Etalons à la phase finale. Avec le recul, je crois qu’on ne voulait plus de moi et j’ai entendu beaucoup de choses sur mon compte. On m’a accusé, à un moment, d’avoir un comportement laxiste avec les joueurs.
On le sait, l’ancienne Fédération qui était dirigée par Zambendé Théodore Sawadogo n’a pas renouvelé votre contrat. Mais intérieurement, étiez-vous disponible à continuer avec le onze du Burkina ?
Quand on est revenu de la CAN, rien ne présageait que je ne continuerais pas avec les Etalons. C’est après quelques semaines que j’ai commencé à comprendre certaines choses et je n’ai pas été surpris qu’on ait mis fin à mon contrat. On a préféré quelqu’un d’autre à moi et la corporation est ainsi faite. Mais si ça ne tenait qu’à moi, je ne discuterais même pas pace que j’aime ce pays qui m’a fait connaître au monde. Le Mondial 2014 était mon objectif après notre retour de Malabo. Malgré notre élimination au premier tour, j’étais persuadé qu’on a la chance et une équipe capable de faire quelque chose pendant les éliminatoires.
Gardez-vous de bons souvenirs après quatre ans passés au Burkina ?
Bien sûr que oui et je ne regrette pas d’avoir servi dans ce beau pays. Je l’ai toujours dit, c’est ma deuxième patrie. C’est avec tristesse que je suis parti parce que mon projet n’a pas abouti.
Vous parlez tant de ce projet comme si vous étiez sûr d’être au Brésil en 2014.
C’est vrai que la CAN n’a pas marché comme on l’aurait souhaité, mais j’avais tiré les leçons de notre échec pour mieux préparer les échéances futures. Je suis convaincu que cette équipe que j’ai entraînée pendant quatre ans aurait progressé.
Aujourd’hui, vous êtes au Gabon où vous entraînez les Panthères depuis quelques mois. Comment avez-vous été contacté par la Fegafoot ?
C’est mon agent qui m’a appelé pour me dire que le Gabon était intéressé par mes services. Il a été contacté par quelqu’un qui savait que j’étais libre de tout engagement après mon départ du Burkina. Quand je suis arrivé, j’ai trouvé intéressant le projet qu’on m’a présenté. Le président de la république, Ali Odimba Bongo, veut développer le football gabonais et lui donner les moyens d’atteindre les objectifs fixés. En tant qu’entraîneur national, je suis aussi directeur technique et à ce titre, j’ai en charge les autres sélections nationales. Mon champ d’action est vaste et j’assume une lourde responsabilité.
Vous avez signé un contrat de combien d’années ?
J’ai signé un contrat de deux ans avec la Fegafoot.
Ce contrat est-il intéressant sur le plan financier ?
(Silence). Je ne suis pas un entraîneur qui coûte cher, et je ne gagne pas beaucoup. Pour moi, le plus important est de remplir ma mission.
Mais Duarte, le Gabon ce n’est pas le Burkina et les réalités ne sont pas les mêmes
Mon ami, je ne peux pas vous dire ce que je gagne comme salaire. Ce n’est pas possible.
Avez-vous rencontré le président Bongo ?
J’ai eu l’honneur d’être reçu au palais de la présidence. Après nos échanges, j’ai tout de suite compris que c’est un homme qui connaît le football et prêt à servir son pays. Notre première rencontre m’a laissé une bonne impression et il m’a souhaité bonne chance. Maintenant, c’est à moi de travailler pour être à la hauteur des attentes.
Logez-vous dans un hôtel ou vous a-t-on trouvé une villa comme quand vous étiez à Ouagadougou ?
Je suis à Libreville il y a quelques semaines et pour le moment, je suis dans un hôtel. On m’a promis une résidence, et bientôt, j’y emménagerai avec mon staff technique. Comme à Ouaga, il nous faut un cadre d’une grande quiétude pour travailler.
Ferez-vous, comme au Burkina , des va-et-vient entre le Portugal et le Gabon ?
Je passerai plus d’un mois à Libreville et je prendrai une semaine pour aller rendre visite à ma famille. Il y a du travail qui m’attend et le temps passe. Parmi les objectifs immédiats, il y a le mondial 2014 au Brésil et la CAN 2013 en Afrique du Sud.
Vous avez pour adjoint Narcisse Yaméogo qui était de l’expédition à Malabo. Est-ce vous qui l’avez appelé à vos côtés ?
C’est moi qui lui ai demandé de venir travailler avec moi. Vous savez, je suis un entraîneur exigeant et quand j’étais au Burkina j’ai changé quatre fois d’adjoints. J’aime travailler avec des gens qui veulent gagner et c’est ce qui explique sa présence à mes côtés. Je l’ai observé depuis longtemps et pour le moment, j’estime qu’il peut me donner satisfaction. C’est un choix correct et le fait qu’il parle le portugais est un atout supplémentaire.
A-t-il raccroché les crampons définitivement ?
Il a peut-être senti que sa carrière peut se terminer dans un an, et que le moment est venu pour lui de penser à faire autre chose. C’est sur mon invitation qu’il m’a rejoint et il peut réussir dans ce métier.
En tant qu’adjoint, est-ce vous qui lui reversez une partie de votre salaire ?
Mon adjoint, le préparateur physique et le chargé des gardiens de but ont chacun un contrat avec la Fegafoot.
Dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires du mondial 2014, les Panthères ont pris le meilleur sur les Etalons (1-0). Duarte est-il content d’avoir vaincu son ancienne équipe ?
(Soupir). Je suis plutôt content d’avoir pris trois points après notre nul à Niamey. Mais je suis désolé que le Burkina que j’aime très bien ait perdu. Pendant l’exécution des hymnes nationaux, j’étais ému en écoutant le ditanyé. C’est comme si j’étais à Ouagadougou et ce n’était pas facile pour moi. Vous savez, je suis très attaché à ce pays et c’était un moment difficile. Ce que je sais, c’est que sur un terrain de football le Burkina n’est pas mon ennemi mais mon adversaire. Si aujourd’hui, je suis de l’autre côté je dois me comporter comme un vrai professionnel. J’ai gagné le match, et puis ce n’est pas moi qui a choisi le groupe. Je dirai même que j’ai vaincu un ami qui s’appelle le Burkina Faso.
Vous n’êtes pas triste pour l’équipe ?
Je suis triste pour les joueurs que je connais très bien parce que nous avons passé de bons moments ensemble. Mais c’est le football et il faut l’accepter.
Comment avez-vous justement trouvé les Etalons ?
L’équipe a bien joué, et comme moi les joueurs se sont comportés en professionnels sur la pelouse. Ils voulaient eux aussi vaincre un ami et non un ennemi.
Pensez-vous qu’ils ne sont plus dans la course pour le mondial 2014 ?
Je ne sais pas puisque je vise moi aussi le mondial.
Après le match, avez-vous échangé avec des joueurs ?
Oui. Le premier à qui j’ai serré la main est Madi Panandétiguiri.
Des joueurs ne vous ont-ils rien dit dans vos conversations ?
Certains m’ont dit que c’est avec plaisir qu’ils me revoient. J’avais le cœur serré parce qu’on était ensemble il y a quelques mois.
On dit qu’Hervé Zingué n’a pas été aligné parce que Duarte avait l’intention de déposer une réserve. Cette affaire, pour vous, est-elle encore d’actualité ?
(Il nous fixe longuement). Mon ami, comment des gens peuvent-ils penser de cette façon ? Ce n’est pas possible et je pense qu’on veut écorner ma réputation. Je ne ferai jamais du mal au Burkina et ceux qui l’ont dit sont bêtes et fous. Duarte ne le fera jamais et je suis triste que des gens croient à cela. Le problème Zingué a été réglé et je vous dis que je n’agirai pas dans ce sens pour porter atteinte à l’honneur du Burkina. Mon ami, ne parlons plus de cela parce que je ne suis pas un traître.
En juin 2013 (cinquième journée) à Ouaga, viendrez-vous pour gagner ou négocier un match nul ?
Dans ce tournoi, seuls comptent les points et je viendrai avec mon équipe pour naturellement remporter la victoire.
Duarte est-il prêt à revenir un jour au Burkina pour prendre l’équipe ?
Le Burkina est tout moi et c’est possible que je revienne un jour. Nul ne sait ce qui peut arriver demain. Je compte, dans les prochains mois, venir passer mes vacances à Ouaga. Je serai chez moi et je suis sûr qu’on ne m’arrêtera pas à l’aéroport (rires). Je viendrai et ça, c’est clair. La porte m’est ouverte là-bas et on reverra Duarte.
Entretien réalisé à Libreville par
Justin Daboné