Dans le cadre de la date FIFA, les Etalons du Burkina et les Eperviers du Togo disputeront ce mardi 14 août 2012 un match amical international à partir de 18 h, heure locale à Saint-Leu-la-Forêt dans le Val-d’Oise (région parisienne). Les deux équipes préparent les éliminatoires de la CAN 2013 dont le tour final est programmé en septembre et octobre. Pour les Etalons, qui tiennent à être en Afrique du Sud comme en 96, c’est une revue d’effectif avant le déplacement à Bangui dans trois semaines.
Initialement, les Etalons devaient affronter les Lions de la Téranga, le 15 août à Paris, mais il semble que la Fédération burkinabè de football et celle du Sénégal étaient confrontées à des difficultés de terrain dans la région parisienne. C’est ainsi qu’elles ont décidé de surseoir à la tenue de la rencontre. Si à Dakar, on estime que c’est un coup dur pour le nouvel entraîneur des Lions, Joseph Koto, il n’en est pas de même pour le coach burkinabè, Paul Put, qui a pu trouver un autre sparring partner : les Eperviers du Togo.
Aujourd’hui (les reporters sportifs ne cessent de le répéter), il n’y a plus de petites équipes et l’exemple de la République centrafricaine est là pour le prouver. En effet, lors du deuxième tour des qualifications pour la CAN 2013, les Fauves d’Oubangui ont éliminé les Pharaons d’Egypte, septuples champions d’Afrique de football. Après leur victoire à Alexandrie 3-2, ils avaient obtenu un nul le 30 juin 2012 à domicile (1-1).
Comme on le voit, les «petits» commencent à progresser et c’est le fruit d’un énorme travail et d’un bon état d’esprit collectif. On peut ranger le Togo dans cette catégorie pour avoir barré la route au Kenya, une autre équipe qui a aussi fait des progrès malgré son élimination.
Demain, au stade municipal de Saint-Leu-la-Forêt, c’est une opposition de choix pour les Etalons et l’occasion idéale pour Paul Put de passer en revue l’effectif avant la grande bataille contre les Fauves d’Oubangui. Le résultat du match importe peu, l’essentiel étant d’être prêt dans trois semaines pour réussir un bon résultat en terre centrafricaine.
Absent de la CAN 2012 coorganisée par le Gabon et la Guinée équatoriale, le Togo ne veut certainement pas rater celle de 2013 dans le pays de Mandela. On imagine que ses joueurs donneront la réplique à ceux du Burkina, surtout qu’ils auront une double confrontation avec les Panthères du Gabon. Comme les Etalons, les Eperviers joueront leur match aller à Libreville.
En 2010 en Angola, le Togo était dans le même groupe que le Burkina à Cabinda, mais il s’était retiré de la compétition après l’attaque du bus transportant sa délégation dans l’enclave angolaise le 8 janvier par des séparatistes, faisant 2 morts parmi ses membres. A l’occasion de cette date FIFA, les deux sélections nationales se retrouvent dans un autre cadre et l’équipe qui jouera le plus pourrait sortir victorieuse.
De notre envoyé spécial à Paris
Justin Daboné
Initialement, les Etalons devaient affronter les Lions de la Téranga, le 15 août à Paris, mais il semble que la Fédération burkinabè de football et celle du Sénégal étaient confrontées à des difficultés de terrain dans la région parisienne. C’est ainsi qu’elles ont décidé de surseoir à la tenue de la rencontre. Si à Dakar, on estime que c’est un coup dur pour le nouvel entraîneur des Lions, Joseph Koto, il n’en est pas de même pour le coach burkinabè, Paul Put, qui a pu trouver un autre sparring partner : les Eperviers du Togo.
Aujourd’hui (les reporters sportifs ne cessent de le répéter), il n’y a plus de petites équipes et l’exemple de la République centrafricaine est là pour le prouver. En effet, lors du deuxième tour des qualifications pour la CAN 2013, les Fauves d’Oubangui ont éliminé les Pharaons d’Egypte, septuples champions d’Afrique de football. Après leur victoire à Alexandrie 3-2, ils avaient obtenu un nul le 30 juin 2012 à domicile (1-1).
Comme on le voit, les «petits» commencent à progresser et c’est le fruit d’un énorme travail et d’un bon état d’esprit collectif. On peut ranger le Togo dans cette catégorie pour avoir barré la route au Kenya, une autre équipe qui a aussi fait des progrès malgré son élimination.
Demain, au stade municipal de Saint-Leu-la-Forêt, c’est une opposition de choix pour les Etalons et l’occasion idéale pour Paul Put de passer en revue l’effectif avant la grande bataille contre les Fauves d’Oubangui. Le résultat du match importe peu, l’essentiel étant d’être prêt dans trois semaines pour réussir un bon résultat en terre centrafricaine.
Absent de la CAN 2012 coorganisée par le Gabon et la Guinée équatoriale, le Togo ne veut certainement pas rater celle de 2013 dans le pays de Mandela. On imagine que ses joueurs donneront la réplique à ceux du Burkina, surtout qu’ils auront une double confrontation avec les Panthères du Gabon. Comme les Etalons, les Eperviers joueront leur match aller à Libreville.
En 2010 en Angola, le Togo était dans le même groupe que le Burkina à Cabinda, mais il s’était retiré de la compétition après l’attaque du bus transportant sa délégation dans l’enclave angolaise le 8 janvier par des séparatistes, faisant 2 morts parmi ses membres. A l’occasion de cette date FIFA, les deux sélections nationales se retrouvent dans un autre cadre et l’équipe qui jouera le plus pourrait sortir victorieuse.
De notre envoyé spécial à Paris
Justin Daboné